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Le secteur du BTP est appelé à consolider sa croissance (9,6%) qui trouverait appui sur la poursuite et l'accélération des chantiers de construction et ce, à travers la création de nouvelles villes, l'ouverture de nouvelles zones urbaines et des mesures incitatives en faveur du logement social d'une valeur de 140.000 DH.
Les infrastructures de base seraient renforcées par la politique des grands travaux tels que l'adduction d'eau potable, l'électrification rurale, la construction de réseaux routiers et autoroutiers Ainsi, sur le plan des infrastructures des transports, les grands programmes de construction des infrastructures routières vont être poursuivis, notamment Tanger-Med II, le programme national des routes rurales qui prévoit la réalisation de 15.500 km grâce au relèvement du nombre de km à réaliser annuellement de 1.500 km à 2.000 km. Le programme autoroutier consiste, lui aussi, à réaliser 1.500 km à fin 2010 et de 383,5 km durant la période 2010-2014. S'agissant des infrastructures aéroportuaires, il est prévu, durant la période 2008-2012, l'aménagement d'un certain nombre d'aéroports (aéroports Mohammed V, Marrakech, Oujda, Rabat-Salé, Fès).
Quant aux infrastructures ferroviaires, d'importants projets sont prévus notamment le projet TGV reliant Tanger à Casablanca à l'horizon 2014 et dont les investissements projetés seraient d'environ 24,8 milliards de dirhams durant la période 2008-2012. Pour ce qui est des infrastructures hydrauliques et électriques, l'accent sera mis sur le renforcement, l'extension, la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existantes et la poursuite du Pager et des projets d'assainissement liquide pour un montant d'investissement de 19,6 MMDH durant la période 2008-2012. De même, il est prévu la construction de 10 grands barrages et de 60 ouvrages de moyenne et petite hydraulique. Par ailleurs, des projets (parc éolien de Tarfaya, Centrale hydroélectrique de Tillougguit, station de transfert d'énergie par pompage de Abdlemoumen) seraient concrétisés pour un volume d'investissement de 59,5 MMDH.
Par ailleurs, le secteur énergétique bénéficierait de l'extension de la demande domestique et de la poursuite de la mise en œuvre du programme d'électrification rurale, ainsi que de l'impulsion de la production d'électricité à partir des énergies éolienne, solaire, du gaz naturel, du fuel et du charbon. D'autre part, le développement des infrastructures pétrolières et des capacités de stockage, la mobilisation des ressources hydriques, la généralisation de l'alimentation en eau potable du milieu rural et l'assainissement liquide seraient de nature à favoriser le dynamisme dans ce secteur. Quant à la nouvelle dynamique du secteur minier, elle devrait se poursuivre en relation avec les efforts déployés pour rehausser sa productivité et optimiser l'exploration, l'exploitation et la valorisation des ressources minières. La nouvelle stratégie du groupe OCP aura pour objectif la valorisation de la production du phosphate qui devrait passer de 28 à 36 millions de tonnes de roche en 2008-2012.
Cette stratégie de positionnement du groupe OCP devrait favoriser aussi le développement des exportations des phosphates et dérivés et engendrer des externalités positives sur les industries de la chimie et la parachimie. La promotion du secteur des engrais autour du site de Jorf Lasfar par une politique de baisse du coût du transport et de l'énergie et de disponibilité du foncier renforcerait le partenariat avec des investisseurs étrangers. Le développement de l'industrie automobile dans le cadre du programme Emergence permettra d'atteindre, à l'horizon 2013, une valeur ajoutée de 10,6 milliards de dirhams. La réalisation du complexe industriel Renault-Nissan permettra de produire 200.000 véhicules par an à partir de 2010 et 400.000 unités à l'horizon 2013.
Au niveau de l'aéronautique, l'externalisation que connaît ce secteur à l'échelle mondiale en raison de la forte demande des compagnies aériennes offre des perspectives prometteuses qui sont confortées par l'extension, dans le cadre du renforcement du secteur (investissement de 10 MM d'euros). En outre, le développement des industries électroniques génèrerait une valeur ajoutée de 8,4 milliards de dirhams à l'horizon 2013, appuyé par la mise en service de Casanearshore et de Technopolis de Rabat.
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Le raffermissement des activités des télécommunications au cours des dernières années devrait se maintenir durant les prochaines années grâce au développement du marché de la téléphonie fixe et de l'Internet, et de la réalisation des programmes Génie et Pacte pour la généralisation des TIC dans l'enseignement, ainsi qu'à l'accès aux télécoms des zones rurales.
La même tendance pourrait caractériser les activités des postes, en lien avec la poursuite du processus d'extension et de modernisation du réseau de Barid Al-Maghrib. Les activités des NTIC, notamment l'offshoring devraient garder un rythme soutenu.
Les infrastructures de base seraient renforcées par la politique des grands travaux tels que l'adduction d'eau potable, l'électrification rurale, la construction de réseaux routiers et autoroutiers Ainsi, sur le plan des infrastructures des transports, les grands programmes de construction des infrastructures routières vont être poursuivis, notamment Tanger-Med II, le programme national des routes rurales qui prévoit la réalisation de 15.500 km grâce au relèvement du nombre de km à réaliser annuellement de 1.500 km à 2.000 km. Le programme autoroutier consiste, lui aussi, à réaliser 1.500 km à fin 2010 et de 383,5 km durant la période 2010-2014. S'agissant des infrastructures aéroportuaires, il est prévu, durant la période 2008-2012, l'aménagement d'un certain nombre d'aéroports (aéroports Mohammed V, Marrakech, Oujda, Rabat-Salé, Fès).
Quant aux infrastructures ferroviaires, d'importants projets sont prévus notamment le projet TGV reliant Tanger à Casablanca à l'horizon 2014 et dont les investissements projetés seraient d'environ 24,8 milliards de dirhams durant la période 2008-2012. Pour ce qui est des infrastructures hydrauliques et électriques, l'accent sera mis sur le renforcement, l'extension, la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existantes et la poursuite du Pager et des projets d'assainissement liquide pour un montant d'investissement de 19,6 MMDH durant la période 2008-2012. De même, il est prévu la construction de 10 grands barrages et de 60 ouvrages de moyenne et petite hydraulique. Par ailleurs, des projets (parc éolien de Tarfaya, Centrale hydroélectrique de Tillougguit, station de transfert d'énergie par pompage de Abdlemoumen) seraient concrétisés pour un volume d'investissement de 59,5 MMDH.
Par ailleurs, le secteur énergétique bénéficierait de l'extension de la demande domestique et de la poursuite de la mise en œuvre du programme d'électrification rurale, ainsi que de l'impulsion de la production d'électricité à partir des énergies éolienne, solaire, du gaz naturel, du fuel et du charbon. D'autre part, le développement des infrastructures pétrolières et des capacités de stockage, la mobilisation des ressources hydriques, la généralisation de l'alimentation en eau potable du milieu rural et l'assainissement liquide seraient de nature à favoriser le dynamisme dans ce secteur. Quant à la nouvelle dynamique du secteur minier, elle devrait se poursuivre en relation avec les efforts déployés pour rehausser sa productivité et optimiser l'exploration, l'exploitation et la valorisation des ressources minières. La nouvelle stratégie du groupe OCP aura pour objectif la valorisation de la production du phosphate qui devrait passer de 28 à 36 millions de tonnes de roche en 2008-2012.
Cette stratégie de positionnement du groupe OCP devrait favoriser aussi le développement des exportations des phosphates et dérivés et engendrer des externalités positives sur les industries de la chimie et la parachimie. La promotion du secteur des engrais autour du site de Jorf Lasfar par une politique de baisse du coût du transport et de l'énergie et de disponibilité du foncier renforcerait le partenariat avec des investisseurs étrangers. Le développement de l'industrie automobile dans le cadre du programme Emergence permettra d'atteindre, à l'horizon 2013, une valeur ajoutée de 10,6 milliards de dirhams. La réalisation du complexe industriel Renault-Nissan permettra de produire 200.000 véhicules par an à partir de 2010 et 400.000 unités à l'horizon 2013.
Au niveau de l'aéronautique, l'externalisation que connaît ce secteur à l'échelle mondiale en raison de la forte demande des compagnies aériennes offre des perspectives prometteuses qui sont confortées par l'extension, dans le cadre du renforcement du secteur (investissement de 10 MM d'euros). En outre, le développement des industries électroniques génèrerait une valeur ajoutée de 8,4 milliards de dirhams à l'horizon 2013, appuyé par la mise en service de Casanearshore et de Technopolis de Rabat.
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Le tertiaire bien orienté
Le secteur tertiaire serait bien orienté (6,3%) en raison de la bonne tenue des activités du commerce, du tourisme, des transports et des services modernes en relation avec les technologies de l'information et de la communication. Le secteur du tourisme devrait poursuivre sa dynamique, en rapport avec la consolidation du tourisme international et l'accélération du rythme d'exécution de la vision 2010. Ce secteur devrait continuer à tirer également profit de la libéralisation du transport aérien et de la mise en place de l'Open sky, des accords de partenariat et de l'amélioration des modes de commercialisation du produit touristique. La promotion du tourisme rural et des produits touristiques à caractère local serait de nature à encourager le tourisme interne. Pour ce qui est du transport, le secteur devrait tirer profit du dynamisme des autres activités et être impulsé par la mise en place du programme visant la libéralisation, le parachèvement des réseaux routier, autoroutier et ferroviaire et du développement du marché de l'automobile, stimulé par une offre diversifiée, par des produits de financement compétitifs et par le démantèlement douanier progressif.Le raffermissement des activités des télécommunications au cours des dernières années devrait se maintenir durant les prochaines années grâce au développement du marché de la téléphonie fixe et de l'Internet, et de la réalisation des programmes Génie et Pacte pour la généralisation des TIC dans l'enseignement, ainsi qu'à l'accès aux télécoms des zones rurales.
La même tendance pourrait caractériser les activités des postes, en lien avec la poursuite du processus d'extension et de modernisation du réseau de Barid Al-Maghrib. Les activités des NTIC, notamment l'offshoring devraient garder un rythme soutenu.
