Indice vedette de Wall Street, le Dow Jones a grimpé de 2,58% à 11.510,74 points, après avoir gagné plus de 3% après l'ouverture. "Ce qui compte pour les financières et pour le marché en général, c'est le retour de la stabilité dans le marché immobilier", dont Fannie Mae et Freddie Mac constituent la clé de voûte, explique Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
Les deux compagnies ont en effet pour mission de racheter des prêts immobiliers aux établissements de crédit qui les ont souscrits. Ils permettent ainsi aux banques de se décharger de ces prêts et de pouvoir ainsi souscrire de nouveaux crédits, assurant la fluidité du marché immobilier.
Dans son plan de sauvetage annoncé dimanche dernier, le Trésor a placé Fannie Mae et Freddie Mac sous la tutelle de leur régulateur et s'est engagé à y injecter jusqu'à 200 milliards de dollars pour les aider à stabiliser leurs finances.
Il met fin ainsi à plusieurs mois de spéculations sur l'avenir des deux groupes, sur lesquels ont soufflé à plusieurs reprises pendant l'été des bourrasques qui ont fait chuter leur cours et agité Wall Street.
Leurs actions se sont effondrées lundi dernier, de 89,63%, à 73 cents, pour Fannie Mae et de 82,75% à 88 cents pour Freddie Mac, le marché redoutant que les actionnaires, déjà privés de dividendes, soient massivement dilués lors d'une ou plusieurs augmentations de capital réservées à l'Etat. "En supprimant les dividendes versés aux actionnaires, et en soulevant des questions qui restent sans réponse, ce plan laisse les actionnaires de côté", estime Brian Bethune, de Global Insight.
Mais dans le reste du secteur financier, la nouvelle a été saluée: Bank of America a gagné 7,76%, Wachovia 13,37%, Citigroup 6,55%, Goldman Sachs 3,98% et JPMorgan Chase 4,92%.
"Une grande partie de l'instabilité était due au fait que beaucoup n'avaient pas confiance en la capacité de Fannie et Freddie de continuer à racheter ces prêts", ce qui aurait pu avoir d'importantes conséquences pour les banques, indique M. Pado. "Même si les actionnaires de Fannie et Freddie sont perdants et que le plan va coûter des dizaines de milliards de dollars au contribuable, le marché immobilier va recevoir un coup de fouet, avec une baisse des taux des prêts hypothécaires et des crédits hypothécaires plus disponibles", commente Mark Zandi, 'Economy.com.
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Avec des banques qui n'en finissent pas d'annoncer des milliards de dollars de pertes, des faillites qui se multiplient parmi les banques régionales américaines, "il commençait vraiment à y avoir le souhait que le Trésor et la Fed (la banque centrale américaine, ndlr) interviennent pour sauver le système", ajoute Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.
Les deux compagnies ont en effet pour mission de racheter des prêts immobiliers aux établissements de crédit qui les ont souscrits. Ils permettent ainsi aux banques de se décharger de ces prêts et de pouvoir ainsi souscrire de nouveaux crédits, assurant la fluidité du marché immobilier.
Dans son plan de sauvetage annoncé dimanche dernier, le Trésor a placé Fannie Mae et Freddie Mac sous la tutelle de leur régulateur et s'est engagé à y injecter jusqu'à 200 milliards de dollars pour les aider à stabiliser leurs finances.
Il met fin ainsi à plusieurs mois de spéculations sur l'avenir des deux groupes, sur lesquels ont soufflé à plusieurs reprises pendant l'été des bourrasques qui ont fait chuter leur cours et agité Wall Street.
Leurs actions se sont effondrées lundi dernier, de 89,63%, à 73 cents, pour Fannie Mae et de 82,75% à 88 cents pour Freddie Mac, le marché redoutant que les actionnaires, déjà privés de dividendes, soient massivement dilués lors d'une ou plusieurs augmentations de capital réservées à l'Etat. "En supprimant les dividendes versés aux actionnaires, et en soulevant des questions qui restent sans réponse, ce plan laisse les actionnaires de côté", estime Brian Bethune, de Global Insight.
Mais dans le reste du secteur financier, la nouvelle a été saluée: Bank of America a gagné 7,76%, Wachovia 13,37%, Citigroup 6,55%, Goldman Sachs 3,98% et JPMorgan Chase 4,92%.
"Une grande partie de l'instabilité était due au fait que beaucoup n'avaient pas confiance en la capacité de Fannie et Freddie de continuer à racheter ces prêts", ce qui aurait pu avoir d'importantes conséquences pour les banques, indique M. Pado. "Même si les actionnaires de Fannie et Freddie sont perdants et que le plan va coûter des dizaines de milliards de dollars au contribuable, le marché immobilier va recevoir un coup de fouet, avec une baisse des taux des prêts hypothécaires et des crédits hypothécaires plus disponibles", commente Mark Zandi, 'Economy.com.
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Bouffée d'air…
Le retour au calme sur le marché de l'immobilier apporterait une bouffée d'air frais au secteur financier, qui a perdu globalement 500 milliards de dollars depuis le début de la crise, il y a un an. "Cela retire un nuage noir qui assombrissait les marchés financiers et l'incertitude qui pèse sur 4.700 milliards de dollars" de titres de dettes détenues par Fannie Mae et Freddie Mac, relève Andrew Busch, de BMO Capital Markets. Par ailleurs, ce plan "montre la volonté du gouvernement de faire ce qu'il y a à faire pour sortir de la crise", estime M. Pado.Avec des banques qui n'en finissent pas d'annoncer des milliards de dollars de pertes, des faillites qui se multiplient parmi les banques régionales américaines, "il commençait vraiment à y avoir le souhait que le Trésor et la Fed (la banque centrale américaine, ndlr) interviennent pour sauver le système", ajoute Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.
