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La prison pour des complices du kamikaze Raydi

La Cour d'appel à Salé a condamné, jeudi soir, à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à 30 ans de réclusion plusieurs accusés de terrorisme, complices du kamikaze Abdelfettah Raydi qui s'est donné la mort le 11 mars 2007 dans un cybercafé à Casablanca.

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La Chambre criminelle (1er degré) chargée des affaires de terrorisme de la Cour a également acquitté quatre prévenus, Younès Zitouni, Mohamed El Hamdaoui, Hamid Taouil et Adil Hinouni. La seule femme de ce groupe a été condamnée à deux ans de prison avec sursis. La Cour a ainsi condamné Abdelkrim Aït Ougard à trente ans de prison ferme et les accusés Abdessamad Chardoudi et Abdessamad Boudrif respectivement à des peines de 15 à 13 ans de réclusion. Quatre personnes ont écopé d'une peine de 10 ans de prison chacune, trois à des peines de huit ans et trois autres à une peine de six ans.

La Cour a condamné un seul accusé à cinq ans d'emprisonnement et prononcé des peines allant de quatre à deux ans de prison ferme à l'encontre de 31 accusés.
Le prévenu Youssef El Himer, poursuivi en liberté provisoire, a été condamné à une amende d'un montant de 5000 DH. Les membres du groupe sont originaires de Casablanca, Mohammedia, El Gara, Salé, Kénitra et Agadir.
Ils ont été poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution d'une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes en relation avec un projet collectif visant à troubler l'ordre public par la peur et la terreur", "fabrication et possession d'explosifs", "agression préméditée contre des personnes", "actes de sabotage", "homicide volontaire et guet-apens", "vols qualifiés", "faux et usage de faux", "financement de terrorisme" et "non dénonciation d'actes terroristes".

Les faits reprochés aux prévenus, qui se réclament de la mouvance Salafiya Jihadya, remontent au 11 mars 2007 lorsque le kamikaze Abdelfettah Raydi s'était donné la mort, en actionnant une ceinture d'explosifs qu'il portait sur lui, dans un cybercafé au quartier Sidi Moumen à Casablanca.
L'un des complices de Raydi, Youssef Khoudry, mineur au moment des faits, blessé par la déflagration, avait été arrêté et condamné par la justice à une peine de 15 ans de prison.

Les deux autres complices, tous des mineurs au moment des faits, Othman Raydi et Abdelhadi Raibi, avaient écopé chacun d'une peine de 10 ans de prison ferme.
Ayoub, frère du kamikaze Abdelfettah Raydi, s'était lui aussi donné la mort le 10 avril au quartier El Farah à Casablanca après la déflagration d'une ceinture d'explosifs dissimulée sous ses vêtements. Les membres de cette "organisation en cours de formation" projetaient des attentats contre le port de Casablanca, une caserne des Forces auxiliaires à Bournazel (Casablanca) et des postes de police dans la même ville.

Ils avaient aussi planifié des attentats contre les forces de l'ordre, avait précisé un communiqué du Parquet, notant que les membres de ce groupe "ont pu grâce à des moyens personnels confectionner des explosifs et des produits toxiques à partir de matières premières acquises dans des marchés locaux".
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