Un autre sit-in a été organisé jeudi devant le siège de la société. Selon les étudiants, M'dina Bus qui assure ce service public a refusé de renouveler leurs cartes d'abonnement pour le mois de janvier. Ils regrettent que l'entreprise les utilise comme moyen de pression pour contraindre le conseil de la ville d'appliquer les dispositions des cahiers des charges. «C'est inacceptable, ce jeu auquel se livre M'dina bus avec les étudiants en ce début d'année», a déclaré un étudiant.
Face à cette situation, les étudiants ont été obligés de payer le plein tarif pour arriver à leurs établissements.
Contacté à ce sujet, Khalid Chrouate, DG de M'dina bus, a assuré que son entreprise allait renouveler les abonnements des étudiants et lycéens pour le mois de janvier, en attendant d'arriver à un accord avec l'autorité délégante sur ce sujet. Il a indiqué que les tarifs pratiqués actuellement (70 DH pour les étudiants et 60 DH pour les élèves) représentent à peine 25% du coût réel du transport.
Les 75% restants sont intégralement supportés par M'dina Bus pour l'instant, sans aucune contrepartie de la ville. «Nous devons trouver une péréquation entre les lignes à caractère commercial et les lignes du service public, de façon à ce que le bilan global entre les lignes soit bénéficiaire à l'entreprise et non pas l'inverse», nous a t-il déclaré.
Il a également appelé très rapidement à assainir le secteur dans lequel sévit une anarchie sans précédent, notamment sur les lignes à caractère commercial, en raison d'une part de la multiplication des "khattafa" et de l'intrusion sur ces mêmes lignes des grands taxis qui viennent chercher les voyageurs aux arrêts de bus.
«Le nombre de taxis clandestins est en perpétuelle progression et porte atteinte à notre activité», nous a t-il précisé. Et d'ajouter que l'augmentation du prix du ticket prévue en septembre 2007 n'a pas été appliquée comme prévu dans le contrat de gestion déléguée signée avec la ville de Casablanca, du fait que la conjoncture ne le permettait pas, en raison de l'érosion du pouvoir d'achat.
Il est à signaler que M'dina Bus assure, à elle seule, l'ensemble du trafic scolaire sur la wilaya du Grand Casablanca.
Les autres sociétés du transport public ne semblent pas intéressées par cette activité qui apparemment ne rapporte pas gros.
Le nombre d'étudiants qui sont abonnés varie entre 20.000 et 25.000. L'activité universitaire et scolaire représente 20% de l'activité de l'entreprise.
Le rythme du transport augmente de l'ordre de 15% annuels sur l'ensemble du réseau M'dina Bus.
Rappelons que l'entreprise s'est engagée à investir 1.838.584.000 DH sur quinze ans. Ce montant devrait servir à l'acquisition de nouveaux bus (96% du budget) et à l'achat du matériel informatique pour moderniser la gestion de l'entreprise. N
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Ces mêmes conventions stipulent que 126 lignes devraient être exploitées en partage entre la société M'dina Bus et les autres concessionnaires et 20 autres seront exploitées en exclusivité par la société M'dina Bus. La concession du secteur du transport urbain de la ville, exploité jusqu'au mois d'août 1984, exclusivement par la Régie autonome de transport urbain à Casablanca (RATC), a connu l'arrivée de quatre sociétés en 1985, 12 en 1987, puis M'dina Bus en novembre 2004. Les autres sociétés à l'exception de M'dina Bus sont liées par des conventions d'exploitation approuvées en octobre 1999 pour une durée de 10 ans. Elles exploitent 65 lignes et totalisent un parc de 610 bus.
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Face à cette situation, les étudiants ont été obligés de payer le plein tarif pour arriver à leurs établissements.
Contacté à ce sujet, Khalid Chrouate, DG de M'dina bus, a assuré que son entreprise allait renouveler les abonnements des étudiants et lycéens pour le mois de janvier, en attendant d'arriver à un accord avec l'autorité délégante sur ce sujet. Il a indiqué que les tarifs pratiqués actuellement (70 DH pour les étudiants et 60 DH pour les élèves) représentent à peine 25% du coût réel du transport.
Les 75% restants sont intégralement supportés par M'dina Bus pour l'instant, sans aucune contrepartie de la ville. «Nous devons trouver une péréquation entre les lignes à caractère commercial et les lignes du service public, de façon à ce que le bilan global entre les lignes soit bénéficiaire à l'entreprise et non pas l'inverse», nous a t-il déclaré.
Il a également appelé très rapidement à assainir le secteur dans lequel sévit une anarchie sans précédent, notamment sur les lignes à caractère commercial, en raison d'une part de la multiplication des "khattafa" et de l'intrusion sur ces mêmes lignes des grands taxis qui viennent chercher les voyageurs aux arrêts de bus.
«Le nombre de taxis clandestins est en perpétuelle progression et porte atteinte à notre activité», nous a t-il précisé. Et d'ajouter que l'augmentation du prix du ticket prévue en septembre 2007 n'a pas été appliquée comme prévu dans le contrat de gestion déléguée signée avec la ville de Casablanca, du fait que la conjoncture ne le permettait pas, en raison de l'érosion du pouvoir d'achat.
Il est à signaler que M'dina Bus assure, à elle seule, l'ensemble du trafic scolaire sur la wilaya du Grand Casablanca.
Les autres sociétés du transport public ne semblent pas intéressées par cette activité qui apparemment ne rapporte pas gros.
Le nombre d'étudiants qui sont abonnés varie entre 20.000 et 25.000. L'activité universitaire et scolaire représente 20% de l'activité de l'entreprise.
Le rythme du transport augmente de l'ordre de 15% annuels sur l'ensemble du réseau M'dina Bus.
Rappelons que l'entreprise s'est engagée à investir 1.838.584.000 DH sur quinze ans. Ce montant devrait servir à l'acquisition de nouveaux bus (96% du budget) et à l'achat du matériel informatique pour moderniser la gestion de l'entreprise. N
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Lignes en exploitation
Le nombre des lignes du transport urbain en exploitation dans la Région du Grand Casablanca s'élève à 84, sur un réseau de 146 prévues dans le cadre des conventions de concession signées entre les autorités de la ville et les opérateurs du secteur.Ces mêmes conventions stipulent que 126 lignes devraient être exploitées en partage entre la société M'dina Bus et les autres concessionnaires et 20 autres seront exploitées en exclusivité par la société M'dina Bus. La concession du secteur du transport urbain de la ville, exploité jusqu'au mois d'août 1984, exclusivement par la Régie autonome de transport urbain à Casablanca (RATC), a connu l'arrivée de quatre sociétés en 1985, 12 en 1987, puis M'dina Bus en novembre 2004. Les autres sociétés à l'exception de M'dina Bus sont liées par des conventions d'exploitation approuvées en octobre 1999 pour une durée de 10 ans. Elles exploitent 65 lignes et totalisent un parc de 610 bus.
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