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C'est lors d'une réunion tenue samedi que fut élu à la majorité de 15 voix contre 4 Mohamed Benyahya à la tête de la commission préparatoire du congrès dont la date d'organisation est fixée entre le 30 mais et le 1er juin.
Le score est, en lui seul, sans appel. Le rapporteur de la commission d'évaluation des élections du 7 septembre a été élu haut la main lors d'une séance à huis clos, face à un homme réputé proche de l'ancien premier secrétaire du parti, Mohamed Lakhsassi. L'élection de M. Benyahya, à la tête de la commission préparatoire tranche, estime un membre de cette institution, avec la gestion passée du parti et s'inscrit en droite ligne dans l'élan de réforme que veulent insuffler les socialistes à leur formation. « L'élection de M. Benyahya à la tête de la commission est un message », estime, Hassan Tarek, ancien secrétaire général de la jeunesse USFP.
« Elle représente à la fois une rupture avec le passé, une volonté du renouveau et une option pour la réforme », ajoute ce membre de la commission préparatoire. L'élection de l'ancien député de Rabat qui a appelé dès les premiers jours de la crise qui s'est déclanchée au sein de l'USFP à un congrès ordinaire, est « une volonté de faire de ce congrès une occasion de refonte et de reconstruction du parti », ajoute l'ancien secrétaire général de la Chabiba. Et « M. Benyahya incarne à la foi la volonté de réforme et du renouveau », affirme M. Tarek.
Lors de cette réunion élective, tous les dirigeants des sous-commissions auxquels revient d'élire la direction de la commission préparatoire ont répondu présent, sauf El Maâti Souhail. Cette réunion a vu également la participation en qualité d'observateurs de trois membres du Bureau politique, Abdelouahed Radi, Abdelkader Bayna et Fatima Belmoudden. A noter que malgré cette présence, la commission travaille néanmoins en toute indépendance du Bureau politique. Ce qui fait dire à nombre d'observateurs de la scène politique de l'USFP qu'elle dispose aujourd'hui d'une direction à deux têtes. Rien de plus faux, tranche Hassan Tarek.
La direction collégiale incarnée par le Bureau politique se charge de la gestion quotidienne de cette phase que vit actuellement le parti alors que la commission préparatoire a pour tâche une mission précise qui est celle de la préparation du 8e congrès. « Il n'y a aucune interférence des compétences des deux institutions », explique M. Tarek.Par ailleurs, si la mise en place des instances dirigeantes de la commission préparatoire a pris un peu de temps, cela ne retarde pas pour le moins les préparatifs de la prochaine grand-messe des socialistes. Les différentes sous-commissions sont actuellement à mi-chemin de leur action, affirme un responsable du parti. La plate-forme du prochain congrès, les différents rapports sont presque finalisés. « Il ne manque plus que les notes de synthèse », affirme ce membre de la commission. Seul le côté pratique, c'est-à-dire la logistique, n'a pas encore été abordé, souligne-t-on. Ce qui fait dire à ce dirigeant du parti que contrairement à ce que veut la rumeur, le congrès aura bel et bien lieu dans les délais fixés. Pour l'heure, la sous-commission concernée devrait se pencher sur la préparation des listes des congressistes.
Là encore, la commission préparatoire a voulu s'inscrire dans une rupture avec le passé. Les listes des congressistes seront établies selon les résultats des élections législatives de 2002 et de 2007. Exit donc le choix des congressistes selon la méthode traditionnelle basée sur le nombre des cartes vendues. La décision n'a pas encore été entérinée par le Conseil national. Mais, « elle est presque acquise », souligne un membre du parlement de l'USFP. En outre et pour ce qui est des 35 membres de la commission préparatoire qui ne siègent pas au sein du Conseil national, les instances concernées n'ont pas encore tranché. Le Bureau politique se chargera d'établir, sous peu, une liste de candidats que la commission devrait avaliser. A rappeler pour ces 35 sièges destinés aux cadres du parti qui n'ont pas eu la chance d'être élus au Conseil national, le Bureau politique a déjà reçu plus de 150 candidatures. Aucune grille de critère n'a été établie pour les désigner, mais les cadres seront choisis selon leurs compétences et l'aura qu'ils exercent dans leurs régions respectives.
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Le but étant que chaque région soit représentée en fonction du véritable impact du parti et de son ouverture sur la société. Cette méthode devrait permettre également d'éviter le gonflement frauduleux des listes des congressistes pour faire pencher la balance d'une partie au détriment d'une autre. En effet, leur 8e congrès, les socialistes le veulent clean et démocratique.
Le score est, en lui seul, sans appel. Le rapporteur de la commission d'évaluation des élections du 7 septembre a été élu haut la main lors d'une séance à huis clos, face à un homme réputé proche de l'ancien premier secrétaire du parti, Mohamed Lakhsassi. L'élection de M. Benyahya, à la tête de la commission préparatoire tranche, estime un membre de cette institution, avec la gestion passée du parti et s'inscrit en droite ligne dans l'élan de réforme que veulent insuffler les socialistes à leur formation. « L'élection de M. Benyahya à la tête de la commission est un message », estime, Hassan Tarek, ancien secrétaire général de la jeunesse USFP.
« Elle représente à la fois une rupture avec le passé, une volonté du renouveau et une option pour la réforme », ajoute ce membre de la commission préparatoire. L'élection de l'ancien député de Rabat qui a appelé dès les premiers jours de la crise qui s'est déclanchée au sein de l'USFP à un congrès ordinaire, est « une volonté de faire de ce congrès une occasion de refonte et de reconstruction du parti », ajoute l'ancien secrétaire général de la Chabiba. Et « M. Benyahya incarne à la foi la volonté de réforme et du renouveau », affirme M. Tarek.
Lors de cette réunion élective, tous les dirigeants des sous-commissions auxquels revient d'élire la direction de la commission préparatoire ont répondu présent, sauf El Maâti Souhail. Cette réunion a vu également la participation en qualité d'observateurs de trois membres du Bureau politique, Abdelouahed Radi, Abdelkader Bayna et Fatima Belmoudden. A noter que malgré cette présence, la commission travaille néanmoins en toute indépendance du Bureau politique. Ce qui fait dire à nombre d'observateurs de la scène politique de l'USFP qu'elle dispose aujourd'hui d'une direction à deux têtes. Rien de plus faux, tranche Hassan Tarek.
La direction collégiale incarnée par le Bureau politique se charge de la gestion quotidienne de cette phase que vit actuellement le parti alors que la commission préparatoire a pour tâche une mission précise qui est celle de la préparation du 8e congrès. « Il n'y a aucune interférence des compétences des deux institutions », explique M. Tarek.Par ailleurs, si la mise en place des instances dirigeantes de la commission préparatoire a pris un peu de temps, cela ne retarde pas pour le moins les préparatifs de la prochaine grand-messe des socialistes. Les différentes sous-commissions sont actuellement à mi-chemin de leur action, affirme un responsable du parti. La plate-forme du prochain congrès, les différents rapports sont presque finalisés. « Il ne manque plus que les notes de synthèse », affirme ce membre de la commission. Seul le côté pratique, c'est-à-dire la logistique, n'a pas encore été abordé, souligne-t-on. Ce qui fait dire à ce dirigeant du parti que contrairement à ce que veut la rumeur, le congrès aura bel et bien lieu dans les délais fixés. Pour l'heure, la sous-commission concernée devrait se pencher sur la préparation des listes des congressistes.
Là encore, la commission préparatoire a voulu s'inscrire dans une rupture avec le passé. Les listes des congressistes seront établies selon les résultats des élections législatives de 2002 et de 2007. Exit donc le choix des congressistes selon la méthode traditionnelle basée sur le nombre des cartes vendues. La décision n'a pas encore été entérinée par le Conseil national. Mais, « elle est presque acquise », souligne un membre du parlement de l'USFP. En outre et pour ce qui est des 35 membres de la commission préparatoire qui ne siègent pas au sein du Conseil national, les instances concernées n'ont pas encore tranché. Le Bureau politique se chargera d'établir, sous peu, une liste de candidats que la commission devrait avaliser. A rappeler pour ces 35 sièges destinés aux cadres du parti qui n'ont pas eu la chance d'être élus au Conseil national, le Bureau politique a déjà reçu plus de 150 candidatures. Aucune grille de critère n'a été établie pour les désigner, mais les cadres seront choisis selon leurs compétences et l'aura qu'ils exercent dans leurs régions respectives.
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Mode d'emploi
Le 8e congrès de l'USFP verra la participation de 1 300 congressistes. 500 seront désignés es qualité. Il s'agit en l'occurrence des membres de la commission préparatoire, du Conseil national et du Bureau politique qui y participent d'office. Les 800 restant seront choisis parmi les militants de base inscrits aux bureaux locaux à travers les régions du Royaume. La sélection des congressistes se fera cette année sur la base des résultats des élections législatives de 2002 et de 2007.Le but étant que chaque région soit représentée en fonction du véritable impact du parti et de son ouverture sur la société. Cette méthode devrait permettre également d'éviter le gonflement frauduleux des listes des congressistes pour faire pencher la balance d'une partie au détriment d'une autre. En effet, leur 8e congrès, les socialistes le veulent clean et démocratique.
