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Le nouveau directeur a bien voulu répondre aux questions du journal "Le Matin".
Le Matin : Est-ce que vous venez au Maroc pour la première fois ?
Luis Moratinos : En 1984, lorsque le ministre Moratinos était nommé à l'ambassade d'Espagne à Rabat, j'occupais déjà le poste de responsable administratif à l'ambassade de Bagdad. J'avais donc le plaisir de découvrir pour la première fois les villes de Fès, Marrakech et Rabat lors d'une visite touristique en famille.
Est-ce que la nomination d'un directeur à Tétouan ne suppose aucun changement pour le responsable de Cervantès de Tanger ?
Nommer un directeur au Cervantes de Tétouan c'est rétablir la situation du vide durant les deux dernières années lorsque le directeur de Tanger assumait les deux tâches. Aussi bien le siège central de Madrid que moi-même nous croyons que Tétouan mérite cette attention vue sa particularité socio-économique, culturelle et politique. Donc la ville de Tétouan a le droit d'avoir un directeur selon les règles de l'art.
Quelle a été votre carrière professionnelle ?
Je suis économiste et expert dans la gestion de la culture et du développement. Lauréat de l'Université Compluntense de Madrid. J'ai assumé plusieurs responsabilités comme conseiller à l'ambassade d'Espagne à Bagdad (1982-1987), attaché consulaire et culturel au consulat général d'Istanbul (1987-1996), coordinateur adjoint à la coopération à l'ambassade de Luanda (Angola : 1999-2001), coordinateur adjoint à la coopération à l'ambassade d'Espagne à Sarajevo (Bosnie : 2001-2002), directeur de l'Institut Cervantes au Caire et Alexandrie (2002-2006) directeur de l'Institut Cervantes de Salvador de Bahia et Recife (Brésil: 2006-2008) et à partir du premier janvier 2009 je suis nommé directeur de l'Institut Cervantes de Tétouan.
Depuis quand les Instituts Cervantès sont présents au Maroc ?
Depuis 1991 lorsque le gouvernement espagnol a décidé de rebaptiser les anciens centres culturels Instituts Cervantès. Mais ces centres culturels ont été créés juste après l'Indépendance du Maroc.
Et les programmes annuels et cours de la langue espagnole ?
En 2008, plus de trois mille étudiants (tout âge confondu) se sont inscrits pour décrocher le « Diplôme Espagnol comme langue étrangère » (DELE) considéré comme un diplôme qui reconnaît universellement les connaissances de la langue espagnole, tels que les DALF et DELF de France. Grâce à cette grande inscription, le centre de Tétouan occupe actuellement la 8e place de tous les Instituts Cervantes du monde et 2e au Maroc après Casablanca.
Nous avons aussi une bibliothèque qui renferme plus de 25.000 ouvrages et est dotée de tout ce qui a été écrit par la presse au temps du protectorat.
Quelles sont les autres activités ?
Nous supervisons plusieurs activités que nous programmons en parallèle avec l'Institut Cervantes de Tanger. Je rappelle notre participation aux semaines du film européen, au festival international du cinéma méditerranéen, au festival de la musique baroque, au festival du luth, voies féminines, festival de la musique andalouse de Chefchaouen…Aussi nous participons aux semaines culturelles, le printemps des gravures avec ateliers, conférences, expositions et au festival «Dos Orillas» ou «Deux Rives» du théâtre prévu à la fin de l'année.
Le Matin : Est-ce que vous venez au Maroc pour la première fois ?
Luis Moratinos : En 1984, lorsque le ministre Moratinos était nommé à l'ambassade d'Espagne à Rabat, j'occupais déjà le poste de responsable administratif à l'ambassade de Bagdad. J'avais donc le plaisir de découvrir pour la première fois les villes de Fès, Marrakech et Rabat lors d'une visite touristique en famille.
Est-ce que la nomination d'un directeur à Tétouan ne suppose aucun changement pour le responsable de Cervantès de Tanger ?
Nommer un directeur au Cervantes de Tétouan c'est rétablir la situation du vide durant les deux dernières années lorsque le directeur de Tanger assumait les deux tâches. Aussi bien le siège central de Madrid que moi-même nous croyons que Tétouan mérite cette attention vue sa particularité socio-économique, culturelle et politique. Donc la ville de Tétouan a le droit d'avoir un directeur selon les règles de l'art.
Quelle a été votre carrière professionnelle ?
Je suis économiste et expert dans la gestion de la culture et du développement. Lauréat de l'Université Compluntense de Madrid. J'ai assumé plusieurs responsabilités comme conseiller à l'ambassade d'Espagne à Bagdad (1982-1987), attaché consulaire et culturel au consulat général d'Istanbul (1987-1996), coordinateur adjoint à la coopération à l'ambassade de Luanda (Angola : 1999-2001), coordinateur adjoint à la coopération à l'ambassade d'Espagne à Sarajevo (Bosnie : 2001-2002), directeur de l'Institut Cervantes au Caire et Alexandrie (2002-2006) directeur de l'Institut Cervantes de Salvador de Bahia et Recife (Brésil: 2006-2008) et à partir du premier janvier 2009 je suis nommé directeur de l'Institut Cervantes de Tétouan.
Depuis quand les Instituts Cervantès sont présents au Maroc ?
Depuis 1991 lorsque le gouvernement espagnol a décidé de rebaptiser les anciens centres culturels Instituts Cervantès. Mais ces centres culturels ont été créés juste après l'Indépendance du Maroc.
Et les programmes annuels et cours de la langue espagnole ?
En 2008, plus de trois mille étudiants (tout âge confondu) se sont inscrits pour décrocher le « Diplôme Espagnol comme langue étrangère » (DELE) considéré comme un diplôme qui reconnaît universellement les connaissances de la langue espagnole, tels que les DALF et DELF de France. Grâce à cette grande inscription, le centre de Tétouan occupe actuellement la 8e place de tous les Instituts Cervantes du monde et 2e au Maroc après Casablanca.
Nous avons aussi une bibliothèque qui renferme plus de 25.000 ouvrages et est dotée de tout ce qui a été écrit par la presse au temps du protectorat.
Quelles sont les autres activités ?
Nous supervisons plusieurs activités que nous programmons en parallèle avec l'Institut Cervantes de Tanger. Je rappelle notre participation aux semaines du film européen, au festival international du cinéma méditerranéen, au festival de la musique baroque, au festival du luth, voies féminines, festival de la musique andalouse de Chefchaouen…Aussi nous participons aux semaines culturelles, le printemps des gravures avec ateliers, conférences, expositions et au festival «Dos Orillas» ou «Deux Rives» du théâtre prévu à la fin de l'année.
