Tombée de rideau dans l'affaire General Contractor. Le groupe Al Omrane vient d'annoncer qu'il va se substituer à la société CGM pour achever les travaux du projet d'habitat social Al Amal, situé à Tamesna et destiné au relogement de 1500 ménages. Le but étant de préserver les intérêts de toutes les parties. Par ailleurs, et afin de limiter l'ampleur du problème, le holding public a décidé la résiliation des conventions portant sur des terrains affectés et ceux objets de promesses de vente et n'ayant fait l'objet d'aucune ouverture de chantier par General Contractor Maroc.
Et ce n'est pas fini, «le recours à la justice des clients lésés et du groupe Al Omrane demeure une solution envisageable dans le cas de non aboutissement des tentatives en cours aux résultats escomptés», a précisé l'établissement.
Cette décision intervient après que l'actionnaire majoritaire, André Der Krikorian ait cédé ses parts à une société de promotion immobilière présidée par Fathallah Berrada, ex-patron de la Bourse de Casablanca.
Les repreneurs, munis d'une lettre de l'ex-actionnaire, se sont présentés chez Al Omrane, qui n'a pas donné son aval à cette transaction, comme le stipule une clause du contrat public/privé signé entre les deux parties et qui interdit au promoteur la vente de plus de 33% de son capital à une société tierce sans avoir l'approbation du mastodonte public. Malgré ce vice de forme, ce dernier a décidé de rencontrer les nouveaux représentants de CGM et d'examiner leurs propositions afin de débloquer la situation. « Nous nous sommes réunis avec le nouveau comité plusieurs fois et nous avons exigé des garanties suffisantes pour sécuriser les clients et garantir la poursuite des chantiers», nous a confié Nabil Kerdoudi, PDG de Al Omrane Tamesna. Et d'ajouter : « Malheureusement, les garanties juridiques, professionnelles et financières avancées restent insuffisantes». C'est ce qui explique les raisons pour lesquels le groupe Al Omrane n'a pas délivré d'agrément aux repreneurs de ladite société faute de références solides et de moyens financiers et techniques nécessaires pour la poursuite du chantier, précise-t-on.
A rappeler que cette affaire a éclaté suite aux plaintes des clients de General Contractor Maroc du retard observé depuis plus d'un an dans la livraison de leurs logements dont la construction étant à l'arrêt. Notons à cet égard que le groupe Al Omrane avait déjà adressé à ladite société des PV l'incitant à reprendre les travaux et a également tenu des réunions avec les responsables qui n'ont invoqué des problèmes financiers qu'en août dernier.
Le groupe Al Omrane tient à préciser qu'en dehors de CGM, plus de quarante promoteurs qui sont engagés dans des projets à Tamesna respectent le cahier de charges. Une manière de lever les doutes chez les clients qui attendent la livraison de leurs logements. Une chose est sûre, cette affaire remet en cause le sérieux de certains investisseurs étrangers dont les déboires augmentent de jour en jour.
Et ce n'est pas fini, «le recours à la justice des clients lésés et du groupe Al Omrane demeure une solution envisageable dans le cas de non aboutissement des tentatives en cours aux résultats escomptés», a précisé l'établissement.
Cette décision intervient après que l'actionnaire majoritaire, André Der Krikorian ait cédé ses parts à une société de promotion immobilière présidée par Fathallah Berrada, ex-patron de la Bourse de Casablanca.
Les repreneurs, munis d'une lettre de l'ex-actionnaire, se sont présentés chez Al Omrane, qui n'a pas donné son aval à cette transaction, comme le stipule une clause du contrat public/privé signé entre les deux parties et qui interdit au promoteur la vente de plus de 33% de son capital à une société tierce sans avoir l'approbation du mastodonte public. Malgré ce vice de forme, ce dernier a décidé de rencontrer les nouveaux représentants de CGM et d'examiner leurs propositions afin de débloquer la situation. « Nous nous sommes réunis avec le nouveau comité plusieurs fois et nous avons exigé des garanties suffisantes pour sécuriser les clients et garantir la poursuite des chantiers», nous a confié Nabil Kerdoudi, PDG de Al Omrane Tamesna. Et d'ajouter : « Malheureusement, les garanties juridiques, professionnelles et financières avancées restent insuffisantes». C'est ce qui explique les raisons pour lesquels le groupe Al Omrane n'a pas délivré d'agrément aux repreneurs de ladite société faute de références solides et de moyens financiers et techniques nécessaires pour la poursuite du chantier, précise-t-on.
A rappeler que cette affaire a éclaté suite aux plaintes des clients de General Contractor Maroc du retard observé depuis plus d'un an dans la livraison de leurs logements dont la construction étant à l'arrêt. Notons à cet égard que le groupe Al Omrane avait déjà adressé à ladite société des PV l'incitant à reprendre les travaux et a également tenu des réunions avec les responsables qui n'ont invoqué des problèmes financiers qu'en août dernier.
Le groupe Al Omrane tient à préciser qu'en dehors de CGM, plus de quarante promoteurs qui sont engagés dans des projets à Tamesna respectent le cahier de charges. Une manière de lever les doutes chez les clients qui attendent la livraison de leurs logements. Une chose est sûre, cette affaire remet en cause le sérieux de certains investisseurs étrangers dont les déboires augmentent de jour en jour.
