Cette édition a été présidée par Saïd Taghmaoui, acteur marocain né à Villepinte. Taghmaoui a dévoilé sa vocation à travers sa première apparition, en 1994, dans le téléfilm Frères : la roulette rouge d'Olivier Dahan, et a évolué sur la scène mondiale. Ce festival, qui a connu un grand succès, a été organisé, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par l'association l'Initiative culturelle et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, en collaboration avec le Centre cinématographique marocain. Il a traité le thème de l'immigration. D'après Noureddine Sail, directeur du CCM, ce thème est un concept pertinent, moderne et transversal. Selon Driss Moubarik, président de l'AIC, ce thème est doté de la particularité de susciter l'implication d'un grand nombre de gens. Sachant que l'immigration est un phénomène sociétal lié à la vie quotidienne des individus, à travers leur statut socio-économique et à travers les choix politiques et les appartenances identitaires et culturelles. Cette 6e édition, coïncidant cette année avec la commémoration du quatrième anniversaire de la signature de la convention de main-d'œuvre entre le Maroc et les Pays- Bas, a dédié une journée spéciale à l'événement.
A cette occasion, trois films ont été projetés et une table ronde a été organisée, traitant l'immigration dans la télévision et le cinéma hollandais. Et à titre de reconnaissance, l'hommage a été rendu, à la même occasion, à l'animateur et réalisateur de l'émission Passeport à la télévision néerlandaise, de 1974 à 1992, feu Najib Taoujni. Deux grands artistes, ayant beaucoup enrichi le cinéma marocain, et à travers, le cinéma mondial, ont été au rendez-vous.
Il s'agit de Hassan Benjelloun, né le 12 avril 1950 à Settat, scénariste, réalisateur et producteur. Son amour de l'art et du cinéma l'a poussé à partir, en 1980, à Paris pour poursuivre des études de la réalisation au conservatoire libre du cinéma français CLCF. Il s'agit également d'IzzA Genini, la première femme marocaine à avoir réalisé un film documentaire et qui a toujours œuvré pour la mise en relief de la richesse et de la diversité de la culture marocaine. Née, en 1942, à Casablanca, elle rejoint sa famille émigrant en France où elle s'installe et évolue en tant que réalisatrice de documentaires. S'inspirant de sa passion au cinéma et de son amour de la musique, elle produit une série de films, traitant de la richesse musicale et culturelle, baptisée "Maroc, corps et âme".
Les organisateurs du festival, à travers la programmation coup de cœur, ont décidé de rendre hommage à l'artiste et militante ayant déjà présidé la deuxième édition de ce festival. C'est Yamina Benguigui. Cette Algérienne, née à Lille, est élue au conseil de Paris. Elle est aussi adjointe au maire de Paris, chargée des droits de l'Homme et de la lutte contre les discriminations. Benguigui s'est engagée, dans un autre volet, dans le soutien de l'organisation gouvernementale "bibliothèques sans frontières". Dans cette programmation, figure aussi des documentaires de Morad Ait-Habbouche, lauréat de l'IUT de journalisme de Bordeaux, ayant décroché le prix des correspondants de guerre 98 pour un reportage sur la guerre au Congo et le prix Les Yeux d'Or, dans trois éditions (96, 97 et 99) pour des reportages sur la Bosnie et les criminels de guerre.
Aussi, les Gadiris avaient rendez-vous avec un cycle Hassan Skalli, qui a disparu cédant la relève aux artistes évoluant aujourd'hui sur la scène. Le festival a prodigué, ainsi, au public soussi un cocktail de longs métrages, dont Le Silence de Laurna, Dunya et Desie, l'Autre moitié, Dernier maquis, Aide-toi le Ciel t'aidera, Islamour, Où vas-tu Moshé, qui traite l'immigration juive et autres.
Au programme de ce festival aussi une série de documentaires, entre autres, Retrouver Oulad Moumen d'Izza Genini, Mémoire d'un territoire, des Noirs en couleur...
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A cette occasion, trois films ont été projetés et une table ronde a été organisée, traitant l'immigration dans la télévision et le cinéma hollandais. Et à titre de reconnaissance, l'hommage a été rendu, à la même occasion, à l'animateur et réalisateur de l'émission Passeport à la télévision néerlandaise, de 1974 à 1992, feu Najib Taoujni. Deux grands artistes, ayant beaucoup enrichi le cinéma marocain, et à travers, le cinéma mondial, ont été au rendez-vous.
Il s'agit de Hassan Benjelloun, né le 12 avril 1950 à Settat, scénariste, réalisateur et producteur. Son amour de l'art et du cinéma l'a poussé à partir, en 1980, à Paris pour poursuivre des études de la réalisation au conservatoire libre du cinéma français CLCF. Il s'agit également d'IzzA Genini, la première femme marocaine à avoir réalisé un film documentaire et qui a toujours œuvré pour la mise en relief de la richesse et de la diversité de la culture marocaine. Née, en 1942, à Casablanca, elle rejoint sa famille émigrant en France où elle s'installe et évolue en tant que réalisatrice de documentaires. S'inspirant de sa passion au cinéma et de son amour de la musique, elle produit une série de films, traitant de la richesse musicale et culturelle, baptisée "Maroc, corps et âme".
Les organisateurs du festival, à travers la programmation coup de cœur, ont décidé de rendre hommage à l'artiste et militante ayant déjà présidé la deuxième édition de ce festival. C'est Yamina Benguigui. Cette Algérienne, née à Lille, est élue au conseil de Paris. Elle est aussi adjointe au maire de Paris, chargée des droits de l'Homme et de la lutte contre les discriminations. Benguigui s'est engagée, dans un autre volet, dans le soutien de l'organisation gouvernementale "bibliothèques sans frontières". Dans cette programmation, figure aussi des documentaires de Morad Ait-Habbouche, lauréat de l'IUT de journalisme de Bordeaux, ayant décroché le prix des correspondants de guerre 98 pour un reportage sur la guerre au Congo et le prix Les Yeux d'Or, dans trois éditions (96, 97 et 99) pour des reportages sur la Bosnie et les criminels de guerre.
Aussi, les Gadiris avaient rendez-vous avec un cycle Hassan Skalli, qui a disparu cédant la relève aux artistes évoluant aujourd'hui sur la scène. Le festival a prodigué, ainsi, au public soussi un cocktail de longs métrages, dont Le Silence de Laurna, Dunya et Desie, l'Autre moitié, Dernier maquis, Aide-toi le Ciel t'aidera, Islamour, Où vas-tu Moshé, qui traite l'immigration juive et autres.
Au programme de ce festival aussi une série de documentaires, entre autres, Retrouver Oulad Moumen d'Izza Genini, Mémoire d'un territoire, des Noirs en couleur...
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