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Dans un long article consacré à cet ambitieux projet urbanistique, publié dans sa rubrique « Architecture », le journal espagnol « El Pais » écrivait dans sa livraison de samedi dernier que ce projet constitue le plus grand projet de renaissance urbanistique de toute l'histoire du Maroc. L'aménagement de la vallée du Bouregreg qui concerne les villes de Rabat et Salé, deux cités « jumelles et rivales à l'histoire commune, séparées par l'Oued Bouregreg et qui concentrent un million et demi d'habitants » se trouve confronté au défi d'allier authenticité de la culture urbanistique marocaine et urbanisme occidental moderniste, relève la publication.
« El Pais » revient par ailleurs, sur les principales composantes de ce vaste chantier, rappelant que ce dernier y intègre les quatre principales de tout projet urbanistique, à savoir : Loisir, tourisme, culture et écologie.
Ce projet qui a toujours suscité l'intérêt de la presse nationale et internationale, comportera, rappelons-le, six séquences et s'étalera sur une superficie de 6.000 hectares, allant de l'embouchure du Bouregreg au barrage sidi Mohammed Ben Abdallah. Outre Bab Al Bahr et Amouaj, quatre séquences sont projetées. Il s'agit de Kasbat Abi Raqraq, Sahrij al Oued, Al menzeh Al Kabir, Bouhayrat Assouhoul. Les travaux se prolongeront jusqu'à 2016. Toutefois, concernant la première séquence, les travaux avancent à une cadence soutenue. Après la finalisation des oeuvres d'aménagement, les travaux de développement et de construction, à proprement parler, ont été lancées en juin dernier. C'est le Consortium émirati Al Maabar qui se charge du développement de cette séquence qui s'étale de l'estuaire du fleuve Bouregreg au nouveau pont Moulay Al Hassan.
La séquence Bab Al Bahr s'étend sur une superficie d'environ 70 hectares dont les travaux portent sur le développement et le positionnement pérenne d'un ensemble de projets touristiques, immobiliers et de loisirs sur une surface de près de 500.000 m2. L'investissement relatif à ce projet dont les travaux devraient prendre fin d'ici trois à quatre ans se montait à quelque 3.5 milliards de dirhams.
Si le développement de cette séquence par Al Maabar est en cours de réalisation toujours, une grande partie de la rive gauche du Bouregreg a été aménagée et développée et accueille déjà les visiteurs. Il en est ainsi du port de plaisance de Salé et de la marina fluviale au grand bonheur des habitants de Rabat-Salé. Le coût de construction des infrastructures du port de plaisance est de l'ordre de 180 millions de DH et son équipement en appontements flottants est de l'ordre de 18 millions de DH, y compris ceux à réaliser au niveau du chenal d'accès, pour un total de l'ordre de 700 mètres d'appontements flottants.
A terme, elles seront bordées d'espaces de restauration, d'animation et de loisirs, ainsi que d'un front résidentiel et hôtelier adossé à la Cité des Arts et Métiers. Dès la mise en service du nouveau pont Moulay El Hassan en 2010, une extension du port de plaisance sera réalisée sur une superficie de 3 hectares, dont 1,6 pour son plan d'eau. D'une longueur totale de 1,2 kilomètre, les quais et débarcadères de Rabat ont été livrés l'été de 2007. Au final, la rive de Rabat sera équipée de points d'amarrage pour les bateaux de grande taille et abritera des restaurants ainsi que des débarcadères sécurisés pour les barcassiers.
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« El Pais » revient par ailleurs, sur les principales composantes de ce vaste chantier, rappelant que ce dernier y intègre les quatre principales de tout projet urbanistique, à savoir : Loisir, tourisme, culture et écologie.
Ce projet qui a toujours suscité l'intérêt de la presse nationale et internationale, comportera, rappelons-le, six séquences et s'étalera sur une superficie de 6.000 hectares, allant de l'embouchure du Bouregreg au barrage sidi Mohammed Ben Abdallah. Outre Bab Al Bahr et Amouaj, quatre séquences sont projetées. Il s'agit de Kasbat Abi Raqraq, Sahrij al Oued, Al menzeh Al Kabir, Bouhayrat Assouhoul. Les travaux se prolongeront jusqu'à 2016. Toutefois, concernant la première séquence, les travaux avancent à une cadence soutenue. Après la finalisation des oeuvres d'aménagement, les travaux de développement et de construction, à proprement parler, ont été lancées en juin dernier. C'est le Consortium émirati Al Maabar qui se charge du développement de cette séquence qui s'étale de l'estuaire du fleuve Bouregreg au nouveau pont Moulay Al Hassan.
La séquence Bab Al Bahr s'étend sur une superficie d'environ 70 hectares dont les travaux portent sur le développement et le positionnement pérenne d'un ensemble de projets touristiques, immobiliers et de loisirs sur une surface de près de 500.000 m2. L'investissement relatif à ce projet dont les travaux devraient prendre fin d'ici trois à quatre ans se montait à quelque 3.5 milliards de dirhams.
Si le développement de cette séquence par Al Maabar est en cours de réalisation toujours, une grande partie de la rive gauche du Bouregreg a été aménagée et développée et accueille déjà les visiteurs. Il en est ainsi du port de plaisance de Salé et de la marina fluviale au grand bonheur des habitants de Rabat-Salé. Le coût de construction des infrastructures du port de plaisance est de l'ordre de 180 millions de DH et son équipement en appontements flottants est de l'ordre de 18 millions de DH, y compris ceux à réaliser au niveau du chenal d'accès, pour un total de l'ordre de 700 mètres d'appontements flottants.
A terme, elles seront bordées d'espaces de restauration, d'animation et de loisirs, ainsi que d'un front résidentiel et hôtelier adossé à la Cité des Arts et Métiers. Dès la mise en service du nouveau pont Moulay El Hassan en 2010, une extension du port de plaisance sera réalisée sur une superficie de 3 hectares, dont 1,6 pour son plan d'eau. D'une longueur totale de 1,2 kilomètre, les quais et débarcadères de Rabat ont été livrés l'été de 2007. Au final, la rive de Rabat sera équipée de points d'amarrage pour les bateaux de grande taille et abritera des restaurants ainsi que des débarcadères sécurisés pour les barcassiers.
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