«Les exportations marocaines ne jouent pas encore un rôle déterminant dans la croissance économique, au moment où les importations accompagnent la vitalité de la demande intérieure en biens d'équipement, en demi-produits et en produits bruts». En outre, peut-on lire dans une note accompagnant le projet de Loi de finances 2010, «les accords de libre-échange n'ont pas encore profité aux exportations avec le maintien de la concentration sur l'UE, malgré les efforts de diversification vers d'autres marchés. Ainsi, l'impact sur les réserves de change se fait de plus en plus ressentir avec notamment ses implications sur l'assèchement des liquidités bancaires et le renchérissement du financement de l'économie.
Toutefois, il convient de relever l'atténuation du rythme des baisses observées au cours des premiers mois de l'année 2009 pour l'ensemble des secteurs touchés par la crise. Ainsi, outre l'atténuation remarquable pour le cas des transferts et du tourisme passant d'une moyenne de 18% au début de l'année à un niveau oscillant aux alentours de 10% à fin août, l'atténuation a concerné également les secteurs industriels exportateurs avec des niveaux différenciés. A ce titre, la branche du textile-habillement, qui constituait au lendemain du déclenchement de la crise une préoccupation majeure, eu égard à son poids en termes d'exportation et surtout d'emploi, a vu sa situation se redresser au cours de ces derniers mois.
Le même rapport indique que la perte cumulée du secteur, à fin août, n'a pas dépassé 346 MDH contre 2,2 MMDH pour l'automobile et 1,35 MMDH pour l'électronique. Les signes de reprise ont été, également, appréhendés à travers la composante «perte d'emploi».En effet, les données de la CNSS permettent de constater une baisse du rythme de perte d'emploi au niveau du textile-habillement (7,5% en juillet contre 10% en avril), l'automobile (7,6% en juillet contre 14,8% en mai)… Il a été mis en exergue l'efficacité de la mesure de sauvegarde de l'emploi qui a porté sur un effectif de 80.000 à 90.000 emplois pour un coût global de 200 MDH. Une analyse de la CNSS a permis de constater que les pertes d'emploi au niveau des entreprises n'ayant pas recouru aux mesures de soutien ont dépassé 13%. Une reprise des exportations de l'OCP aux mois de juillet et d'août, a porté le taux de réalisation du chiffre d'affaires prévisionnel de 2009 à 75%.
Des incertitudes sur l'évolution de la conjoncture au cours du 4e trimestre 2009 restent posées, elles s'expliquent notamment par le faible recours des principaux clients à la reconstitution des stocks. Pour le bouclage de l'année 2009, l'Office prévoit un chiffre d'affaires à l'export se situant aux alentours de 20 MMDH, soit le même niveau réalisé en 2007. Ces évolutions se traduiront par une amélioration également des avoirs extérieurs de Bank Al-Maghrib auxquels il faudrait ajouter un renforcement des avoirs en DTS de BAM de près de 5,5 MMDH en septembre 2009, suite aux résolutions prises lors des sommets des pays du G20 qui ont permis au FMI de renforcer ses capacités d'intervention et de procéder à la distribution d'allocations générale et spéciale en faveur des pays membres. Face à cette situation, il paraît d'une extrême importance d'accélérer l'opérationnalisation des différents plans sectoriels et d'élaborer des mesures de nature à soutenir les exportations, à impulser davantage le secteur touristique et à attirer les investissements étrangers. Ces mesures pourront ainsi préserver notre équilibre extérieur et consolider nos réserves de changes à même de faire face aux besoins croissants d'importations accompagnant la dynamique en marche et la construction du Maroc Nouveau.
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Toutefois, il convient de relever l'atténuation du rythme des baisses observées au cours des premiers mois de l'année 2009 pour l'ensemble des secteurs touchés par la crise. Ainsi, outre l'atténuation remarquable pour le cas des transferts et du tourisme passant d'une moyenne de 18% au début de l'année à un niveau oscillant aux alentours de 10% à fin août, l'atténuation a concerné également les secteurs industriels exportateurs avec des niveaux différenciés. A ce titre, la branche du textile-habillement, qui constituait au lendemain du déclenchement de la crise une préoccupation majeure, eu égard à son poids en termes d'exportation et surtout d'emploi, a vu sa situation se redresser au cours de ces derniers mois.
Le même rapport indique que la perte cumulée du secteur, à fin août, n'a pas dépassé 346 MDH contre 2,2 MMDH pour l'automobile et 1,35 MMDH pour l'électronique. Les signes de reprise ont été, également, appréhendés à travers la composante «perte d'emploi».En effet, les données de la CNSS permettent de constater une baisse du rythme de perte d'emploi au niveau du textile-habillement (7,5% en juillet contre 10% en avril), l'automobile (7,6% en juillet contre 14,8% en mai)… Il a été mis en exergue l'efficacité de la mesure de sauvegarde de l'emploi qui a porté sur un effectif de 80.000 à 90.000 emplois pour un coût global de 200 MDH. Une analyse de la CNSS a permis de constater que les pertes d'emploi au niveau des entreprises n'ayant pas recouru aux mesures de soutien ont dépassé 13%. Une reprise des exportations de l'OCP aux mois de juillet et d'août, a porté le taux de réalisation du chiffre d'affaires prévisionnel de 2009 à 75%.
Des incertitudes sur l'évolution de la conjoncture au cours du 4e trimestre 2009 restent posées, elles s'expliquent notamment par le faible recours des principaux clients à la reconstitution des stocks. Pour le bouclage de l'année 2009, l'Office prévoit un chiffre d'affaires à l'export se situant aux alentours de 20 MMDH, soit le même niveau réalisé en 2007. Ces évolutions se traduiront par une amélioration également des avoirs extérieurs de Bank Al-Maghrib auxquels il faudrait ajouter un renforcement des avoirs en DTS de BAM de près de 5,5 MMDH en septembre 2009, suite aux résolutions prises lors des sommets des pays du G20 qui ont permis au FMI de renforcer ses capacités d'intervention et de procéder à la distribution d'allocations générale et spéciale en faveur des pays membres. Face à cette situation, il paraît d'une extrême importance d'accélérer l'opérationnalisation des différents plans sectoriels et d'élaborer des mesures de nature à soutenir les exportations, à impulser davantage le secteur touristique et à attirer les investissements étrangers. Ces mesures pourront ainsi préserver notre équilibre extérieur et consolider nos réserves de changes à même de faire face aux besoins croissants d'importations accompagnant la dynamique en marche et la construction du Maroc Nouveau.
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