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Lumière sur Ouled Saleh 2

Confirmée comme pôle d'investissement et de main-d'œuvre qualifiée, Casablanca reçoit l'implantation, d'un nouveau parc industriel, situé à Ouled Saleh.
Véritable niche d'entrepreneurs, ce parc regroupera 200 entreprises, il participera, de la sorte, à la création de 8.000 emplois directs.

Lumière sur Ouled Saleh 2
D'un coût de 149 MDH, le deuxième parc industriel de la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc, s'étalera sur 32 ha.

En effet, la réussite du premier parc industriel à Bouskoura a encouragé la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM), à initier un deuxième projet à Ouled Saleh en partenariat avec l'Etat marocain. Ainsi, le nouveau parc se situe en prolongement de la zone industrielle d'Ouled Saleh déjà existante. Les bénéficiaires des lots et des bâtiments ne seront pas les propriétaires, mais disposeront d'un droit de jouissance en tant que locataires. «La particularité de ce projet c'est qu'il comprendra en plus des terrains industriels, des bâtiments prêts à l'emploi. Lors de notre première expérience à Bouskoura, nous avions reçu beaucoup de demandes dans ce sens», éclaircit Mounir Benyahya, directeur du parc industriel de Bouskoura.

Par conséquent, un ensemble de prestations sera également mis à la disposition des industriels et de leurs personnels. Le parc de Ouled Saleh comprendra, également, un restaurant, une agence bancaire, un centre de formation, une pharmacie, des bureaux de services variés. Mounir Benyahya, explique dans ce cadre «nous avons décidé de reprendre le même modèle que celui du parc de Bouskoura puisque les investisseurs de la place en sont satisfaits.
Moderne, équipé et sécurisé, tels sont les atouts de la réussite de notre projet». L'Etat participe au projet avec une somme de 26 MDH, qui va être consacrée à l'équipement hors site. Par ailleurs, la CFCIM va participer avec 13 MDH réservés au foncier. Les 110 MDH restants seront investis par la société en charge de la gestion et de l'exploitation du site. Quant aux objectifs, ils nécessitent un investissement total de 3 MMDH.

De plus, la réalisation de ce parc permettra également la production d'un flux financier important pour la commune d'Ouled Saleh, produit grâce aux taxes payées par les industriels et par les dividendes perçues. A une date, très proche, le nouveau parc a enregistré un nombre de demandes très important. La Chambre française de commerce et d'industrie a accueilli 80% des manifestations d'intérêt. Celle-ci n'a pas eu besoin de faire de la publicité pour attirer les investisseurs nationaux ou étrangers.

La réussite du premier site a suffi pour les convaincre.
Rappelons que la convention qui a permis cette coopération entre l'Etat marocain et CFCIM, a été signée le 11 décembre 2006 à Paris, en marge de la rencontre maroco-française de haut niveau. Il est à souligner que la CFCIM a déjà aménagé le parc industriel de Bouskoura qui a connu un franc succès, puisque l'ensemble des lots a été commercialisé à 100%.
Ce parc est basé sur le système de la location des terrains pour une longue période (17 ans), reconductible tacitement pour une durée de 9 ans au gré du preneur.

En effet, 40% des entreprises accueillies au parc sont de capitaux étrangers.
L'idée de création d'un parc industriel nouvelle génération remonte à 1999, lorsqu'une convention de partenariat pour l'aménagement, la promotion, la commercialisation du site a été conclue entre le gouvernement marocain, la commune de Bouskoura et la CFCIM, ceci dans le souci de réduire le poids du foncier pour les investisseurs potentiels, notamment étrangers.

Un diapason

Casablanca est le principal foyer industriel au Maroc. Avec 52% des unités de production, 61% des emplois industriels permanents et 51% des investissements industriels, elle dépasse toutes les autres villes du Royaume. Pourtant, elle reste sous-exploitée.
Une enquête réalisée sur les entreprises existantes a révélé que 50% des décideurs souhaitent disposer de terrains ou locaux industriels pour développer leurs activités ou pour créer de nouvelles unités.

Le choix de la région de Nouasseur est motivé par sa proximité de l'aéroport et son possible connexion avec le réseau autoroutier et ferroviaire Nouasseur-Casablanca-Rabat. Les projets d'urbanisation des communes avoisinantes: Pôle urbain de Nouasseur, Daroua, Bouskoura, Mediouna, Lissasfa et Berrechid permettront à la population d'avoir des emplois proches.

Un diapason

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