Chaque mot de «Song. Le chant de la rivière» se présente comme une revanche sur le sort, sur la négligence, le mépris et la pitié hypocrite d'une société qui n'arrive toujours pas à accepter la différence. Celle de Driss Kadiri serait le fait de naître un jour de février 1957 avec des pieds-bots. Dès le début de ce carnet de voyage, impossible de ne pas remarquer cette grande amertume qui a marqué ses jeunes années. «Que de déceptions» titre la première partie racontant son enfance difficile, sa scolarité irrégulière, ses échecs et ses désillusions insoutenables.
Phrases saccadées, ton acerbe, mots frôlant la maladresse… le lecteur revit avec l'auteur sa détresse sous le regard pesant et impitoyable des gens qui l'entourent. Trop affecté par cette attitude intolérante, Kadiri nous livre le fond de la pensée d'un handicapé meurtri dans son amour propre, déçu profondément d'une société invalide humainement parlant. Pour fuir sa condition de «sous-citoyen», l'auteur nous raconte comment il va tenter par tous les moyens de se confirmer comme acteur actif dans la société et surtout comme être humain à part entière ! Son désarroi, il l'exprime à travers des questions existentielles parsemant la totalité de son récit.
«Je ne savais pas ce que voulait dire le mot handicapé pour les gens normaux. Sommes-nous des êtres humains à part entière ou de simples sujets de curiosité ?», écrit-il dans un sursaut de dépit. La réponse, le jeune handicapé va essayer de l'apporter par un voyage à travers le monde. Pour lui, devenir un globe-trotter serait la meilleure façon de déjouer la marginalisation, de crier haut sa rage de vivre et surtout de passer un message d'espoir à ses semblables dans le monde entier. Sa décision prise malgré le scepticisme de ses proches, Driss Kadiri en fera de ce voyage à travers le monde, sur une bicyclette, une belle confirmation de soi.
Douleur, défi, courage, espoir, fierté… c'est tout un spectre d'émotions aussi fortes les unes que les autres qu'on peut vivre avec l'auteur à travers les trois parties du livre. Après les premières déceptions, c'est «La rage de vaincre» qui l'emporte avant de trouver cette paix tant espérée grâce à «Une légende presque réelle». L'amour d'une belle Vietnamienne aveugle serait le cadeau de l'espoir que la vie offre en compensation à notre globe-trotter poète.
Phrases saccadées, ton acerbe, mots frôlant la maladresse… le lecteur revit avec l'auteur sa détresse sous le regard pesant et impitoyable des gens qui l'entourent. Trop affecté par cette attitude intolérante, Kadiri nous livre le fond de la pensée d'un handicapé meurtri dans son amour propre, déçu profondément d'une société invalide humainement parlant. Pour fuir sa condition de «sous-citoyen», l'auteur nous raconte comment il va tenter par tous les moyens de se confirmer comme acteur actif dans la société et surtout comme être humain à part entière ! Son désarroi, il l'exprime à travers des questions existentielles parsemant la totalité de son récit.
«Je ne savais pas ce que voulait dire le mot handicapé pour les gens normaux. Sommes-nous des êtres humains à part entière ou de simples sujets de curiosité ?», écrit-il dans un sursaut de dépit. La réponse, le jeune handicapé va essayer de l'apporter par un voyage à travers le monde. Pour lui, devenir un globe-trotter serait la meilleure façon de déjouer la marginalisation, de crier haut sa rage de vivre et surtout de passer un message d'espoir à ses semblables dans le monde entier. Sa décision prise malgré le scepticisme de ses proches, Driss Kadiri en fera de ce voyage à travers le monde, sur une bicyclette, une belle confirmation de soi.
Douleur, défi, courage, espoir, fierté… c'est tout un spectre d'émotions aussi fortes les unes que les autres qu'on peut vivre avec l'auteur à travers les trois parties du livre. Après les premières déceptions, c'est «La rage de vaincre» qui l'emporte avant de trouver cette paix tant espérée grâce à «Une légende presque réelle». L'amour d'une belle Vietnamienne aveugle serait le cadeau de l'espoir que la vie offre en compensation à notre globe-trotter poète.
