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Biennale des théâtres du monde

Des ambassadeurs, le secrétaire général de la Culture, des artistes toutes disciplines confondues et un large public.

Biennale des théâtres du monde
Tous étaient là pour assister à la cérémonie d'ouverture d'un événement tant attendu par les hommes et femmes du théâtre. Il s'agit de la Biennale internationale des théâtres du monde (BITM) regroupant pour sa première édition dix pays dans 75 représentations qui seront en tournée, jusqu'au 27 mars, à travers 13 villes marocaines, notamment Rabat, Casablanca, Mohammedia, Marrakech, El Jadida, Fès, Meknès, Tiznit, Kasbet Tadla, Kalâat Meggouna et Zagoura puis les provinces de Khmiss Zmamra et Moulay Driss Zerhoune.
«Le but de cette tournée constitue une opportunité pour promouvoir le théâtre un peu partout au Maroc et établir un pont de communication avec les régions lointaines. C'est la seule manière de contrecarrer cette crise, dont on n'arrête pas de parler, concernant le théâtre marocain, surtout que nous avons des salles qui peuvent accueillir des troupes aussi bien marocaines qu'étrangères. Cette grande rencontre permettra, aussi, au public marocain et aux professionnels locaux de découvrir le niveau de développement de la pratique théâtrale dans le monde», souligne Abdellatif Nassib El Mesnaoui, directeur du TNMV et président fondateur de la BITM.

Et d'ajouter que la création de cette biennale participe à l'ouverture au monde et fait partie de la stratégie d'évolution et de modernisation de cette institution. «Une stratégie qui a pour but d'ouvrir la scène du Théâtre national Mohammed V à des artistes connus et inconnus pour offrir au public une grande diversité artistique avec une programmation ambitieuse et de qualité, pouvant placer notre théâtre parmi tous les professionnels de cet art vivant
dans ses multiples genres, incluant aussi bien danse, musique, théâtre de doigts, cirque que d'autres performances théâtrales». Cette cérémonie a été marquée par les hommages rendus à quelques symboles des théâtres national, arabe et international. Des noms célèbres qui constituent la mémoire d'un peuple et restent les leaders représentatifs de leur pays.

Ces grandes figures furent très émues par «ce geste de tendresse et ce moment joyeux offert par le Maroc qui nous encourage à nous serrer davantage les coudes pour pérenniser cette chaîne méditerranéenne de théâtre», a souligné Richard Martin, du Théâtre Torsqui de Marseille et l'un des consacrés de cette édition, tout comme Izzat Al Alayli, Rachouane Taoufiq et Chérif Abdellatif du Théâtre national égyptien, Mohamed Bengattaf du Théâtre national algérien, Ahmed Al Hadil du Festival du théâtre saoudien, José Monléon de l'Institut international du théâtre méditerranéen espagnol et Maorisio Scapparo de la Biennale internationale de Venise, qui ont loué cette manifestation, vu sa portée culturelle et artistique pour instaurer un message d'amour, de dialogue et de communication. Plusieurs célébrités marocaines ont pris part à ces moments de consécration, notamment Ahmed Taib El Alej, Abdellah Cheqroun, Amina Rachid, Mohamed Hassan Al Joundi, Mohamed Al Jem, Fatéma Benméziane, Abdelkader El Badaoui, Abderrazzak Al Badaoui, Aïcha Sajid, Souad Hanioui, Naima Lamcherqi, Abderrahmane Al Khiat, Abdelkrim Berrechid, Mohamed Said Afifi et Abdelhaq Zérouali, dont les paroles n'ont fait que gratifier davantage cette initiative qui rend hommage à tous les hommes du théâtre et redore le blason du "père des arts", puis constitue une belle prouesse pour les générations futures.
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Musique et de cinéma

La cérémonie d'ouverture de la première édition de la BITM a été suivie par le spectacle français du ciné-concert «Fatma» de la compagnie Laoun Sharki, prenant pour thème le côté légendaire des chansons d'Oum Kaltoum avec de nouveaux arrangements musicaux inspirés des musiques perse, othomane, andalouse et jazz occidental. Ce ciné-concert présente, aussi, quelques séquences du film «Fatma», dont le premier rôle a été confié à la Diva Oum Kaltoum. Les organisateurs ont choisi d'ouvrir la Biennale par cette superbe représentation, du fait de son aspect cérémonial où la musique joint l'interprétation cinématographique dans une parfaite symbiose.
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