Connexion
Les yeux sont de plus en plus braqués vers une composante qui joue un rôle important dans l'encadrement de la société. Il s'agit des ouléma auxquels les pouvoirs publics accordent un considérable intérêt. C'est dans ce cadre que des structures locales de ouléma sont en cours d'installation depuis le mois de mars dernier. Sur instructions royales, le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq, sillonne les différentes villes du Royaume afin de présider, personnellement, les cérémonies d'installation des présidents et membres des conseils locaux des ouléma.
Dans le cadre de cette opération, visant une nouvelle étape dans la gestion de la chose religieuse, le nombre des conseils locaux des ouléma est passé à plus de 70. Les derniers conseils des ouléma installés sont ceux de Tanger Asillah et de Sidi Kacem, dont les cérémonies d'installation ont été présidées, avant-hier, par le ministre des Habous et des Affaires Islamiques. Cette restructuration des instances des ouléma fait partie de la refonte du champ religieux marocain. Réforme relancée depuis l'important discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 26 ramadan dernier à Tétouan.
C'est dans ce discours que le Souverain avait annoncé le redéploiement et la généralisation des conseils locaux des ouléma dans les différentes provinces et préfectures du Royaume. Cette décision historique, selon le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq, « a marqué une nouvelle phase en matière de bonne gestion et d'encadrement de la chose religieuse et de la consécration du travail de proximité nécessaire dans ce domaine ». Le rôle des ouléma sur le plan local est indéniable vu la place qu'ils ont en étant les dépositaires d'une mission et d'un message. Et ce, principalement dans le cadre du paysage des acteurs intellectuels, politiques et sociaux notamment dans la situation marquée par une continuelle évolution de la société.
Leur rôle devient plus crucial vu l'intrusion via les chaînes satellitaires, l'Internet, le flux des pensées en général… de nouvelles idées qui risquent de porter atteinte au rite malékite considéré comme la référence religieuse au Maroc. En effet, Ahmed Toufiq, qui s'exprimait, avant-hier, à l'occasion de l'installation du conseil local de Tanger Assilah a souligné la teneur du message royal adressé aux ouléma et qui met l'accent sur la consolidation des constantes religieuses à savoir la doctrine Acharite, le rite malékite et Imarate Al Mouminine. Il a également rappelé « l'évolution de la société et les mutations qui en découlent et qui impliquent les Ouléma dans leur noble et délicate mission, dans le devoir prioritaire de prémunir et d'immuniser le champ religieux.
Et ce, à travers la promotion des valeurs authentiques de l'Islam en référence au rite malékite qui a toujours prévalu au Maroc et assuré une pratique saine de la foi, empreinte de sérénité et de tolérance », a-t-il affirmé. Le ministre insiste, dans ce sens, sur les compétences dont doivent être armés les ouléma et a indiqué que la mission dévolue à ces derniers consiste notamment à renforcer les compétences des imams pour qu'ils puissent prodiguer de précieux conseils à la communauté des croyants. D'où l'importance, selon le ministre, des qualités de piété, de dévotion et d'intégrité requises chez les ouléma éligibles pour encadrer la population locale. Car, c'est essentiellement une mission d'encadrement et d'orientation dans la gestion du champ religieux dont ils sont investis.
Au cours de leur installation dans les différentes villes le ministre les a appelés à s'impliquer activement dans cette mission « en vue de renforcer les valeurs et les fondamentaux sacrés du Maroc, en conformité avec les spécificités, les valeurs ancestrales, et les aspirations et l'évolution de la société marocaine ».
Rappelons que, dans le discours royal de Tétouan, le Souverain avait insisté sur l'importance de la mission de communication dévolue aux conseils des ouléma « pour l'accompagnement des fidèles dans leurs occupations et leurs besoins spirituels ».
Cela veut dire que les ouléma doivent intervenir dans divers domaines touchant à la prédication, l'encadrement, la conscience spirituelle du citoyen et l'action sociale.
Les domaines d'intervention des ouléma en matière d'action sociale s'articulent autour de différents axes portant sur la lutte contre l'illettrisme, la pauvreté, les maladies et la contribution à l'instauration de la justice. Car il est aussi du devoir des ouléma de prémunir la nation contre la précarité.
Différents moyens d'action sont mis à la disposition des ouléma pour leur implication dans la vie quotidienne des citoyens. Ils doivent agir en utilisant le discours religieux et le prêche. Mais également à travers la proximité, la participation, la mobilisation des volontaires en plus de l'utilisation des mosquées comme espace propice à l'ancrage de l'action sociale.
Dans le cadre de cette opération, visant une nouvelle étape dans la gestion de la chose religieuse, le nombre des conseils locaux des ouléma est passé à plus de 70. Les derniers conseils des ouléma installés sont ceux de Tanger Asillah et de Sidi Kacem, dont les cérémonies d'installation ont été présidées, avant-hier, par le ministre des Habous et des Affaires Islamiques. Cette restructuration des instances des ouléma fait partie de la refonte du champ religieux marocain. Réforme relancée depuis l'important discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 26 ramadan dernier à Tétouan.
C'est dans ce discours que le Souverain avait annoncé le redéploiement et la généralisation des conseils locaux des ouléma dans les différentes provinces et préfectures du Royaume. Cette décision historique, selon le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq, « a marqué une nouvelle phase en matière de bonne gestion et d'encadrement de la chose religieuse et de la consécration du travail de proximité nécessaire dans ce domaine ». Le rôle des ouléma sur le plan local est indéniable vu la place qu'ils ont en étant les dépositaires d'une mission et d'un message. Et ce, principalement dans le cadre du paysage des acteurs intellectuels, politiques et sociaux notamment dans la situation marquée par une continuelle évolution de la société.
Leur rôle devient plus crucial vu l'intrusion via les chaînes satellitaires, l'Internet, le flux des pensées en général… de nouvelles idées qui risquent de porter atteinte au rite malékite considéré comme la référence religieuse au Maroc. En effet, Ahmed Toufiq, qui s'exprimait, avant-hier, à l'occasion de l'installation du conseil local de Tanger Assilah a souligné la teneur du message royal adressé aux ouléma et qui met l'accent sur la consolidation des constantes religieuses à savoir la doctrine Acharite, le rite malékite et Imarate Al Mouminine. Il a également rappelé « l'évolution de la société et les mutations qui en découlent et qui impliquent les Ouléma dans leur noble et délicate mission, dans le devoir prioritaire de prémunir et d'immuniser le champ religieux.
Et ce, à travers la promotion des valeurs authentiques de l'Islam en référence au rite malékite qui a toujours prévalu au Maroc et assuré une pratique saine de la foi, empreinte de sérénité et de tolérance », a-t-il affirmé. Le ministre insiste, dans ce sens, sur les compétences dont doivent être armés les ouléma et a indiqué que la mission dévolue à ces derniers consiste notamment à renforcer les compétences des imams pour qu'ils puissent prodiguer de précieux conseils à la communauté des croyants. D'où l'importance, selon le ministre, des qualités de piété, de dévotion et d'intégrité requises chez les ouléma éligibles pour encadrer la population locale. Car, c'est essentiellement une mission d'encadrement et d'orientation dans la gestion du champ religieux dont ils sont investis.
Au cours de leur installation dans les différentes villes le ministre les a appelés à s'impliquer activement dans cette mission « en vue de renforcer les valeurs et les fondamentaux sacrés du Maroc, en conformité avec les spécificités, les valeurs ancestrales, et les aspirations et l'évolution de la société marocaine ».
Rappelons que, dans le discours royal de Tétouan, le Souverain avait insisté sur l'importance de la mission de communication dévolue aux conseils des ouléma « pour l'accompagnement des fidèles dans leurs occupations et leurs besoins spirituels ».
La mission des ouléma
Les ouléma sont appelés à mettre en oeuvre la politique de proximité vis-à-vis du citoyen, afin d'identifier les problèmes de la société et de contribuer à leurs solutions. Cela fait partie de la mission de la promotion de la culture théologique.Cela veut dire que les ouléma doivent intervenir dans divers domaines touchant à la prédication, l'encadrement, la conscience spirituelle du citoyen et l'action sociale.
Les domaines d'intervention des ouléma en matière d'action sociale s'articulent autour de différents axes portant sur la lutte contre l'illettrisme, la pauvreté, les maladies et la contribution à l'instauration de la justice. Car il est aussi du devoir des ouléma de prémunir la nation contre la précarité.
Différents moyens d'action sont mis à la disposition des ouléma pour leur implication dans la vie quotidienne des citoyens. Ils doivent agir en utilisant le discours religieux et le prêche. Mais également à travers la proximité, la participation, la mobilisation des volontaires en plus de l'utilisation des mosquées comme espace propice à l'ancrage de l'action sociale.
