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Une comédie romantique portée par le grand Dustin Hoffman et la toujours pétillante Emma Thompson. Une rencontre qui à elle seule mérite le détour et motive bien pour aller voir le film qui a réussi à réunir les deux acteurs à nouveau après «L'Incroyable destin de Harold Crick». Tout commence quand Harvey l'Américain campé par Dustin Hoffman débarque à Londres. Il vient fêter le mariage d'une fille qu'il a perdue de vue depuis bien longtemps. Retrouvailles, célébration … c'est ce qui devrait faire le bonheur de ce père comblé. Mais rien n'y est. Trop rongé par ses propres «échecs», il traîne ses déceptions avec lui jusqu'à Londres. Il rêvait de devenir un grand pianiste de jazz, mais réellement il n'est q'un simple compositeur de jingles sans grande valeur artistique. Regret et mélancolie à l'âme, il fait la rencontre d'une Anglaise, Kate jouée par Emma Thompson.
Célibataire endurcie, elle n'a pas non plus réussi jusqu'à maintenant à trouver cette chère âme sœur. Deux êtres aussi solitaires l'un que l'autre aux existences insipides qui se voient offrir une dernière chance à l'amour et au bonheur. Vont-ils la saisir ou seront-t-ils tentés de sacrifier leur droit à la vie, la vraie ?
Les événements du film vont révéler les différentes aventures de ses deux tourtereaux un peu particuliers de par leur âge.
D'ailleurs le fondement même de l'histoire, la donne «âgée» fait la particularité du film qui nous propose une autre variante des habituelles comédies sentimentales hollywoodiennes. Un peu cliché tout de même, «Last chance for love» bénéficie considérablement de son casting de choix. La présence de deux ténors a pu relever le goût de cette intrigue classique. Voir à l'œil nu toute la complicité de ce duo et toute l'alchimie qui naît naturellement entre eux est un véritable plaisir. De quoi compenser le côté prévisible de ce genre d'histoires vu et revu dans le cinéma américain. Si l'intrigue reste un classique du grand écran, le fait que l'idylle lie un homme et une femme plus âgés que d'habitude rend le film intéressant. Une véritable note positive qui donne espoir et qui rappelle le plus romantiquement possible qu'il est toujours temps de trouver son âme sœur. Une petite leçon bien sympathique qui donne au film son côté impertinent, mais profondément humain. Dustin Hoffman, attendrissant dans la peau de Harvey le sceptique, donne ainsi la réplique à une Emma Thompson bien dans son élément. La Londonienne s'épanouit visiblement en jouant dans sa ville natale et en plus aux côtés de Hoffman qu'elle a eu le soin d'appeler personnellement pour lui proposer de jouer le rôle de son Harvey.
Séduite par le travail du réalisateur Joel Hopkins après son premier film «Mariage et conséquences», Thompson aurait fait le premier pas pour provoquer un film la réunissant avec ce jeune talent. La suite n'était autre que le rôle de Kate dans la romance «last chance for love». Une performance placée sous le signe du come-back pour l'actrice habituée aux rôles composés. La caméra de Hopkins rend hommage au jeu des deux grands acteurs en se contentant de se focaliser sur leur interprétation. Pas la peine d'en faire trop, Thompson et Hoffman ont fait le nécessaire pour retenir l'attention. Hopkins était certainement sous le charme de cette belle rencontre pour rester aussi neutre dans la réalisation.
Une romance douce, sans grandes surprises, mais qui a le mérite de réunir deux grosses pointures tout en nous servant une belle leçon celle de l'espoir qui n'a pas d'âge.
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En plus du cinéma, Emma n'oublie pas ses premières amours et apparaît dans plusieurs productions télévisuelles, comme la célèbre série Cheers. En 1992, elle remporte l'Oscar de la Meilleure actrice en donnant la réplique à Anthony Hopkins dans «Retour à Howards End». En 1993, elle est nommée deux fois : pour son mémorable rôle de gouvernante dans «Les Vestiges du jour» et pour son rôle d'avocate dans «Au nom du père», récompensé par l'Ours d'Or à Berlin. En 1995, elle fut l'héroïne de «Raison et sentiments». Le film lui vaut l'Oscar de la Meilleure adaptation. Elle est, à ce titre, la seule actrice à ce jour à avoir remporté l'Oscar de la meilleure actrice et celui du meilleur scénario adapté.
Célibataire endurcie, elle n'a pas non plus réussi jusqu'à maintenant à trouver cette chère âme sœur. Deux êtres aussi solitaires l'un que l'autre aux existences insipides qui se voient offrir une dernière chance à l'amour et au bonheur. Vont-ils la saisir ou seront-t-ils tentés de sacrifier leur droit à la vie, la vraie ?
Les événements du film vont révéler les différentes aventures de ses deux tourtereaux un peu particuliers de par leur âge.
D'ailleurs le fondement même de l'histoire, la donne «âgée» fait la particularité du film qui nous propose une autre variante des habituelles comédies sentimentales hollywoodiennes. Un peu cliché tout de même, «Last chance for love» bénéficie considérablement de son casting de choix. La présence de deux ténors a pu relever le goût de cette intrigue classique. Voir à l'œil nu toute la complicité de ce duo et toute l'alchimie qui naît naturellement entre eux est un véritable plaisir. De quoi compenser le côté prévisible de ce genre d'histoires vu et revu dans le cinéma américain. Si l'intrigue reste un classique du grand écran, le fait que l'idylle lie un homme et une femme plus âgés que d'habitude rend le film intéressant. Une véritable note positive qui donne espoir et qui rappelle le plus romantiquement possible qu'il est toujours temps de trouver son âme sœur. Une petite leçon bien sympathique qui donne au film son côté impertinent, mais profondément humain. Dustin Hoffman, attendrissant dans la peau de Harvey le sceptique, donne ainsi la réplique à une Emma Thompson bien dans son élément. La Londonienne s'épanouit visiblement en jouant dans sa ville natale et en plus aux côtés de Hoffman qu'elle a eu le soin d'appeler personnellement pour lui proposer de jouer le rôle de son Harvey.
Séduite par le travail du réalisateur Joel Hopkins après son premier film «Mariage et conséquences», Thompson aurait fait le premier pas pour provoquer un film la réunissant avec ce jeune talent. La suite n'était autre que le rôle de Kate dans la romance «last chance for love». Une performance placée sous le signe du come-back pour l'actrice habituée aux rôles composés. La caméra de Hopkins rend hommage au jeu des deux grands acteurs en se contentant de se focaliser sur leur interprétation. Pas la peine d'en faire trop, Thompson et Hoffman ont fait le nécessaire pour retenir l'attention. Hopkins était certainement sous le charme de cette belle rencontre pour rester aussi neutre dans la réalisation.
Une romance douce, sans grandes surprises, mais qui a le mérite de réunir deux grosses pointures tout en nous servant une belle leçon celle de l'espoir qui n'a pas d'âge.
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Emma la surprenante
Née en 1959 à Londres, Emma Thompson a grandi dans une famille qui respire l'art. son père est le producteur de télévision Eric Thompson et sa mère l'actrice de théâtre Phyllida Law. Après des débuts dans la troupe de théâtre à Cambridge University, elle fait une première expérience à la télévision. Sur les planches, elle démarre sa carrière avec la comédie musicale «Me and My Girl». En 1988, elle remporte sa première consécration avec un British Academy Award pour son travail dans «Tutti Frutti» et «Fortunes of War», produits par la BBC. La rencontre avec Kenneth Branagh en 1987 marquera un détour dans sa carrière. Deux ans plus tard, il lui propose le rôle de la Reine Catherine de France dans Henry V, une adaptation de Shakespeare. Le mariage artistique ne tarde pas à devenir personnel et elle convole en justes noces avec le réalisateur juste après la sortie du film. Emma Thompson jouera désormais dans beaucoup de films de son mari. Nous citons «Dead again» en 1991, «Peter's Friends» en 1992 et «Beaucoup de bruit pour rien».En plus du cinéma, Emma n'oublie pas ses premières amours et apparaît dans plusieurs productions télévisuelles, comme la célèbre série Cheers. En 1992, elle remporte l'Oscar de la Meilleure actrice en donnant la réplique à Anthony Hopkins dans «Retour à Howards End». En 1993, elle est nommée deux fois : pour son mémorable rôle de gouvernante dans «Les Vestiges du jour» et pour son rôle d'avocate dans «Au nom du père», récompensé par l'Ours d'Or à Berlin. En 1995, elle fut l'héroïne de «Raison et sentiments». Le film lui vaut l'Oscar de la Meilleure adaptation. Elle est, à ce titre, la seule actrice à ce jour à avoir remporté l'Oscar de la meilleure actrice et celui du meilleur scénario adapté.
