Sur les quatorze jours de la campagne, les partis seront actifs durant huit jours seulement. Il faut donc attendre encore 48 heures pour assister au show national du porte-à-porte, des bains de foules et des meetings régionaux. Les candidats dans plusieurs partis qui ont eu du mal à boucler leurs listes profitent également de cette période où la plupart des familles marocaines sont absorbées voire obnubilées par les examens.
Durant le week-end dernier à Agadir, Abdelouahed Radi, premier secrétaire de l'USFP aura été désagréablement surpris par la mince assistance qui a daigné faire le déplacement au meeting. D'autres têtes d'affiches de partis politiques ont goûté à la même désaffection qui ne renseigne pas forcément sur le niveau d'affluence que les bureaux de vote connaîtront dans quelques jours. Pour Abdellah Bekkali, membre du conseil national du parti de l'Istiqlal, les formations engagées dans la bataille électorale prennent un temps de réflexion pour jauger les atouts de leurs concurrents avant de se lancer dans l'arène.
Pas plus tard qu'hier mardi, Bekkali nous annonce que son parti a débloqué l'aide financière à ses 15.681 candidats qui totalise 24 millions de DH. Un sacré pactole qui est comptabilisé en dehors des frais d'impression des 17 millions de tracts que le parti de la balance compte distribuer dans les différentes régions du pays. Lui-même, candidat, tête de liste à Larache, a du commencer sa campagne déjà lundi dernier précédée par des réunions tenues en interne durant le week-end. Classé deuxième en terme de nombre de candidatures, l'Istiqlal et pour la première fois a octroyé les mêmes dotations à ses candidats qu'ils soient dans le rural ou en milieu urbain.
Quant aux affiches qui comprennent les photos des candidats, les grandes lignes du programme et les promesses, elles sont imprimées localement pour ne pas tomber dans les difficultés inhérentes à la distribution. En tout cas, la plupart des partis préfèrent ne pas passer commande avant de recevoir les quitus de la validité de leurs listes. Ces imprimés sont à la charge des candidats qui doivent ponctionner dans leurs dotations pour les payer. Ce n'est pas le cas de nombreux partis qui centralisent l'impression de ces affiches au risque de perte de flux quant il s'agit de fournir les villes éloignées du centre. Sur 1503 communes, nous confie Bekkali, l'Istiqlal n'a eu des difficultés que dans trois seulement à Mohammedia, Khémisset et Rabat qui auraient été vite résolues.
Quant au parti de la rose, malgré un début timide de campagne, il se serait plus ou moins tiré d'affaire en se classant quatrième en terme de nombre de candidatures avec 12.241 personnes. L'Ittihad a certes pâti d'une succession de mauvais revers qui ont débuté avec un 8ème congrès saccadé et se sont soldés par des difficultés à boucler ses listes, mais le parti n'a pourtant pas lâché prise. Il est aujourd'hui plus serein.
Néanmoins si la plupart des responsables contactés mettent ce départ en slow motion sur le compte de la tactique électorale, Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste, a d'autres explications. Pour lui, les élections sont devenues un métier avec ses réseaux de rabatteurs qui relèguent les principes de la compétition saine au second plan. Il pousse le raisonnement encore plus loin en estimant que si l'Etat représenté par les walis, gouverneurs et autres responsables locaux font montre d'impartialité et de respect de la loi, les «créatures électoralistes» ont leurs propres méthodes pour brouiller les pistes.
Ces «acteurs» sont les balises d'une réalité parallèle qui, ajoute Benatiq, dépasse les partis et l'administration. «Il y a un grand gap entre le code électoral et la réalité. Nous essaierons dans l'avenir de poser cette problématique pour que le texte tienne compte des spécificités propres au Maroc», nous confie le chef de file des travaillistes qui squattait l'imprimerie veillant lui-même au grain comme à son habitude. En fait, il va sans dire que cette période représente une aubaine pour les imprimeries qui travaillent à plein régime durant quelques jours.
Durant le week-end dernier à Agadir, Abdelouahed Radi, premier secrétaire de l'USFP aura été désagréablement surpris par la mince assistance qui a daigné faire le déplacement au meeting. D'autres têtes d'affiches de partis politiques ont goûté à la même désaffection qui ne renseigne pas forcément sur le niveau d'affluence que les bureaux de vote connaîtront dans quelques jours. Pour Abdellah Bekkali, membre du conseil national du parti de l'Istiqlal, les formations engagées dans la bataille électorale prennent un temps de réflexion pour jauger les atouts de leurs concurrents avant de se lancer dans l'arène.
Pas plus tard qu'hier mardi, Bekkali nous annonce que son parti a débloqué l'aide financière à ses 15.681 candidats qui totalise 24 millions de DH. Un sacré pactole qui est comptabilisé en dehors des frais d'impression des 17 millions de tracts que le parti de la balance compte distribuer dans les différentes régions du pays. Lui-même, candidat, tête de liste à Larache, a du commencer sa campagne déjà lundi dernier précédée par des réunions tenues en interne durant le week-end. Classé deuxième en terme de nombre de candidatures, l'Istiqlal et pour la première fois a octroyé les mêmes dotations à ses candidats qu'ils soient dans le rural ou en milieu urbain.
Quant aux affiches qui comprennent les photos des candidats, les grandes lignes du programme et les promesses, elles sont imprimées localement pour ne pas tomber dans les difficultés inhérentes à la distribution. En tout cas, la plupart des partis préfèrent ne pas passer commande avant de recevoir les quitus de la validité de leurs listes. Ces imprimés sont à la charge des candidats qui doivent ponctionner dans leurs dotations pour les payer. Ce n'est pas le cas de nombreux partis qui centralisent l'impression de ces affiches au risque de perte de flux quant il s'agit de fournir les villes éloignées du centre. Sur 1503 communes, nous confie Bekkali, l'Istiqlal n'a eu des difficultés que dans trois seulement à Mohammedia, Khémisset et Rabat qui auraient été vite résolues.
Quant au parti de la rose, malgré un début timide de campagne, il se serait plus ou moins tiré d'affaire en se classant quatrième en terme de nombre de candidatures avec 12.241 personnes. L'Ittihad a certes pâti d'une succession de mauvais revers qui ont débuté avec un 8ème congrès saccadé et se sont soldés par des difficultés à boucler ses listes, mais le parti n'a pourtant pas lâché prise. Il est aujourd'hui plus serein.
Néanmoins si la plupart des responsables contactés mettent ce départ en slow motion sur le compte de la tactique électorale, Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste, a d'autres explications. Pour lui, les élections sont devenues un métier avec ses réseaux de rabatteurs qui relèguent les principes de la compétition saine au second plan. Il pousse le raisonnement encore plus loin en estimant que si l'Etat représenté par les walis, gouverneurs et autres responsables locaux font montre d'impartialité et de respect de la loi, les «créatures électoralistes» ont leurs propres méthodes pour brouiller les pistes.
Ces «acteurs» sont les balises d'une réalité parallèle qui, ajoute Benatiq, dépasse les partis et l'administration. «Il y a un grand gap entre le code électoral et la réalité. Nous essaierons dans l'avenir de poser cette problématique pour que le texte tienne compte des spécificités propres au Maroc», nous confie le chef de file des travaillistes qui squattait l'imprimerie veillant lui-même au grain comme à son habitude. En fait, il va sans dire que cette période représente une aubaine pour les imprimeries qui travaillent à plein régime durant quelques jours.
