Menu
Search
Dimanche 28 Décembre 2025
S'abonner
close
Dimanche 28 Décembre 2025
Menu
Search

Ouverture d'une enquête sur les accusations d'un parlementaire

No Image
Le ministère de l'Intérieur a décidé d'ouvrir une enquête concernant «les allégations de Mustapha Kanouni, membre de la Chambre des conseillers, accusant des agents d'autorité de lui avoir demandé de l'argent pour lui assurer la présidence du conseil communal de Sidi Tiji».
Dans un communiqué parvenu mercredi à la MAP, le ministère de l'Intérieur rappelle que «Mustapha Kanouni, membre de la Chambre des conseillers, qui vient de remporter un siège lors du scrutin communal au nom du Parti du progrès et du socialisme, à la circonscription électorale N 20 dans la commune de Sidi Tiji (cercle de Abda dans la province de Safi) a fait une déclaration, mardi 16 juin, lors de la séance hebdomadaire de la Chambre des conseillers, dans le cadre des questions d'actualité, affirmant que le chef d'arrondissement du cercle de Abda et le chef du Caïdat d'El Amer, accompagnés d'un auxiliaire d'autorité, lui ont demandé de leur donner une somme d'argent afin de lui garantir l'élection à la présidence du conseil communal de Sidi Tiji». Le ministère affirme qu'après «les investigations préliminaires menées par l'Administration territoriale, il s'est avéré que le concerné n'a déposé aucune plainte à ce sujet devant une quelconque partie», indique le communiqué.

Dans ce même cadre, le ministère précise que «les autorités administratives lui ont affirmé qu'elles ne disposent d'aucun élément qui corrobore cette allégation qui viserait de porter atteinte à la crédibilité et à la neutralité de l'autorité locale et créer un climat de suspicion et de doute qui lui permettrait de parvenir à la présidence du conseil communal», ajoute le communiqué.
Considérant la gravité des accusations portées à l'encontre des agents d'autorité précités et qui ont été diffusées sur les ondes de la radio et à la télévision, le ministère de l'Intérieur a décidé d'ouvrir une enquête sur ces allégations, l'Administration territoriale se réservant à ce sujet tous les droits qui lui sont garantis par la loi, conclut le communiqué.
Lisez nos e-Papers