Ce communiqué fait suite aux différentes rumeurs afférentes à la cession par le holding minier de l'ONA de sa filiale d'Imiter la SMI, ce qui a eu pour conséquence une forte hausse des cours en bourse des deux titres. A travers ce communiqué, Managem confirme sa volonté de rationalisation de son portefeuille d'activité dans une optique de maximisation de la valeur pour ses actionnaires. Plusieurs scénarios peuvent, en conséquence, se présenter. Selon des analystes, il pourrait s'agir d'une cession totale ou partielle de SMI, participation stratégique pour le groupe qui contribue à hauteur de près de 16% dans son chiffre d'affaires. On pourrait également s'attendre à une vente des gisements et des permis miniers non exploités actuellement et qui ne présentent pas d'intérêt majeur pour Managem. Selon le même communiqué, «toute opération de ce genre devrait permettre au groupe de disposer de cash à même de réduire son endettement et de poursuivre la réalisation des investissements déjà programmés».
A noter que côté perspectives, Managem entend renforcer sa capacité à résister à la crise internationale afin d'équilibrer ses marges en 2009. A moyen terme, la société demeure confiante dans la reprise des marchés, visant un objectif de chiffre d'affaires de plus 3.000 MDH et une marge opérationnelle de 20% à horizon 2011. Il reste que la minière pourrait connaître un exercice 2009 assez «difficile». Négativement impactée par une couverture à plus de 80% sur sa production d'or à moins de 400 dollars l'once et des engagements de couverture sur l'argent à des prix largement en-deçà des cours spot, Managem pourrait néanmoins capitaliser sur sa diversification à travers le développement de son activité hydrométallurgique pour maintenir un niveau d'activité satisfaisant. Rappelons que l'an dernier, l'impact de la crise économique combiné à l'effondrement des marchés internationaux des métaux de base et métaux précieux ont plombé Managem dans ses réalisations commerciales.
Au terme de 2008, la baisse de 5,4% par rapport à 2007 à 2.090 MDH du chiffre d'affaires consolidé aura été essentiellement imputable à la dégradation de 13% du taux de change moyen dollar/DH et à la dépréciation importante des cours des métaux exploités par la filiale minière du groupe ONA, notamment le cuivre, le zinc, le plomb et le cobalt. Un indicateur qui a été tiré vers le bas à cause du retrait des ventes de cuivre (consécutivement aux essais de traitement du minerai provenant des nouveaux gisements) et de fluorine (suite au ralentissement de l'activité enregistrée au premier semestre compte tenu des inondations qu'à connu la mine à cette période). Dans ce sillage, toutefois, il y a lieu de noter que l'amélioration de 32,1% du volume d'affaires de la filiale SMI à 332,4 MDH a permis au holding minier d'atténuer la baisse de son activité. L'alourdissement de la structure de coûts, suite à la flambée des cours des intrants et à la baisse de la teneur à Compagnie minière de Guemassa, a fini par déprécier l'EBE de 62,8% à 240 MDH. Par conséquent, la marge d'EBITDA s'est contractée de 17,7 points à 11,5%. Grevé tant par l'exploitation que par le résultat sur instruments financiers (qui intègre une charge de 204 MDH liée à l'allègement du portefeuille de couverture Or d'Akka), le résultat des activités opérationnelles a affiché un déficit de 621 MDH.
Au final, le RNPG est passé d'un excédent 193,7 MDH en 2007 à un déficit de 589 MDH au terme de l'année écoulée. En social, le chiffre d'affaires a progressé de 5% à 119 MDH, tandis que de son côté, le résultat d'exploitation est passé de 6 MDH en 2007 à moins de 2,6 MDH à fin 2008, impacté par l'intensification des investissements de prospection en Recherche et développement. En revanche, le résultat financier a bondi de 241,1%, dopé par les dividendes reçus. Intégrant un résultat non courant de 11,7 MDH suite à la plus-value réalisée sur la cession des titres Semafo à Managem International, la capacité bénéficiaire s'est tout de même élargie de 216% à 121,3 MDH. Bénéficiant tant de l'accroissement des volumes écoulés (+13%) que de la hausse du prix de vente de l'argent (26%) suite à la restructuration du portefeuille de couverture opérée en juin, SMI a affiché à fin 2008 un chiffre d'affaires de 332,4 MDH, en progression de 32,1% comparativement à une année auparavant. En dépit de l'allégement de son déficit d'exploitation, SMI devrait continuer à être pénalisée par ses engagements de couverture à des prix largement en-deçà des cours spots. Outre la complexification des conditions d'exploitation de la mine d'imiter, la filiale de Managem pourrait être affectée par la baisse des teneurs
-----------------------------------------------------------
Notons que le second semestre 2008 a été marqué notamment par le lancement de l'étude d'extension de la capacité de production, qui pourrait permettre à la société de profiter des conditions favorables du marché international de l'argent.
A noter que côté perspectives, Managem entend renforcer sa capacité à résister à la crise internationale afin d'équilibrer ses marges en 2009. A moyen terme, la société demeure confiante dans la reprise des marchés, visant un objectif de chiffre d'affaires de plus 3.000 MDH et une marge opérationnelle de 20% à horizon 2011. Il reste que la minière pourrait connaître un exercice 2009 assez «difficile». Négativement impactée par une couverture à plus de 80% sur sa production d'or à moins de 400 dollars l'once et des engagements de couverture sur l'argent à des prix largement en-deçà des cours spot, Managem pourrait néanmoins capitaliser sur sa diversification à travers le développement de son activité hydrométallurgique pour maintenir un niveau d'activité satisfaisant. Rappelons que l'an dernier, l'impact de la crise économique combiné à l'effondrement des marchés internationaux des métaux de base et métaux précieux ont plombé Managem dans ses réalisations commerciales.
Au terme de 2008, la baisse de 5,4% par rapport à 2007 à 2.090 MDH du chiffre d'affaires consolidé aura été essentiellement imputable à la dégradation de 13% du taux de change moyen dollar/DH et à la dépréciation importante des cours des métaux exploités par la filiale minière du groupe ONA, notamment le cuivre, le zinc, le plomb et le cobalt. Un indicateur qui a été tiré vers le bas à cause du retrait des ventes de cuivre (consécutivement aux essais de traitement du minerai provenant des nouveaux gisements) et de fluorine (suite au ralentissement de l'activité enregistrée au premier semestre compte tenu des inondations qu'à connu la mine à cette période). Dans ce sillage, toutefois, il y a lieu de noter que l'amélioration de 32,1% du volume d'affaires de la filiale SMI à 332,4 MDH a permis au holding minier d'atténuer la baisse de son activité. L'alourdissement de la structure de coûts, suite à la flambée des cours des intrants et à la baisse de la teneur à Compagnie minière de Guemassa, a fini par déprécier l'EBE de 62,8% à 240 MDH. Par conséquent, la marge d'EBITDA s'est contractée de 17,7 points à 11,5%. Grevé tant par l'exploitation que par le résultat sur instruments financiers (qui intègre une charge de 204 MDH liée à l'allègement du portefeuille de couverture Or d'Akka), le résultat des activités opérationnelles a affiché un déficit de 621 MDH.
Au final, le RNPG est passé d'un excédent 193,7 MDH en 2007 à un déficit de 589 MDH au terme de l'année écoulée. En social, le chiffre d'affaires a progressé de 5% à 119 MDH, tandis que de son côté, le résultat d'exploitation est passé de 6 MDH en 2007 à moins de 2,6 MDH à fin 2008, impacté par l'intensification des investissements de prospection en Recherche et développement. En revanche, le résultat financier a bondi de 241,1%, dopé par les dividendes reçus. Intégrant un résultat non courant de 11,7 MDH suite à la plus-value réalisée sur la cession des titres Semafo à Managem International, la capacité bénéficiaire s'est tout de même élargie de 216% à 121,3 MDH. Bénéficiant tant de l'accroissement des volumes écoulés (+13%) que de la hausse du prix de vente de l'argent (26%) suite à la restructuration du portefeuille de couverture opérée en juin, SMI a affiché à fin 2008 un chiffre d'affaires de 332,4 MDH, en progression de 32,1% comparativement à une année auparavant. En dépit de l'allégement de son déficit d'exploitation, SMI devrait continuer à être pénalisée par ses engagements de couverture à des prix largement en-deçà des cours spots. Outre la complexification des conditions d'exploitation de la mine d'imiter, la filiale de Managem pourrait être affectée par la baisse des teneurs
-----------------------------------------------------------
Une réserve de 2.225 tonnes d'argent
En dépit de l'alourdissement des dotations aux amortissements, le résultat opérationnel a réduit le déficit de la SMI à 17,9 MDH, traduisant notamment une augmentation de la production par rapport à fin 2007. Le résultat non courant a atteint 27,4 MDH, dopé par des reprises de provision pour la reconstitution de gisement pour 57,1 MDH et par un contrôle fiscal constaté en 2007 pour 34 MDH. Au volet opérationnel, l'année écoulée a permis de mettre en évidence 614 tonnes d'argent métal, lesquelles devraient permettre d'accroître de 3 ans la durée de vie de la mine d'Imiter au rythme de production actuel. Ainsi, la filiale argent de Managem a disposé à fin 2008 d'une réserve totale de 2.225 tonnes d'argent métal, pour un total ressources et réserves de 3.671 tonnes, représentant plus de 16 ans d'exploitation.Notons que le second semestre 2008 a été marqué notamment par le lancement de l'étude d'extension de la capacité de production, qui pourrait permettre à la société de profiter des conditions favorables du marché international de l'argent.
