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La Corée du Sud a toujours été un partenaire privilégié du Maroc, surtout dans le domaine de la formation professionnelle et des nouvelles technologies. En témoignent les échanges croissants de stagiaires entre les deux pays amis. En effet, ceux-ci ont un rôle de pivot à jouer dans l'amélioration et l'élargissement de la coopération bilatérale sur tous les plans. Dans cette optique, Rabat a abrité jeudi dernier, la sixième rencontre annuelle des stagiaires de l'Agence coréenne de coopération internationale (COICA), sur le thème : « Pour une coopération fructueuse ». L'ambassadeur de la Corée du Sud, Jai-Chui-Choi a souligné les similitudes entre son pays et le Maroc, notamment en ce qui concerne la pénurie des ressources naturelles. D'où l'importance, selon l'ambassadeur, de miser sur la formation des ressources humaines qui a constitué, pour le cas de la Corée, « le pivot du fulgurant progrès économique dont elle jouit actuellement ».
« La COICA a entamé, il y a une vingtaine d'années, les projets de la formation des stagiaires étrangers pour leur permettre de suivre les différentes catégories de formation dans les établissements publics et parapublics ou bien dans les universités coréennes », indique M. Choi. En ce qui concerne le cas du Maroc, le diplomate coréen fait état d'une croissance constante des stagiaires marocains en Corée du Sud, depuis le lancement du projet de formation en 1991. Ainsi, le nombre des étudiants et cadres marocains poursuivant des stages en Corée a doublé entre 2007 et 2009 pour atteindre, cette année, 51 stagiaires, «ce qui témoigne de l'excellence des relations entre nos deux pays», estime l'ambassadeur. Cette rencontre a été l'occasion de renouer les liens entre les stagiaires marocains en Corée, comme l'a indiqué Mustapha Amghar, président de l'Association pour la coopération maroco-coréenne (AMACO). Il a appelé, à ce propos, à un plus fort engagement des stagiaires dans les travaux de l'association afin qu'ils soient une force suggestive porteuse de projets de promotion de la coopération maroco-coréenne. Durant les travaux de cette rencontre, les cadres marocains ayant effectué des stages en Corée du Sud ont eu voix au chapitre.
Relatant sa propre expérience, Aziz Achir, ex-stagiaire et chef de projet dans le département scolaire a estimé que son stage de trois mois en Corée lui a permis de renforcer ses compétences et son savoir-faire dans le domaine de l'intégration des TIC dans le système éducatif, profitant de l'expertise coréenne très avancée en cette matière. Il s'est félicité également de la mise en place d'un centre de formation maroco-coréen qui démarrera en mars 2010. Le deuxième témoignage à cet égard portait sur un stage sur le gouvernement électronique, un concept très développé en Corée du Sud, basé sur l'utilisation des nouvelles technologies pour gérer à distance les secteurs publics (par exemple les transports).
«En matière de techniques électroniques, nous accusons beaucoup de retard par rapport à la Corée», affirme ce cadre. Pour pallier cet inconvénient, il propose notamment d'emprunter l'itinéraire socio-économique de la Corée du Sud, d'identifier plus précisément les domaines de partenariat, d'intégrer davantage les TIC dans la structure socio-économique et de passer des contrats de transfert de technologie. A l'issue de cette réunion, on a procédé à l'élection du nouveau bureau de l'AMACO dont le mandat s'est terminé en 2008.
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« Jusqu'à présent, nous ne disposons pas de local, ni de budget de fonctionnement, ce qui fait que nos activités restent limitées et en deçà de nos ambitions », déplore Mustapha Amghar, président de l'AMACO.
« La COICA a entamé, il y a une vingtaine d'années, les projets de la formation des stagiaires étrangers pour leur permettre de suivre les différentes catégories de formation dans les établissements publics et parapublics ou bien dans les universités coréennes », indique M. Choi. En ce qui concerne le cas du Maroc, le diplomate coréen fait état d'une croissance constante des stagiaires marocains en Corée du Sud, depuis le lancement du projet de formation en 1991. Ainsi, le nombre des étudiants et cadres marocains poursuivant des stages en Corée a doublé entre 2007 et 2009 pour atteindre, cette année, 51 stagiaires, «ce qui témoigne de l'excellence des relations entre nos deux pays», estime l'ambassadeur. Cette rencontre a été l'occasion de renouer les liens entre les stagiaires marocains en Corée, comme l'a indiqué Mustapha Amghar, président de l'Association pour la coopération maroco-coréenne (AMACO). Il a appelé, à ce propos, à un plus fort engagement des stagiaires dans les travaux de l'association afin qu'ils soient une force suggestive porteuse de projets de promotion de la coopération maroco-coréenne. Durant les travaux de cette rencontre, les cadres marocains ayant effectué des stages en Corée du Sud ont eu voix au chapitre.
Relatant sa propre expérience, Aziz Achir, ex-stagiaire et chef de projet dans le département scolaire a estimé que son stage de trois mois en Corée lui a permis de renforcer ses compétences et son savoir-faire dans le domaine de l'intégration des TIC dans le système éducatif, profitant de l'expertise coréenne très avancée en cette matière. Il s'est félicité également de la mise en place d'un centre de formation maroco-coréen qui démarrera en mars 2010. Le deuxième témoignage à cet égard portait sur un stage sur le gouvernement électronique, un concept très développé en Corée du Sud, basé sur l'utilisation des nouvelles technologies pour gérer à distance les secteurs publics (par exemple les transports).
«En matière de techniques électroniques, nous accusons beaucoup de retard par rapport à la Corée», affirme ce cadre. Pour pallier cet inconvénient, il propose notamment d'emprunter l'itinéraire socio-économique de la Corée du Sud, d'identifier plus précisément les domaines de partenariat, d'intégrer davantage les TIC dans la structure socio-économique et de passer des contrats de transfert de technologie. A l'issue de cette réunion, on a procédé à l'élection du nouveau bureau de l'AMACO dont le mandat s'est terminé en 2008.
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AMACO
Fondée en 2003, l'Association pour la coopération maroco-coréenne (AMACO) regroupe actuellement 300 membres. Son travail est axé sur la promotion de la coopération bilatérale, surtout dans le domaine de la formation des ressources humaines et de l'intégration des TIC dans plusieurs secteurs socio-économiques. Dans cette perspective, l'AMACO organise des stages de formation dans les universités coréennes à l'intention des cadres marocains. Cette année, ils étaient 51 stagiaires à avoir poursuivi leurs stages en Corée du Sud, dans divers domaines: TIC, environnement, ressources hydrauliques, énergie, agriculture… Pourtant, l'association est confrontée à plusieurs obstacles qui entravent ses efforts pour la promotion de la coopération maroco-coréenne.« Jusqu'à présent, nous ne disposons pas de local, ni de budget de fonctionnement, ce qui fait que nos activités restent limitées et en deçà de nos ambitions », déplore Mustapha Amghar, président de l'AMACO.
