Plantons le décor. 192 délégations sont présentes aujourd'hui au sommet de Copenhague qui se tiendra jusqu'au 18 décembre et qui est consacré au réchauffement climatique. 12 années après la conférence de Kyoto qui avait fixé les premiers engagements, il s'agira cette fois dans la capitale danoise, à défaut d'aboutir à une convention internationale, de faire accorder les grandes puissances sur des objectifs précis et chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre en partant du consensus des climatologues du GIEC (groupe de travail chargé de l'évaluation des aspects scientifiques du système climatique et de l'évolution du climat) soit entre 25 à 40% pour contenir le réchauffement climatique au-dessus de 2 degrés qui sont principalement du fait des grandes puissances comme les Etats Unis, la Chine, l'Europe.
Les conséquences sont cependant davantage subies par les pays en voie de développement .Un hypothétique plan d'aide à l'Afrique a déjà été fixé à prés de 490 milliards de dollars sans que l'on sache qui financera ce plan. D'autres rencontres sont prévues à Bonn en juin prochain et à Mexico en Décembre 2010 où se jouera le sort du XXI siècle avec à la clef, les changements qu'il faudra opérer. Le développement actuel mène en effet inéluctablement à l'extinction des énergies fossiles, à l'empoisonnement des rivières, fleuves et océans par la pollution et à la désertification d'une partie de la planète, le Maroc étant en première ligne. L'Institut Royal des Etudes Stratégiques a organisé il y a quelques semaines une rencontre internationale pour se pencher sur les enjeux et les perspectives d'adaptation pour le Maroc du changement climatique.
Pour Abdellah Mokssit, directeur de la météorologie nationale, vice président du GIEC, auteur d'une vingtaine de publications «Les augmentations prévues au Maroc sont de l'ordre de 2 à 3°C sur la côte atlantique et atteignent les 6°C en se déplaçant vers l'intérieur avec nombre de vagues de chaleurs estivales. En termes de précipitations moyennes, le scénario donne une diminution des précipitations et un allongement des périodes de sécheresse.
La tendance vers l'assèchement est probablement associée à une baisse du contenu en eau du sol ce qui peut avoir des impacts négatifs sur les ressources hydriques et la végétation».
Ces changements ont une incidence directe dans notre vie quotidienne et notamment en termes de santé, d'augmentation des cancers, et des maladies émergentes. Une situation qui en appelle à des actions conséquentes pour éviter le pire.
Les conséquences sont cependant davantage subies par les pays en voie de développement .Un hypothétique plan d'aide à l'Afrique a déjà été fixé à prés de 490 milliards de dollars sans que l'on sache qui financera ce plan. D'autres rencontres sont prévues à Bonn en juin prochain et à Mexico en Décembre 2010 où se jouera le sort du XXI siècle avec à la clef, les changements qu'il faudra opérer. Le développement actuel mène en effet inéluctablement à l'extinction des énergies fossiles, à l'empoisonnement des rivières, fleuves et océans par la pollution et à la désertification d'une partie de la planète, le Maroc étant en première ligne. L'Institut Royal des Etudes Stratégiques a organisé il y a quelques semaines une rencontre internationale pour se pencher sur les enjeux et les perspectives d'adaptation pour le Maroc du changement climatique.
Pour Abdellah Mokssit, directeur de la météorologie nationale, vice président du GIEC, auteur d'une vingtaine de publications «Les augmentations prévues au Maroc sont de l'ordre de 2 à 3°C sur la côte atlantique et atteignent les 6°C en se déplaçant vers l'intérieur avec nombre de vagues de chaleurs estivales. En termes de précipitations moyennes, le scénario donne une diminution des précipitations et un allongement des périodes de sécheresse.
La tendance vers l'assèchement est probablement associée à une baisse du contenu en eau du sol ce qui peut avoir des impacts négatifs sur les ressources hydriques et la végétation».
Ces changements ont une incidence directe dans notre vie quotidienne et notamment en termes de santé, d'augmentation des cancers, et des maladies émergentes. Une situation qui en appelle à des actions conséquentes pour éviter le pire.
