Lors de ce derby maghrébin suivi par quelque 30.000 spectateurs dont une dizaine de supporters marocains, les hommes de M'hamed Fakhir ont livré une partie plutôt tactique. En effet, ce match au sommet n'a pas tenu toutes ses promesses. Les deux clubs ont été crispés vu l'importance de la rencontre. Toutefois, les Militaires ont été plus entreprenants. Ils ont dominé la première période et ont même failli arracher la victoire. Officié par l'Egyptien Issam Abdelfatah, le match a démarré donc sous le signe de la prudence, ce qui a donné lieu à un début de partie équilibré.
Mais l'AS FAR, qui a pris le dessus dans la bataille du milieu de terrain, n'a pas tardé à menacer la défense adverse en menant quelques attaques concrètes, notamment par le biais de Jaouad Ouadouche. Ce dernier a constitué un véritable poison pour les défenseurs tunisiens malgré le marquage de Mohamed Bechtabji. En contrepartie, les locaux se sont contentés de défendre leur territoire. Leurs rares attaques ont été loin de menacer le gardien de buts Tarik Jermouni. Plus forts, plus hauts, les coéquipiers de Erraki se sont même offerts une nette occasion lors de la première partie via Omar Bendriss, mais la balle a heurté le poteau.
Les minutes passent et se ressemblent : les Militaires continuent leur pression, les Tunisiens, eux, tentent tant bien que mal de les juguler.
Il faut dire que les poulains de Mhamed Fakhir n'ont pas tiré profit de l'infériorité numérique de leurs adversaires, privés des services de leur capitaine Asâad Ouertani, qui n'a pu être remplacé, les Tunisiens ayant usé des trois changements permis. Fakhir, convaincu de la fatalité du résultat nul aux dernières minutes, a préféré jouer la prudence et renforcer sa défense en alignant Abdessamad Chahiri à la place de Ouaddouche. Pour le coach des Militaires, ce score, aussi précieux soit-il, constitue un « résultat piège » et le match retour, qui sera disputé le 25 janvier au complexe sportif Moulay Abdallah à Rabat, est ouvert à toutes les possibilités.
Reste que l'AS FAR, qui était privée de plusieurs éléments clés et jouait avec deux attaquants blessés (Ouaddouche et Allaoui), ne ménagera aucun effort pour ajouter la Coupe des champions de l'UNAF à son riche palmarès.
Selon une source bien informée, l'ex-attaquant du Moghreb de Tétouan en l'occurrence Mohamed Madihi pourrait renforcer les rangs de l'AS FAR lors de la finale retour. Rappelons enfin que les Militaires ont également la mission de casser la domination tunisienne au niveau des clubs, après l'élimination du Moghreb de Fès (Coupe des vainqueurs de coupe de l'UNAF) et du Raja de Casablanca (Ligue des champions arabes), devant l'ES Tunis et le CS Sfax.
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Le Moghreb de Fès a été lui aussi éliminé de la Coupe de l'UNAF… Bref, les déceptions se sont succédé. Espérons que l'AS FAR et le WAC vont redorer le blason du football national qui vit une crise sans précédent.
Mais l'AS FAR, qui a pris le dessus dans la bataille du milieu de terrain, n'a pas tardé à menacer la défense adverse en menant quelques attaques concrètes, notamment par le biais de Jaouad Ouadouche. Ce dernier a constitué un véritable poison pour les défenseurs tunisiens malgré le marquage de Mohamed Bechtabji. En contrepartie, les locaux se sont contentés de défendre leur territoire. Leurs rares attaques ont été loin de menacer le gardien de buts Tarik Jermouni. Plus forts, plus hauts, les coéquipiers de Erraki se sont même offerts une nette occasion lors de la première partie via Omar Bendriss, mais la balle a heurté le poteau.
Les minutes passent et se ressemblent : les Militaires continuent leur pression, les Tunisiens, eux, tentent tant bien que mal de les juguler.
Il faut dire que les poulains de Mhamed Fakhir n'ont pas tiré profit de l'infériorité numérique de leurs adversaires, privés des services de leur capitaine Asâad Ouertani, qui n'a pu être remplacé, les Tunisiens ayant usé des trois changements permis. Fakhir, convaincu de la fatalité du résultat nul aux dernières minutes, a préféré jouer la prudence et renforcer sa défense en alignant Abdessamad Chahiri à la place de Ouaddouche. Pour le coach des Militaires, ce score, aussi précieux soit-il, constitue un « résultat piège » et le match retour, qui sera disputé le 25 janvier au complexe sportif Moulay Abdallah à Rabat, est ouvert à toutes les possibilités.
Reste que l'AS FAR, qui était privée de plusieurs éléments clés et jouait avec deux attaquants blessés (Ouaddouche et Allaoui), ne ménagera aucun effort pour ajouter la Coupe des champions de l'UNAF à son riche palmarès.
Selon une source bien informée, l'ex-attaquant du Moghreb de Tétouan en l'occurrence Mohamed Madihi pourrait renforcer les rangs de l'AS FAR lors de la finale retour. Rappelons enfin que les Militaires ont également la mission de casser la domination tunisienne au niveau des clubs, après l'élimination du Moghreb de Fès (Coupe des vainqueurs de coupe de l'UNAF) et du Raja de Casablanca (Ligue des champions arabes), devant l'ES Tunis et le CS Sfax.
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Multiples déceptions
Seuls l'AS FAR et le Wydad de Casablanca sont toujours en lice pour des championnats arabe et africain. Si les Militaires se préparent pour la finale retour de l'UNAF, les Casablancais, eux, viennent de se qualifier au quart de finale de la Ligue arabe des clubs champions. Par ailleurs, tous les autres clubs qui ont participé à ces événements arabes et africains ont été éliminés. C'est le cas du Raja qui a quitté tôt la Ligue des champions arabes.Le Moghreb de Fès a été lui aussi éliminé de la Coupe de l'UNAF… Bref, les déceptions se sont succédé. Espérons que l'AS FAR et le WAC vont redorer le blason du football national qui vit une crise sans précédent.
