L'équipe du président élu américain et la majorité démocrate de la Chambre des représentants sont tombés d'accord sur un plan massif de 825 milliards de dollars, qui doit créer ou sauver 3 à 4 millions d'emplois et stimuler l'économie américaine, qui risque cependant d'en perdre encore 3 à 5 millions en 2009 après 2 millions ces derniers mois. Il comporte 275 milliards de dollars de baisses d'impôts et 550 milliards d'investissements, notamment dans les énergies propres et plus efficaces, les infrastructures et l'éducation. Le Sénat américain s'est en outre prononcé pour le déblocage des 350 milliards de dollars restants du plan de sauvetage du secteur financier, demandés par Barack Obama pour relancer le crédit.
Mais les Bourses européennes ont reculé: Paris a perdu 1,84%, terminant sous les 3.000 points pour la première fois depuis près de deux mois. Idem à Francfort (-1,94%) et à Londres (-1,42%). Les Bourses asiatiques avaient auparavant décroché d'environ 5% à Tokyo comme à Hong Kong. A Wall Street, le Dow Jones a cependant terminé en hausse d'un petit 0,15%, après avoir fortement reculé en séance. La grande Bourse new-yorkaise a été à nouveau fortement secouée par la chute des grandes valeurs bancaires Bank of America et Citigroup pour la deuxième séance consécutive. JPMorgan a fini de baisse de 6,06%, en dépit de l'annonce d'un petit bénéfice au titre du terrible quatrième trimestre 2008.
En milieu de journée, la décision de la Banque centrale européenne d'abaisser d'un demi-point son taux directeur, à 2%, n'a pas remonté le moral des marchés. D'autant moins que son président, Jean-Claude Trichet, a fait comprendre qu'il n'y aurait pas de nouvelles baisses des taux avant au moins le mois de mars.
Pourtant les indicateurs publiés jeudi aux Etats-Unis étaient moins mauvais qu'attendus: les prix à la production ont ralenti leur baisse en décembre et l'indice de l'activité industrielle dans la région de New York, à -22,2 points, est remonté par rapport à un plus bas touché en décembre. En revanche, la série noire s'est poursuivie au Japon, avec la publication d'une chute draconienne des commandes de biens d'équipement: -16,2% en novembre par rapport à octobre, alors que les économistes ne s'attendaient en moyenne qu'à un recul de 7,5%. Du côté des sociétés, le gouvernement irlandais a annoncé la nationalisation de la banque en difficultés Anglo Irish Bank, au lendemain du feu vert de la Commission européenne à la recapitalisation de l'établissement par l'Etat irlandais à hauteur de 1,5 milliard d'euros.
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Mais les Bourses européennes ont reculé: Paris a perdu 1,84%, terminant sous les 3.000 points pour la première fois depuis près de deux mois. Idem à Francfort (-1,94%) et à Londres (-1,42%). Les Bourses asiatiques avaient auparavant décroché d'environ 5% à Tokyo comme à Hong Kong. A Wall Street, le Dow Jones a cependant terminé en hausse d'un petit 0,15%, après avoir fortement reculé en séance. La grande Bourse new-yorkaise a été à nouveau fortement secouée par la chute des grandes valeurs bancaires Bank of America et Citigroup pour la deuxième séance consécutive. JPMorgan a fini de baisse de 6,06%, en dépit de l'annonce d'un petit bénéfice au titre du terrible quatrième trimestre 2008.
En milieu de journée, la décision de la Banque centrale européenne d'abaisser d'un demi-point son taux directeur, à 2%, n'a pas remonté le moral des marchés. D'autant moins que son président, Jean-Claude Trichet, a fait comprendre qu'il n'y aurait pas de nouvelles baisses des taux avant au moins le mois de mars.
Pourtant les indicateurs publiés jeudi aux Etats-Unis étaient moins mauvais qu'attendus: les prix à la production ont ralenti leur baisse en décembre et l'indice de l'activité industrielle dans la région de New York, à -22,2 points, est remonté par rapport à un plus bas touché en décembre. En revanche, la série noire s'est poursuivie au Japon, avec la publication d'une chute draconienne des commandes de biens d'équipement: -16,2% en novembre par rapport à octobre, alors que les économistes ne s'attendaient en moyenne qu'à un recul de 7,5%. Du côté des sociétés, le gouvernement irlandais a annoncé la nationalisation de la banque en difficultés Anglo Irish Bank, au lendemain du feu vert de la Commission européenne à la recapitalisation de l'établissement par l'Etat irlandais à hauteur de 1,5 milliard d'euros.
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