Le Maroc sur le toit de l'Afrique

L'équipe du Maroc de cyclisme, depuis son élection comme l'une des heureuses disciplines phares du choix du CNOM, qui a bénéficié d'une attention toute particulière en matière d'entraînement, de suivi et de développement, est montée au créneau. Les coureurs, libérés des soucis du pénible quotidien, moissonnent les résultats probants partout où ils évoluent. L'âge d'or de la petite reine serait-il en train de refaire surface ? Assisterons-nous à la naissance de nouveaux Mohamed Benahmed (Haj Bahloul) ? De Driss Benabdeslam ? De Miloudi Benbouziane ? De Mohamed El Gourche ? De Abdellah Kaddour ? De Abderrahmane El Farouki (dit Farak) ? De Habib Belcadi ? De Mustapha Belkaïd ? De Mustapha Afandi ? De Mustapha Nejjari ? En tous les cas tout laisse croire que les nouveaux venus qui ont pour noms Adil Jelloul, Mohcine Lhsaïni, Abdelaati Saadoune, Tarik Chaoufi, Mohamed Regragui paraissent accomplir des prouesses qui laissent pantois. Par leurs performances, ils ont démontré qu'il leur fallait juste de l'attention et du suivi pour qu'ils dévoilent leurs qualités intrinsèques.

A propos de résultats, les Marocains conduit par un Adil Jelloul transcendant, ont pratiquement la mainmise sur le vélo continental via les Tours auxquels ils ont pris part.
Du Burkina Faso jusqu'au Rwanda en passant par la Tunisie et la Namibie, les observateurs sportifs n'ont d'yeux que pour ces Marocains qui commencent à redorer un blason sérieusement terni.

Ces résultats qui n'ont pas fini d'étonner ont comblé toute l'équipe fédérale qui a été mobilisée dans sa totalité derrière ces jeunes qui n'ont pas failli à la confiance. Les promesses données par le président Mohamed Belmahi semblent en voie d'être tenues. Car depuis son avènement à la tête de la Fédération royale marocaine de cyclisme, les choses ont pris une autre tournure : la venue du président de la Fédération internationale au Maroc, la belle organisation du Championnat d'Afrique, l'honorable organisation des Tours du Maroc, les concentrations des équipes nationales à l'intérieur comme à l'extérieur du Maroc…autant de points positifs à son actif ; un travail de grande qualité mis en musique par un comité directeur de la FRMC plein de bonne volonté.

Questionné sur ce changement de situation bénéfique, le vice–président de la FRMC, ambassadeur de l'Union internationale de cyclisme (UCI) et figure de proue du vélo national depuis des décennies, nous a déclaré : «Ces résultats n'ont pas manqué de nous faire plaisir, bien entendu. Ils ont fait plaisir à tous ceux qui suivent le vélo marocain depuis longtemps. Ces résultats remarquables ne sont nullement le fruit du hasard. Ils se trouvent être la conséquence d'un travail étudié, élaboré et de longue haleine.

Des stages partout, des mises au vert de l'équipe nationale, les participations et le travail des clubs qui pourvoient l'équipe nationale en élements valables ont donné une sélection qui fait honneur à ce sport ! Puis l'avènement de Me Belmahi à la tête de la FRMC y est pour beaucoup ; sa passion pour le cyclisme décuple ses forces et lui permet de rester au faîte de tout ce qui touche la petite reine de près ou de loin ! ».
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Des jeunes qui surprennent

Lorsque les jeunes coureurs sont partis pour des participations continentales, on ne donnait pas cher de leur peau. On savait, certes, que l'Afrique a beaucoup évolué dans ce domaine (comme dans tous les sports d'ailleurs !) et que pour nos coureurs il va falloir souquer ferme pour se faire une place au sein du gotha africain. Mais quelle fut grande notre surprise lorsque ces jeunes sont montés sur le toit du Continent avec un leadership mérité et arraché à la Tunisie, à la Namibie, au Rwanda au Burkina Faso voire à l'Afrique du Sud si l'onen croit l'annotation des responsables de l'UCI qui voit en le Maroc le nouveau patron du vélo africain.