Les rebondissements au sujet du communiqué de la primature concernant le dialogue social se multiplient. Mais c'est la position de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) qui surprend le plus.
Rappelons que différents syndicats ont exprimé leur étonnement de voir le Premier ministre publier un communiqué qui relate les mesures prises dans le cadre du dialogue social concernant les secteurs public et privé. Mesures qui visent, selon le gouvernement, à réduire les disparités salariales dans la fonction publique, à renforcer la couverture médicale et la protection sociale et à améliorer les revenus des citoyens. Ce discours a été loin de plaire aux centrales syndicales qui ont critiqué le fait que le gouvernement prenne l'initiative de publier de manière unilatérale un communiqué au sujet du dialogue social. Ce qui n'est pas sans rappeler un incident du même genre il y a quelques mois.
Or, c'était une réaction tout à fait logique et compréhensible de la part de l'Union marocaine du travail (UMT), de la part de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de la part de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) qui se trouvent «politiquement» dans l'opposition. Ou même de la part de la Fédération démocratique du travail qui ne ménage pas du tout le gouvernement. Ce qui surprend c'est d'apprendre une telle réaction de la part de l'UGTM qui est le bras syndical du Parti de l'Istiqlal qui dirige le gouvernement. C'est surprenant, sachant que les députés de cette centrale sont membres du groupe parlementaire de l'Istiqlal. Que reproche donc ce syndicat à ses amis au gouvernement ?
A en croire la version officielle de l'UGTM, ce syndicat conteste le fait que le gouvernement ait agit de manière unilatérale et ait publié ce que le gouvernement appelle « les résultat du dernier round du dialogue social ». C'est cette attitude qui a poussé l'UGTM à tenir hier une réunion, que certains ont qualifiée « d'urgente », pour discuter et faire le point sur le dialogue social.
A l'issue de cette réunion, l'UGTM a signifié son «refus de l'action unilatérale du gouvernement». Dans un communiqué publié à cette occasion, l'Union générale souligne que « l'institutionnalisation du dialogue social, tel que convenu entre les partenaires sociaux, ne signifie pas tout simplement des dates de réunions. Elle signifie plutôt, dans son essence, que le dialogue qui a commencé avec le Premier ministre devait aussi se terminer avec lui concernant les résultats de ce dialogue».
Le syndicat «istiqlalien» estime qu'un tel comportement de la part du gouvernement est de nature à créer de la confusion. L'UGTM appelle le gouvernement dans ce cadre au respect mutuel entre les différents partenaires sociaux.
Notamment « en se mettant d'accord sur la date de l'annonce de ce sur quoi on est d'accord et de convenir de laisser pour plus tard ce qui est possible de l'être », lit-on dans le communiqué de l'UGTM.
Rappelons que différents syndicats ont exprimé leur étonnement de voir le Premier ministre publier un communiqué qui relate les mesures prises dans le cadre du dialogue social concernant les secteurs public et privé. Mesures qui visent, selon le gouvernement, à réduire les disparités salariales dans la fonction publique, à renforcer la couverture médicale et la protection sociale et à améliorer les revenus des citoyens. Ce discours a été loin de plaire aux centrales syndicales qui ont critiqué le fait que le gouvernement prenne l'initiative de publier de manière unilatérale un communiqué au sujet du dialogue social. Ce qui n'est pas sans rappeler un incident du même genre il y a quelques mois.
Or, c'était une réaction tout à fait logique et compréhensible de la part de l'Union marocaine du travail (UMT), de la part de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de la part de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) qui se trouvent «politiquement» dans l'opposition. Ou même de la part de la Fédération démocratique du travail qui ne ménage pas du tout le gouvernement. Ce qui surprend c'est d'apprendre une telle réaction de la part de l'UGTM qui est le bras syndical du Parti de l'Istiqlal qui dirige le gouvernement. C'est surprenant, sachant que les députés de cette centrale sont membres du groupe parlementaire de l'Istiqlal. Que reproche donc ce syndicat à ses amis au gouvernement ?
A en croire la version officielle de l'UGTM, ce syndicat conteste le fait que le gouvernement ait agit de manière unilatérale et ait publié ce que le gouvernement appelle « les résultat du dernier round du dialogue social ». C'est cette attitude qui a poussé l'UGTM à tenir hier une réunion, que certains ont qualifiée « d'urgente », pour discuter et faire le point sur le dialogue social.
A l'issue de cette réunion, l'UGTM a signifié son «refus de l'action unilatérale du gouvernement». Dans un communiqué publié à cette occasion, l'Union générale souligne que « l'institutionnalisation du dialogue social, tel que convenu entre les partenaires sociaux, ne signifie pas tout simplement des dates de réunions. Elle signifie plutôt, dans son essence, que le dialogue qui a commencé avec le Premier ministre devait aussi se terminer avec lui concernant les résultats de ce dialogue».
Le syndicat «istiqlalien» estime qu'un tel comportement de la part du gouvernement est de nature à créer de la confusion. L'UGTM appelle le gouvernement dans ce cadre au respect mutuel entre les différents partenaires sociaux.
Notamment « en se mettant d'accord sur la date de l'annonce de ce sur quoi on est d'accord et de convenir de laisser pour plus tard ce qui est possible de l'être », lit-on dans le communiqué de l'UGTM.
