«Ce terrain est abîmé, faute d'un drainage efficace et d'un entretien sérieux. C'est sûr, il n'est plus aux normes de sécurité », dit un joueur qui a préféré garder l'anonymat.
Pendant les entraînements, le staff technique, peine à mener les exercices de conduite de balle avec ses joueurs. Les bosses font partir le ballon dans tous les sens et les crampons accrochent mal dans une terre trop tassée.
Ainsi, ''le chef d'œuvre'' a commencé par se dégrader au fil des matches. La pelouse du stade El Abdi, qui se présentait sous son meilleur jour grâce à son aire de jeu verdoyante et éclatante sous l'effet des rayons du soleil, se trouve dans un état très désolant.
Voilà pourquoi depuis le début de cette saison, la liste des joueurs ayant été indisponibles est longue : Selmaji, Hammal, Makasi, Mezgouri, Abdessamad…, presque toute une équipe. Le dernier en date est Noussaïr qui souffre d'une rupture des ligaments de la rotule, survenue lors de la 5e journée.
Pour de nombreux observateurs, l'une des causes de ces blessures n'est autre que la dégradation de la pelouse du stade El Abdi. Sûrement, cela préoccupe Jamal Sellami.
Qui, des Doukkalis ou de leurs adversaires, sera avantagé par l'état du terrain El Abdi?
Une chose est sûre : les Jdidis ne parviennent plus à trouver ni leurs marques, ni leurs appuis. En plus, ils devront également à chaque match faire le bon choix au moment d'enfiler leurs crampons. Est-il possible d'opter malgré tout pour des moulés, ou faudra-t-il se résoudre à sortir les vissés pour mieux accrocher sur la terre ?
D'autre part, le ciel est totalement sombre quant à la réhabilitation des autres infrastructures du stade. Le panneau d'affichage électronique reste désespérément une denrée rare. Les vestiaires, ou plutôt ce qu'il en reste, sont désuets. Plus grave, les toilettes externes sont insalubres et non fonctionnelles, sinon inexistantes. Ce délabrement des infrastructures conforte l'image d'une ville où l'incurie est un art. La mairie n'ignore rien de cette situation. Mais elle ne réagit pas pour que le technicien responsable de l'entretien du gazon fasse son travail correctement et sérieusement. La ville d'El Jadida va-t-elle finaliser un projet pour remettre les installations du stade El Abdi à niveau et les compléter ?
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Ce phénomène diminue à court terme les activités biologiques du sol et le développement du système racinaire. Le gazon est affaibli, le terrain se dégrade, devient de moins en moins praticable et les matches doivent être retardés.
Plus la qualité de la pelouse est bonne, plus les joueurs seront précis. Le risque de blessure et la fatigue des joueurs seront également diminués.
Pendant les entraînements, le staff technique, peine à mener les exercices de conduite de balle avec ses joueurs. Les bosses font partir le ballon dans tous les sens et les crampons accrochent mal dans une terre trop tassée.
Ainsi, ''le chef d'œuvre'' a commencé par se dégrader au fil des matches. La pelouse du stade El Abdi, qui se présentait sous son meilleur jour grâce à son aire de jeu verdoyante et éclatante sous l'effet des rayons du soleil, se trouve dans un état très désolant.
Voilà pourquoi depuis le début de cette saison, la liste des joueurs ayant été indisponibles est longue : Selmaji, Hammal, Makasi, Mezgouri, Abdessamad…, presque toute une équipe. Le dernier en date est Noussaïr qui souffre d'une rupture des ligaments de la rotule, survenue lors de la 5e journée.
Pour de nombreux observateurs, l'une des causes de ces blessures n'est autre que la dégradation de la pelouse du stade El Abdi. Sûrement, cela préoccupe Jamal Sellami.
Qui, des Doukkalis ou de leurs adversaires, sera avantagé par l'état du terrain El Abdi?
Une chose est sûre : les Jdidis ne parviennent plus à trouver ni leurs marques, ni leurs appuis. En plus, ils devront également à chaque match faire le bon choix au moment d'enfiler leurs crampons. Est-il possible d'opter malgré tout pour des moulés, ou faudra-t-il se résoudre à sortir les vissés pour mieux accrocher sur la terre ?
D'autre part, le ciel est totalement sombre quant à la réhabilitation des autres infrastructures du stade. Le panneau d'affichage électronique reste désespérément une denrée rare. Les vestiaires, ou plutôt ce qu'il en reste, sont désuets. Plus grave, les toilettes externes sont insalubres et non fonctionnelles, sinon inexistantes. Ce délabrement des infrastructures conforte l'image d'une ville où l'incurie est un art. La mairie n'ignore rien de cette situation. Mais elle ne réagit pas pour que le technicien responsable de l'entretien du gazon fasse son travail correctement et sérieusement. La ville d'El Jadida va-t-elle finaliser un projet pour remettre les installations du stade El Abdi à niveau et les compléter ?
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Compactage du sol
Lorsque le sol est plein d'eau, il provoque la battance et le compactage du sol. Ces phénomènes conduisent à la formation de flaques d'eau à la surface du terrain et entraînent le plus souvent une asphyxie partielle du sol, due au scellement de sa couche superficielle.Ce phénomène diminue à court terme les activités biologiques du sol et le développement du système racinaire. Le gazon est affaibli, le terrain se dégrade, devient de moins en moins praticable et les matches doivent être retardés.
Plus la qualité de la pelouse est bonne, plus les joueurs seront précis. Le risque de blessure et la fatigue des joueurs seront également diminués.
