Rabat abrite depuis hier les travaux d'un atelier régional visant à élaborer un plan d'action pour la promotion de la culture des droits de l'Homme dans le monde arabe.
Durant les deux jours que dure cet atelier (16-17 décembre 2009), les experts participants essayeront d'échafauder ce plan d'action et de définir ses lignes directrices, ses objectifs et les mécanismes de sa mise en œuvre dans le cadre d'une «approche consultative et participative».
«L'objectif est de parvenir à mettre en place une référence normalisée et commune à tous les pays arabes. L'enjeu est de taille et les attentes sont à la hauteur des aspirations des peuples de la région. Il s'agit donc de se mettre d'accord sur les grandes lignes, les axes et les étapes de réalisation de ce plan d'action arabe», a affirmé le ministre de la Justice, Abdelwahed Radi, dans une allocution prononcée en son nom à l'ouverture de cet événement. Toutefois, le ministre a tenu à souligner les conditions de réussite d'une telle entreprise. «Le plan d'action arabe relatif aux droits de l'Homme est un projet de société qui a une importance historique indéniable, mais qui exige que l'on croie à ses objectifs, que l'on s'approprie sa philosophie et qu'on suive de près son exécution sur le terrain».
C'est probablement l'idée formulée par la représentante de la Ligue arabe, Mme Ilham Chajni, mais en d'autres termes. Selon cette responsable, «la mise ne place d'un plan d'action arabe exige une mentalité ouverte à tous les courants de pensée ».
L'importance de cet atelier tient au fait qu'il devrait soumettre le fruit de ses travaux au comité arabe permanent des droits de l'Homme et au conseil de la Ligue arabe (26-30 janvier 2010) pour qu'il soit approuvé et adopté en tant que plate-forme commune visant à promouvoir et à défendre les droits de l'Homme. Selon M. Radi, il s'agit là d'un projet politique, pédagogique, culturel et de développement.En abritant les travaux de cet atelier, le Maroc démontre une fois encore qu'il a toujours été un pays pionnier en matière de promotion et de consolidation des droits de l'Homme. Faut-il rappeler, en effet, que c'est le Royaume qui avait proposé à la Ligue arabe, l'idée de mettre en place un plan d'action arabe en matière des droits de l'Homme. A la suite de cette proposition, le conseil de la Ligue arabe avait adopté une décision appelant à l'organisation de cet atelier.
Selon la proposition faite par le Maroc, le plan d'action arabe vise à promouvoir et à consolider la culture des droits de l'Homme. Elle vise aussi à favoriser une prise de conscience collective de ces droits et à renforcer les acquis engrangés en la matière, à travers l'introduction des principes relatifs aux droits de l'Homme dans les politiques publiques des pays arabes notamment au niveau de l'éducation et de la formation.
Les pays arabes vont donc devoir s'atteler sur l'élaboration d'une plate-forme commune. Ils ne peuvent plus faire l'économie d'un tel projet. Une des principales recommandations de la conférence de Vienne de 1993 avait souligné la nécessité d'élaborer des plans d'action nationaux et régionaux.
Durant les deux jours que dure cet atelier (16-17 décembre 2009), les experts participants essayeront d'échafauder ce plan d'action et de définir ses lignes directrices, ses objectifs et les mécanismes de sa mise en œuvre dans le cadre d'une «approche consultative et participative».
«L'objectif est de parvenir à mettre en place une référence normalisée et commune à tous les pays arabes. L'enjeu est de taille et les attentes sont à la hauteur des aspirations des peuples de la région. Il s'agit donc de se mettre d'accord sur les grandes lignes, les axes et les étapes de réalisation de ce plan d'action arabe», a affirmé le ministre de la Justice, Abdelwahed Radi, dans une allocution prononcée en son nom à l'ouverture de cet événement. Toutefois, le ministre a tenu à souligner les conditions de réussite d'une telle entreprise. «Le plan d'action arabe relatif aux droits de l'Homme est un projet de société qui a une importance historique indéniable, mais qui exige que l'on croie à ses objectifs, que l'on s'approprie sa philosophie et qu'on suive de près son exécution sur le terrain».
C'est probablement l'idée formulée par la représentante de la Ligue arabe, Mme Ilham Chajni, mais en d'autres termes. Selon cette responsable, «la mise ne place d'un plan d'action arabe exige une mentalité ouverte à tous les courants de pensée ».
L'importance de cet atelier tient au fait qu'il devrait soumettre le fruit de ses travaux au comité arabe permanent des droits de l'Homme et au conseil de la Ligue arabe (26-30 janvier 2010) pour qu'il soit approuvé et adopté en tant que plate-forme commune visant à promouvoir et à défendre les droits de l'Homme. Selon M. Radi, il s'agit là d'un projet politique, pédagogique, culturel et de développement.En abritant les travaux de cet atelier, le Maroc démontre une fois encore qu'il a toujours été un pays pionnier en matière de promotion et de consolidation des droits de l'Homme. Faut-il rappeler, en effet, que c'est le Royaume qui avait proposé à la Ligue arabe, l'idée de mettre en place un plan d'action arabe en matière des droits de l'Homme. A la suite de cette proposition, le conseil de la Ligue arabe avait adopté une décision appelant à l'organisation de cet atelier.
Selon la proposition faite par le Maroc, le plan d'action arabe vise à promouvoir et à consolider la culture des droits de l'Homme. Elle vise aussi à favoriser une prise de conscience collective de ces droits et à renforcer les acquis engrangés en la matière, à travers l'introduction des principes relatifs aux droits de l'Homme dans les politiques publiques des pays arabes notamment au niveau de l'éducation et de la formation.
Les pays arabes vont donc devoir s'atteler sur l'élaboration d'une plate-forme commune. Ils ne peuvent plus faire l'économie d'un tel projet. Une des principales recommandations de la conférence de Vienne de 1993 avait souligné la nécessité d'élaborer des plans d'action nationaux et régionaux.
