La célébration de la Fête nationale des Seychelles a été marquée par un événement significatif et qui, pour autant, n'a pas altéré, loin de là, sa dimension festive : l'expulsion «manu militari» d'un intrus du polisario, qui s'est rendu de lui-même et sans y être invité dans le pays pour participer aux festivités. Il s'agit ni plus ni moins du « ministre des Affaires étrangères de la rasd », Khaddad, qui s'est invité lui-même, manière d'imposer le fait accompli et, peut-être, de créer un précédent. Les autorités de la République des Seychelles ne se sont pas fait faute de lui rappeler qu'il n'était pas le bienvenu, ensuite de le déclarer «persona non grata», enfin de lui dire leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc. La République des Seychelles a retiré depuis quelques temps déjà sa reconnaissance à la rasd.
En expulsant le pseudo-ministre des Affaires étrangères de la rasd, elle réitère son soutien au Maroc et, par la même occasion, confirme son désaveu aux séparatistes. Ceux-ci, on vient de le voir, n'en démordent nullement de briser la ligne de conduite non seulement des Seychelles mais d'autres pays, en Afrique notamment. Il faut se rendre compte que le «forcing» du polisario n'est pas fortuit, mais qu'il est le fait d'une mentalité et d'une culture dont on a mesuré dans les années passées, en fait depuis 1975, la sinistre illustration. Lors de tous les sommets de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), ancêtre de l'actuelle Union Africaine, qui se sont déroulés de 1976 à 1984, date du retrait du Maroc, la tactique des pressions, des manipulations et du chantage tout court a été mise en œuvre avec un art consommé de cynisme et de machiavélisme.
Les délégués du polisario investissaient les forums, les instances de l'organisation panafricaine, des Non-Alignés, de l'Internationale parlementaire ou autres, ils se faisaient menaçants et maîtres chanteurs. Et, aidés en cela par des «experts» algériens en la matière, il leur arrivait même de triturer et de falsifier des textes de projets de résolutions, au grand dam des gouvernements qui n'y voyaient que du feu. Si la tactique éprouvée a changé, l'objectif est demeuré le même : s'opposer au Maroc coûte que coûte, dénigrer son image, entretenir un tissu de mensonges, fourvoyer l'opinion internationale. De ce jeu brouillé, nous gardons plutôt l'image caricaturale.
Le gouvernement non reconnu et illégal de la Guinée Bissau qui, tout à son aberrante logique, vient de reconnaître, après l'avoir reniée, la pseudo-rasd, illustre en effet cette politique de pressions, concoctée à Alger. Les pétrodollars, le harcèlement politique et aussi la fragilité des pays ciblés expliquent en partie de tels soubresauts. Il est évident, comme on l'a déjà écrit sur ces colonnes, que l'objectif du polisario aujourd'hui est de reconquérir les places perdues en Afrique, en Océanie et dans une partie de l'Amérique latine. Soutenu depuis toujours par le gouvernement et les services algériens, il a fait du combat contre le Maroc sa raison d'être exclusive et obsessionnelle. Il fait feu de tout bois, met à profit non sans cynisme, les brèches qui s'ouvrent, s'engouffre même pour occuper ou réoccuper les vides.
Il a cru en une mégarde du gouvernement des Seychelles, il a surtout voulu exploiter la fête nationale pour se rapprocher de responsables, de diplomates et de hauts dirigeants dans le but de lancer une opération de charme désespérée, mais d'autant plus audacieuse qu'elle relevait de ce qu'on peut appeler un « quitte ou double » ! Bien évidemment, les dirigeants de la République des Seychelles, conscients de la manœuvre, ne se sont pas prêtés à cette insidieuse et machiavélique opération, ils ont ordonné l'expulsion de l'intrus et, en même temps, prévenu que l'amitié avec le Maroc demeurait indéfectible et irremplaçable.
Le gouvernement marocain ne peut que se féliciter d'une telle issue, parce qu'il ne peut pas – ce n'est ni sa culture ni son intérêt – s'inscrire dans la logique fallacieuse des séparatistes et de leurs commanditaires. Que le gouvernement des Seychelles ait de lui-même jugé nécessaire et sans subir aucune pression du Maroc de renvoyer le représentant du polisario témoigne, en réalité, d'une prise de conscience plus que positive quant à la dérisoire nature et surtout à l'illégalité internationale dans laquelle le polisario s'est placé depuis toujours. Le gouvernement et le peuple des Seychelles ont donné la preuve de leur inflexible attachement à la légalité internationale, à la légitimité de la revendication marocaine, à l'incontournable équité qui caractérise le projet d'autonomie proposé par le Maroc. Il faut rendre hommage à la lucidité des dirigeants de la République des Seychelles qui n'ont pas cédé au chantage et repoussent les sirènes du cynisme dans cette affaire.
En expulsant le pseudo-ministre des Affaires étrangères de la rasd, elle réitère son soutien au Maroc et, par la même occasion, confirme son désaveu aux séparatistes. Ceux-ci, on vient de le voir, n'en démordent nullement de briser la ligne de conduite non seulement des Seychelles mais d'autres pays, en Afrique notamment. Il faut se rendre compte que le «forcing» du polisario n'est pas fortuit, mais qu'il est le fait d'une mentalité et d'une culture dont on a mesuré dans les années passées, en fait depuis 1975, la sinistre illustration. Lors de tous les sommets de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), ancêtre de l'actuelle Union Africaine, qui se sont déroulés de 1976 à 1984, date du retrait du Maroc, la tactique des pressions, des manipulations et du chantage tout court a été mise en œuvre avec un art consommé de cynisme et de machiavélisme.
Les délégués du polisario investissaient les forums, les instances de l'organisation panafricaine, des Non-Alignés, de l'Internationale parlementaire ou autres, ils se faisaient menaçants et maîtres chanteurs. Et, aidés en cela par des «experts» algériens en la matière, il leur arrivait même de triturer et de falsifier des textes de projets de résolutions, au grand dam des gouvernements qui n'y voyaient que du feu. Si la tactique éprouvée a changé, l'objectif est demeuré le même : s'opposer au Maroc coûte que coûte, dénigrer son image, entretenir un tissu de mensonges, fourvoyer l'opinion internationale. De ce jeu brouillé, nous gardons plutôt l'image caricaturale.
Le gouvernement non reconnu et illégal de la Guinée Bissau qui, tout à son aberrante logique, vient de reconnaître, après l'avoir reniée, la pseudo-rasd, illustre en effet cette politique de pressions, concoctée à Alger. Les pétrodollars, le harcèlement politique et aussi la fragilité des pays ciblés expliquent en partie de tels soubresauts. Il est évident, comme on l'a déjà écrit sur ces colonnes, que l'objectif du polisario aujourd'hui est de reconquérir les places perdues en Afrique, en Océanie et dans une partie de l'Amérique latine. Soutenu depuis toujours par le gouvernement et les services algériens, il a fait du combat contre le Maroc sa raison d'être exclusive et obsessionnelle. Il fait feu de tout bois, met à profit non sans cynisme, les brèches qui s'ouvrent, s'engouffre même pour occuper ou réoccuper les vides.
Il a cru en une mégarde du gouvernement des Seychelles, il a surtout voulu exploiter la fête nationale pour se rapprocher de responsables, de diplomates et de hauts dirigeants dans le but de lancer une opération de charme désespérée, mais d'autant plus audacieuse qu'elle relevait de ce qu'on peut appeler un « quitte ou double » ! Bien évidemment, les dirigeants de la République des Seychelles, conscients de la manœuvre, ne se sont pas prêtés à cette insidieuse et machiavélique opération, ils ont ordonné l'expulsion de l'intrus et, en même temps, prévenu que l'amitié avec le Maroc demeurait indéfectible et irremplaçable.
Le gouvernement marocain ne peut que se féliciter d'une telle issue, parce qu'il ne peut pas – ce n'est ni sa culture ni son intérêt – s'inscrire dans la logique fallacieuse des séparatistes et de leurs commanditaires. Que le gouvernement des Seychelles ait de lui-même jugé nécessaire et sans subir aucune pression du Maroc de renvoyer le représentant du polisario témoigne, en réalité, d'une prise de conscience plus que positive quant à la dérisoire nature et surtout à l'illégalité internationale dans laquelle le polisario s'est placé depuis toujours. Le gouvernement et le peuple des Seychelles ont donné la preuve de leur inflexible attachement à la légalité internationale, à la légitimité de la revendication marocaine, à l'incontournable équité qui caractérise le projet d'autonomie proposé par le Maroc. Il faut rendre hommage à la lucidité des dirigeants de la République des Seychelles qui n'ont pas cédé au chantage et repoussent les sirènes du cynisme dans cette affaire.
