Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a affirmé que le Maroc a fait de l'émancipation de la femme «le socle sur lequel repose l'édification d'une société démocratique plaçant l'être humain au cœur de l'opération de développement». Cette déclaration, lancée du haut du Conseil supérieur de l'Organisation de la femme arabe, réuni à Tunis, illustre l'évolution à laquelle est parvenue la femme marocaine. Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, qui participait à cet important forum, a déclaré que le Maroc a mis en œuvre une série de réformes qui le hissent au niveau des nations démocratiques, conférant à ses citoyens les qualités juridiques et morales de femmes et d'hommes émancipés.
«Dans sa volonté de concrétiser ce dessein, le Maroc a déjà enregistré des acquis d'avant-garde en matière d'ancrage de l'égalité juridique entre les femmes et les hommes », a affirmé S.A.R la Princesse Lalla Salma. Le propos met en exergue, de manière claire, la volonté politique de faire de la femme non seulement l'égale de l'homme, en termes de droits, mais surtout un acteur politique et social dynamique.
La réforme du Code de la famille, initiée et défendue personnellement par S.M. le Roi Mohammed VI constitue un événement majeur dans la vie politique nationale, un exemple d'une rare dimension juridique et sociale au sein du monde arabo-musulman. «Les acquis d'avant-garde» dont S.A.R. la Princesse Lalla Salma parle ici, tiennent de cette «révolution» en velours qui a modifié, sur le plan du droit, le statut de la femme marocaine. L'ancrage juridique, pour sa part, tient ensuite du fait que l'émancipation de la femme marocaine n'est pas un vain mot, tant s'en faut, et que le cadre de réforme que le Souverain, Amir al Mouminine, lui a tracé, n'est pas en contradiction avec la loi islamique qui régit notre comportement religieux. Il n'est pas, cependant, que cet aspect de l'évolution qui caractérise l'enracinement de la femme marocaine dans le socle social : de plus en plus la femme s'intègre dans l'activité politique, économique et sociale. A ce niveau, elle incarne l'irréversible évolution à plusieurs dimensions et, plutôt qu'une insertion, il s'agit d'évoquer en l'occurrence l'investissement par la femme de la scène politique et sociale.
«Le Royaume, a encore affirmé Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, s'emploie à conforter la participation de la femme à la gestion de la chose publique et à renforcer sa représentativité au sein du gouvernement, du parlement et lors des élections, comme il a le souci d'encourager le tissu associatif des femmes ». Le propos, retentissant de ses grands échos dans le forum arabe de Tunis, ne pouvait qu'attester une irréversible conviction chevillée au corps, que réitérer ensuite la volonté d'ouvrir des voies nouvelles aux autres pays.
Si l'on devait prouver de nouveau cet ancrage dont parle S.A.R. la Princesse Lalla Salma, les dernières élections communales du 12 juin nous en apporteraient la vivante illustration, à la fois par le nombre élevé de candidates aux Conseils municipaux et par l'élection d'un certain nombre d'entre elles. Il faut convenir, en effet, que cette émergence massive des femmes sur la scène communale – faisant écho à leur présence au Parlement – s'inscrit dans la volonté royale d'approfondir leur enracinement dans le champ politique et sociale.
C'est sur les hautes instructions de S.M. le Roi que le gouvernement a mobilisé le montant de 10 millions de dirhams, ou même plus, pour promouvoir la participation de la femme aux dernières élections et lui permettre de se hisser au même niveau que l'homme, de mener campagne, de briguer le suffrage populaire dans les mêmes conditions et de gagner éventuellement. Le taux de participation et de présence de la femme n'a-t-il pas connu une évolution spectaculaire, chiffrée à plus de 250% ? Pourtant, jugée à l'aune de l'évolution globale, la femme, notamment au niveau du monde rural et des campagnes, demeure quelque peu marginalisée, voire exclue. L'impartialité avec laquelle S.A.R. la Princesse Lalla Salma en parle ne laisse pas de doute, elle nuance avec pertinence le jugement définitif : « La mise à niveau politique et institutionnelle de la femme, dit-elle solennellement, reste purement formelle tant qu'elle n'est pas étayée par la promotion de ses droits économiques, sociaux et culturels et par son intégration dans le développement », précisant que « c'est en partant de ce constat que S.M. le Roi Mohammed VI a mis en chantier l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ».
Le propos tombe à point nommé, à un moment où le Souverain, en tournée dans l'Oriental, donne une nouvelle impulsion à de nouveaux projets de l'INDH dans lesquels la femme marocaine occupe une place significative. C'est ce qui fait dire à S.A.R. la Princesse Lalla Salma que « la femme occupe une place de choix dans les projets de l'INDH visant à combattre la pauvreté, la précarité et l'exclusion, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, en particulier ses ressources féminines », et que « le Maroc, qui tient à marquer son attachement aux conventions internationales consacrant l'égalité des sexes, s'est employé à mettre au point une stratégie nationale en la matière, notamment en intégrant l'approche genre dans ses différentes politiques publiques ».
«Dans sa volonté de concrétiser ce dessein, le Maroc a déjà enregistré des acquis d'avant-garde en matière d'ancrage de l'égalité juridique entre les femmes et les hommes », a affirmé S.A.R la Princesse Lalla Salma. Le propos met en exergue, de manière claire, la volonté politique de faire de la femme non seulement l'égale de l'homme, en termes de droits, mais surtout un acteur politique et social dynamique.
La réforme du Code de la famille, initiée et défendue personnellement par S.M. le Roi Mohammed VI constitue un événement majeur dans la vie politique nationale, un exemple d'une rare dimension juridique et sociale au sein du monde arabo-musulman. «Les acquis d'avant-garde» dont S.A.R. la Princesse Lalla Salma parle ici, tiennent de cette «révolution» en velours qui a modifié, sur le plan du droit, le statut de la femme marocaine. L'ancrage juridique, pour sa part, tient ensuite du fait que l'émancipation de la femme marocaine n'est pas un vain mot, tant s'en faut, et que le cadre de réforme que le Souverain, Amir al Mouminine, lui a tracé, n'est pas en contradiction avec la loi islamique qui régit notre comportement religieux. Il n'est pas, cependant, que cet aspect de l'évolution qui caractérise l'enracinement de la femme marocaine dans le socle social : de plus en plus la femme s'intègre dans l'activité politique, économique et sociale. A ce niveau, elle incarne l'irréversible évolution à plusieurs dimensions et, plutôt qu'une insertion, il s'agit d'évoquer en l'occurrence l'investissement par la femme de la scène politique et sociale.
«Le Royaume, a encore affirmé Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, s'emploie à conforter la participation de la femme à la gestion de la chose publique et à renforcer sa représentativité au sein du gouvernement, du parlement et lors des élections, comme il a le souci d'encourager le tissu associatif des femmes ». Le propos, retentissant de ses grands échos dans le forum arabe de Tunis, ne pouvait qu'attester une irréversible conviction chevillée au corps, que réitérer ensuite la volonté d'ouvrir des voies nouvelles aux autres pays.
Si l'on devait prouver de nouveau cet ancrage dont parle S.A.R. la Princesse Lalla Salma, les dernières élections communales du 12 juin nous en apporteraient la vivante illustration, à la fois par le nombre élevé de candidates aux Conseils municipaux et par l'élection d'un certain nombre d'entre elles. Il faut convenir, en effet, que cette émergence massive des femmes sur la scène communale – faisant écho à leur présence au Parlement – s'inscrit dans la volonté royale d'approfondir leur enracinement dans le champ politique et sociale.
C'est sur les hautes instructions de S.M. le Roi que le gouvernement a mobilisé le montant de 10 millions de dirhams, ou même plus, pour promouvoir la participation de la femme aux dernières élections et lui permettre de se hisser au même niveau que l'homme, de mener campagne, de briguer le suffrage populaire dans les mêmes conditions et de gagner éventuellement. Le taux de participation et de présence de la femme n'a-t-il pas connu une évolution spectaculaire, chiffrée à plus de 250% ? Pourtant, jugée à l'aune de l'évolution globale, la femme, notamment au niveau du monde rural et des campagnes, demeure quelque peu marginalisée, voire exclue. L'impartialité avec laquelle S.A.R. la Princesse Lalla Salma en parle ne laisse pas de doute, elle nuance avec pertinence le jugement définitif : « La mise à niveau politique et institutionnelle de la femme, dit-elle solennellement, reste purement formelle tant qu'elle n'est pas étayée par la promotion de ses droits économiques, sociaux et culturels et par son intégration dans le développement », précisant que « c'est en partant de ce constat que S.M. le Roi Mohammed VI a mis en chantier l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ».
Le propos tombe à point nommé, à un moment où le Souverain, en tournée dans l'Oriental, donne une nouvelle impulsion à de nouveaux projets de l'INDH dans lesquels la femme marocaine occupe une place significative. C'est ce qui fait dire à S.A.R. la Princesse Lalla Salma que « la femme occupe une place de choix dans les projets de l'INDH visant à combattre la pauvreté, la précarité et l'exclusion, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, en particulier ses ressources féminines », et que « le Maroc, qui tient à marquer son attachement aux conventions internationales consacrant l'égalité des sexes, s'est employé à mettre au point une stratégie nationale en la matière, notamment en intégrant l'approche genre dans ses différentes politiques publiques ».
