Ainsi, elles a dû abandonner ''la chasse'' car certains de ces marchands irréguliers sont protégés par certaines personnes bien placées sous prétexte qu'ils ont des autorisations en due et bonne forme! (cas de ceux qui ont conquis un grand espace de la rue des matelassiers et de la place El Hansali en face du cinéma ''Le Paris''). Les appréhensions des habitants se sont avérées finalement fondées: la lutte menée contre l'occupation illégale des trottoirs du centre-ville n'est en fin de compte qu'une action conjoncturelle.
Certains marchands légaux ne cachent pas leur amertume car ils croyaient que cette lutte sera étalée dans le temps et l'espace et qu'elle se poursuivra jusqu'à l'éradication totale de cette grande plaie qui ternit l'image du centre-ville d'El Jadida. L'opération avait pourtant connu un début encourageant qui s'est traduit par la «libération» des trottoirs qui étaient squattés par des commerçants et des vendeurs à la sauvette.
Mais après une « accalmie» relative due vraisemblablement au relâchement ou à la baisse de vigilance des services en charge de l'opération, la rue commence à retrouver son ancien décor noirci où les commerces anarchiques pullulent dans l'indifférence générale. «Mais où allons-nous? Nous sommes tous des chômeurs et les autorités n'ont rien fait pour aménager des espaces publics pour nous en vue de subvenir à nos besoins », déclarent des jeunes désœuvrés. Il y a lieu de signaler que depuis les deux dernières décennies, la voie publique a été transformée en véritable souk où affluaient quotidiennement des vendeurs venant de tous les coins des Doukkala et même des régions limitrophes de Casablanca, Settat, Béni Mellal et Khouribga. Certains en ont fait carrément un espace conquis que nul n'oserait remettre en cause, y compris les autorités en place qui laissaient faire sans se soucier des dégâts que cela cause à l'environnement, à la circulation et à l'image de ce grand centre urbain.
De ce fait et devant ce jeu de "double face", c'est une marée humaine démesurée qui inonde les rues. Ce désordre est de plus en plus flagrant à l'approche des fêtes comme l'Achoura, l'Aïd El Kébir ou l'Aïd El Mouloud. Les usagers de ces grands axes attendent depuis longtemps que les ''règles de la circulation'' soient respectées: les trottoirs pour les piétons, la chaussée pour les voitures et les marchés pour les marchands. C'est vrai que les autorités locales ont tout fait pour stopper l'hémorragie. Mais les opérations faites depuis le début de l'année n'ont donc pas donné de résultats convaincants jusqu'ici.
Pour ne citer que le ramassage des déchets avec les camions-bennes... Elles ont aussi placé les marchands dans des emplacements libres, dans certaines rues, main en vain. Certains gardiens de marchés sont aussi corrompus par des marchands ambulants. Un grand défi doit être donc lancé dans les brefs délais par les autorités provinciales pour trouver des solutions à ces problèmes, et ce en prévoyant, entre autres, des sanctions sévères pour les récalcitrants.
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Or, il ne reste plus aucun trottoir libre à la circulation des piétons que ce soit au centre-ville du chef-lieu des Doukkala ou à la nouvelle ville, du fait des marchandises que les commerçants font sortir de leurs magasins pour les étaler sur la voie publique.Les magasins d'alimentation générale, d'habillement ou d'électroménager ne se gênent aucunement pour faire des extensions à l'extérieur de leurs locaux pour y exposer plus de la moitié de leurs marchandises. Plus intrigant encore, certains commerçants et cafetiers ont procédé à des aménagements sur des trottoirs d'une façon permanente en y effectuant des séparations et des clôtures en dur (en béton).
Ainsi, par endroits, de larges surfaces des trottoirs sont carrément obstrués, incitant les piétons à emprunter la chaussée et à s'exposer aux risques de la circulation. Pour endiguer cette anarchie, les services de sécurité ne semblent pas avoir les coudées franches.
En effet, certains responsables mettent en cause le rôle des élus. Un officier de la brigade de l'urbanisme affirme : « Ce sont des membres du conseil municipal qui accordent aux commerçants des autorisations pour l'exploitation des espaces publics et des trottoirs. »
« Lorsque les services de police interviennent pour interdire l'étalage sur la voie publique, le commerçant brandit une autorisation du conseil municipal », regrette le même officier.
Certains marchands légaux ne cachent pas leur amertume car ils croyaient que cette lutte sera étalée dans le temps et l'espace et qu'elle se poursuivra jusqu'à l'éradication totale de cette grande plaie qui ternit l'image du centre-ville d'El Jadida. L'opération avait pourtant connu un début encourageant qui s'est traduit par la «libération» des trottoirs qui étaient squattés par des commerçants et des vendeurs à la sauvette.
Mais après une « accalmie» relative due vraisemblablement au relâchement ou à la baisse de vigilance des services en charge de l'opération, la rue commence à retrouver son ancien décor noirci où les commerces anarchiques pullulent dans l'indifférence générale. «Mais où allons-nous? Nous sommes tous des chômeurs et les autorités n'ont rien fait pour aménager des espaces publics pour nous en vue de subvenir à nos besoins », déclarent des jeunes désœuvrés. Il y a lieu de signaler que depuis les deux dernières décennies, la voie publique a été transformée en véritable souk où affluaient quotidiennement des vendeurs venant de tous les coins des Doukkala et même des régions limitrophes de Casablanca, Settat, Béni Mellal et Khouribga. Certains en ont fait carrément un espace conquis que nul n'oserait remettre en cause, y compris les autorités en place qui laissaient faire sans se soucier des dégâts que cela cause à l'environnement, à la circulation et à l'image de ce grand centre urbain.
De ce fait et devant ce jeu de "double face", c'est une marée humaine démesurée qui inonde les rues. Ce désordre est de plus en plus flagrant à l'approche des fêtes comme l'Achoura, l'Aïd El Kébir ou l'Aïd El Mouloud. Les usagers de ces grands axes attendent depuis longtemps que les ''règles de la circulation'' soient respectées: les trottoirs pour les piétons, la chaussée pour les voitures et les marchés pour les marchands. C'est vrai que les autorités locales ont tout fait pour stopper l'hémorragie. Mais les opérations faites depuis le début de l'année n'ont donc pas donné de résultats convaincants jusqu'ici.
Pour ne citer que le ramassage des déchets avec les camions-bennes... Elles ont aussi placé les marchands dans des emplacements libres, dans certaines rues, main en vain. Certains gardiens de marchés sont aussi corrompus par des marchands ambulants. Un grand défi doit être donc lancé dans les brefs délais par les autorités provinciales pour trouver des solutions à ces problèmes, et ce en prévoyant, entre autres, des sanctions sévères pour les récalcitrants.
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Trottoirs squattés !
Les trottoirs sont un espace vital réservé aux piétons, leur permettant de circuler en ville à l'abri des dangers de la circulation.Or, il ne reste plus aucun trottoir libre à la circulation des piétons que ce soit au centre-ville du chef-lieu des Doukkala ou à la nouvelle ville, du fait des marchandises que les commerçants font sortir de leurs magasins pour les étaler sur la voie publique.Les magasins d'alimentation générale, d'habillement ou d'électroménager ne se gênent aucunement pour faire des extensions à l'extérieur de leurs locaux pour y exposer plus de la moitié de leurs marchandises. Plus intrigant encore, certains commerçants et cafetiers ont procédé à des aménagements sur des trottoirs d'une façon permanente en y effectuant des séparations et des clôtures en dur (en béton).
Ainsi, par endroits, de larges surfaces des trottoirs sont carrément obstrués, incitant les piétons à emprunter la chaussée et à s'exposer aux risques de la circulation. Pour endiguer cette anarchie, les services de sécurité ne semblent pas avoir les coudées franches.
En effet, certains responsables mettent en cause le rôle des élus. Un officier de la brigade de l'urbanisme affirme : « Ce sont des membres du conseil municipal qui accordent aux commerçants des autorisations pour l'exploitation des espaces publics et des trottoirs. »
« Lorsque les services de police interviennent pour interdire l'étalage sur la voie publique, le commerçant brandit une autorisation du conseil municipal », regrette le même officier.
