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La France doit-elle avoir peur de l'engagement des Irlandais ?

La France doit-elle avoir peur des Irlandais samedi en barrage aller du Mondial-2010? "Oui et non, ça dépend ce qu'on appelle peur", répond le Français Sidney Govou. "Du côté de la pression, oui, on la ressent, mais la peur non, ça reste un match de foot, même si ce sera un combat. Si ça permet d'être plus concentré, oui, si ça inhibe, non".

La France doit-elle avoir peur de l'engagement des Irlandais ?
Les Bleus savent que le début de match sera crucial. "On risque de vivre vingt premières minutes délicates: ils jouent à la maison, leur public peut leur apporter beaucoup, ils vont jouer physiquement assez long, en jouant tous les seconds ballons", prévient Govou.

"Il y a toujours un rapport de force, il y aura des duels, de l'engagement, c'est inévitable", admet Yoann Gourcuff, qui se rassure en soulignant: "Dans l'équipe de France, beaucoup jouent dans le championnat anglais". Ils sont 6 joueurs sur les 24 convoqués en équipe de France à évoluer en Premier League. Auxquels il faut rajouter des joueurs passés auparavant dans ce rugueux championnat comme Lassana Diarra (Arsenal, Chelsea, aujourd'hui au Real Madrid) et évidemment Thierry Henry (Arsenal, aujourd'hui à Barcelone).

Mais les Bleus, qui évoluent pour la plupart en Ligue des champions (20 sur 24), savent ce que choc veut dire. "L'engagement, c'était un problème avant, maintenant c'est dans tous les championnats", rappelle Bakary Sagna (Arsenal). "Si on s'engage autant qu'eux, il n'y aura pas de souci." "On ne va pas faire de calcul, il faut aller en Irlande pour gagner, ne pas subir la pression irlandaise, éviter leur pressing, répondre à l'engagement physique", résume Alou Diarra, qui évolue à Bordeaux. "Ça fait partie du contexte de ce match, avec l'ambiance chaude de Croke Park. On connaît le style de jeu des Irlandais.

On sait à quoi s'attendre". Quand un journaliste lui fait remarquer qu'il apparaît détendu, Alou Diarra confie : "J'ai 28 ans. On n'est pas stressés, on est sûrs de notre force.
Il faut y aller, c'est la dernière ligne droite." Le gros problème des hommes de Raymond Domenech est que cinq titulaires sont sous le coup d'une suspension au retour en cas d'avertissement à l'aller: les quatre joueurs de la défense (Sagna, Gallas, Abidal, Evra) et le meneur Gourcuff. Ce dernier assure qu'il ne faut pas y penser. "Ça peut être un frein. On ne peut pas calculer", conclut sur le sujet le stratège des Girondins et des Bleus.

"C'est un combat d'homme à homme, on est averti et il ne faut pas tomber dans le piège", dissèque pour sa part Eric Abidal. "L'équipe de France doit jouer vers l'avant et à partir du moment où on joue dans leur moitié de terrain, la moitié du travail est fait. Dans nos clubs, on tombe aussi souvent sur des adversaires comme ceux-là. Il ne faut pas tomber dans la provocation, ne pas péter un câble." A la question "L'Irlandais est-il provocateur?", le défenseur du Barça répond: "Oui, mais le Français est intelligent. Il ne faut pas répondre pour terminer le match à 11. Il faut tout faire pour qu'ils puissent s'énerver entre eux." Pour conserver leur calme, l'atout dans la manche des Bleus s'appelle Thierry Henry, auteur d'un but splendide en Irlande en 2005 sur la route du Mondial-2006. "La présence de Thierry Henry, ça rassure, ça apporte de la sérénité, avance Gourcuff.
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La Grèce court après la magie de l'Euro-2004

Plus de cinq ans après son couronnement surprise à l'Euro-2004, l'équipe de Grèce cherche toujours à renouer avec la magie qui l'avait conduite au sommet de l'Europe, avec un barrage contre l'Ukraine samedi sur la route du Mondial-2010. Une prestation désastreuse à la Coupe des Confédérations en 2005, un échec en qualification au Mondial-2006, de mauvaises performances à l'Euro-2008, une incapacité à se qualifier directement pour le Mondial-2010: un bien piètre bilan pour une équipe qui avait surpris toute l'Europe en 2004. Lors du tirage au sort des barrages le 19 octobre, beaucoup voulaient tomber sur la Grèce. «Les autres équipes nous considèrent manifestement comme un adversaire plutôt facile, reconnaît l'attaquant Theofanis Gekas dans un entretien sur Fifa.com. Mais c'est sur le terrain que tout se joue. Il s'est passé la même chose pendant l'Euro-2004: tout le monde voulait avoir la Grèce comme adversaire dans son groupe. On connaît la suite...»
Le sort a choisi l'Ukraine, et le sélectionneur allemand Otto Rehhagel, déjà aux commandes lors du triomphe de 2004, ainsi qu'une pléiade de joueurs présents à l'époque, entendent saisir l'occasion de redorer leur blason.
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