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A l'image des villes voisines, notamment Saidia qui vient de fêter le lancement de sa belle station balnéaire il y a à peine une semaine, Oujda est un immense chantier ouvert. Peu de gens savent qu'elle concrétise depuis 2006 le plus grand programme de réhabilitation et de mise à niveau urbaine au Royaume.
Autre évènement de taille, le coup d'envoi donné par S.M. le Roi il y a quelques jours aux travaux de réalisation du projet de la Technopole d'Oujda, première plateforme industrielle intégrée. Situé à proximité de l'aéroport d'Oujda-Angad, à 12 kilomètres du centre-ville, le projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte national pour l'émergence industrielle faisant référence au Contrat-programme 2009-2015, signé à Fès le 13 février dernier. L'idée consiste à créer des espaces de nouvelle génération devant accompagner la massification des métiers mondiaux du Maroc.
La déclinaison territoriale de ce programme à Oujda sera dédiée aux activités de fabrication des équipements des énergies renouvelables. L'objectif étant de développer une offre Maroc spécifique aux activités liées au solaire, à l'éolien et à l'efficacité énergétique. Le choix de ce créneau paraît judicieux d'autant plus que la région de l'Oriental est connue historiquement pour son savoir-faire énergétique (mines de Jerrada, centrale thermo-solaire de Aïn Ben Mathar).
Le modèle de la technopole de Oujda se veut intégré en couvrant quatre principales composantes : un parc industriel et logistique «Clean Tech » avec une zone dédiée aux PME, un pôle tertiaire offshoring et activités de service, une plateforme commerciale englobant un retail park et des showrooms et un Campus de formation. Afin d'assurer le succès de ce Cluster, l'offre d'accompagnement conçue à l'échelle nationale prévoit un dispositif dédié à l'appui des PME actives dans le domaine des énergies renouvelables (Fonds FDE).
Le scénario d'ériger le Clean Tech en tant que Zone franche reste envisageable avec ce que cela signifie en termes d'incitations prévues dans ce cadre.
De son côté, le pôle offshoring bénéficiera des dispositions de la circulaire encadrant cette activité. Il est à signaler que la première tranche du projet porte sur 167 hectares. Elle permet de générer un investissement total de près de 5 milliards de DH, dont 600 millions de DH pour l'aménagement du site.
Le projet s'est fixé l'objectif d'embaucher 200 mille personnes, il doit être finalisé pour début 2011. Sa réalisation a été confiée à la filiale commune de MedZ et de l'Office national des aéroports.
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La zone franche logistique intraportuaire de Selouane sera affectée à la filière Port et Logistique, les deux parcs industriels (Madagh et Selouane) aux filières industrielles et agro-alimentaires et les services et activités connexes au tourisme dans la technopôle d'Oujda.
Autre évènement de taille, le coup d'envoi donné par S.M. le Roi il y a quelques jours aux travaux de réalisation du projet de la Technopole d'Oujda, première plateforme industrielle intégrée. Situé à proximité de l'aéroport d'Oujda-Angad, à 12 kilomètres du centre-ville, le projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte national pour l'émergence industrielle faisant référence au Contrat-programme 2009-2015, signé à Fès le 13 février dernier. L'idée consiste à créer des espaces de nouvelle génération devant accompagner la massification des métiers mondiaux du Maroc.
La déclinaison territoriale de ce programme à Oujda sera dédiée aux activités de fabrication des équipements des énergies renouvelables. L'objectif étant de développer une offre Maroc spécifique aux activités liées au solaire, à l'éolien et à l'efficacité énergétique. Le choix de ce créneau paraît judicieux d'autant plus que la région de l'Oriental est connue historiquement pour son savoir-faire énergétique (mines de Jerrada, centrale thermo-solaire de Aïn Ben Mathar).
Le modèle de la technopole de Oujda se veut intégré en couvrant quatre principales composantes : un parc industriel et logistique «Clean Tech » avec une zone dédiée aux PME, un pôle tertiaire offshoring et activités de service, une plateforme commerciale englobant un retail park et des showrooms et un Campus de formation. Afin d'assurer le succès de ce Cluster, l'offre d'accompagnement conçue à l'échelle nationale prévoit un dispositif dédié à l'appui des PME actives dans le domaine des énergies renouvelables (Fonds FDE).
Le scénario d'ériger le Clean Tech en tant que Zone franche reste envisageable avec ce que cela signifie en termes d'incitations prévues dans ce cadre.
De son côté, le pôle offshoring bénéficiera des dispositions de la circulaire encadrant cette activité. Il est à signaler que la première tranche du projet porte sur 167 hectares. Elle permet de générer un investissement total de près de 5 milliards de DH, dont 600 millions de DH pour l'aménagement du site.
Le projet s'est fixé l'objectif d'embaucher 200 mille personnes, il doit être finalisé pour début 2011. Sa réalisation a été confiée à la filiale commune de MedZ et de l'Office national des aéroports.
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Le pôle Med Est
La nouvelle vision du développement de la région de l'Oriental se traduit par l'émergence d'un nouveau pôle de développement à l'Est du pays, le "Pôle Méditerranée Est", dit "MED EST", basé sur des programmes de développement structurants et sur la mobilisation des forces vives de la région, en complémentarité avec le nouveau "Pôle Tanger Med". Dans la perspective du développement d'un certain nombre de projets intégrés et complémentaires, l'Agence de l'Oriental avait réalisé une étude pour la mise en valeur d'un Pôle de Développement Industriel dans la région de l'Oriental. Il en ressort que les filières prioritaires sont l'agro-industrie, l'offshoring et la logistique. Le programme implique le développement de zones franches d'exportations conformes aux standards internationaux et orientées vers la sous-traitance industrielle destinées aux marchés européens. Berkane accueillera l'agro-alimentaire, Oujda le tertiaire.La zone franche logistique intraportuaire de Selouane sera affectée à la filière Port et Logistique, les deux parcs industriels (Madagh et Selouane) aux filières industrielles et agro-alimentaires et les services et activités connexes au tourisme dans la technopôle d'Oujda.
