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De nos jours, le marché du travail devient de plus en plus exigeant en termes de productivité mais aussi de qualité des services. L'entrepreneuriat ne déroge pas à cette règle : la qualité constitue le cheval de bataille de chaque entreprise et un sérieux défi à relever pour assurer sa survie dans un contexte de rude concurrence et forger sa propre réputation sur le marché.
Qui dit qualité dit formation, celle-ci ne représente plus un luxe, mais un besoin urgent pour bien qualifier le capital humain et le rendre capable de produire et de fournir des services répondant aux normes internationales de qualité.
A cet égard, l'enseignement technique a un rôle de pivot à jouer, sachant qu'il constitue l'un des principaux pourvoyeurs des entreprises en ressources humaines.
Pour échanger les expériences et les points de vue autour de la problématique de la qualité dans le système d'enseignement en général et dans l'enseignement technique tout particulièrement, un atelier a été organisé récemment à Rabat sur le thème "asseoir la qualité dans les systèmes d'éducation et de formation arabes : l'exemple de l'enseignement technique".
Cet atelier a eu lieu sous l'égide du ministère de l'Education Nationale, en collaboration avec l'Union Arabe de l'Enseignement Technique et l'Association Marocaine pour l'amélioration de la qualité d'enseignement (AMAQUEN), et a réuni un parterre de professionnels et d'experts de l'éducation du Maroc et de 11 pays du monde arabe.
"Aujourd'hui, la qualité de l'enseignement est fixée comme une priorité dans les politiques éducatives de la plupart des pays du monde", a indiqué la secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Latifa Al Abida, dans une allocution lue en son nom.
Cela répond, en effet, aux exigences du marché du travail, mais aussi aux directives des organisations internationales, notamment l'UNESCO, l'Organisation de la Coopération et du Développement Economique et l'Union Européenne. La secrétaire d'Etat a tenu, à cette occasion, à rappeler les recommandations de la conférence mondiale de l'éducation tenue à Dakar en 2000, qui projettent d'améliorer la qualité de l'enseignement à l'horizon de 2015.
Ceci dit, la qualité dans les systèmes d'éducation et de formation ne suscite pas le même intérêt d'un pays à l'autre. Alors que les pays occidentaux font de grands pas sur ce chemin, les Etats arabes se situent encore en queue du peloton mondial.
Malgré certaines initiatives timides pour promouvoir la qualité dans le système d'enseignement, la situation n'a pas beaucoup évolué, et pour cause, les décideurs politiques continuent à privilégier la quantité à la qualité pour ce qui est de la gestion du secteur éducatif.
Devant une telle situation, Miftah Cherif Journi, le secrétaire général de l'Union Arabe de l'Enseignement Technique considère qu'il est d'une extrême urgence de mettre en place un système de la qualité dans chaque pays membre de l'Union.
"Un tel système permettra de s'assurer de la réalisation ou non des objectifs ciblés par les investissements dans le secteur de l'éducation, ainsi que de rentabiliser le processus de formation des ressources humaines", explique-t-il.
En ce qui concerne le Maroc, plusieurs démarches ont été entreprises pour améliorer la qualité de l'enseignement, affirme Abdennasser Naji, président de l'Association Marocaine pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement.
Il s'agit notamment de la promotion de la recherche scientifique portant sur le concept de la qualité de l'éducation et de la formation, ainsi que sur les expériences pionnières de certains pays dans ce domaine.
Dans l'esprit d'encourager la culture de la qualité dans le secteur d'éducation et de formation, le prix El Mehdi Elmandjra récompense annuellement les établissements qui réalisent les meilleures performances.
L'organisation de conférences et d'ateliers traitant de la problématique de la qualité d'enseignement constitue, elle aussi, une avancée de taille permettant de dresser l'état des lieux et d'identifier des pistes d'actions.
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Qui dit qualité dit formation, celle-ci ne représente plus un luxe, mais un besoin urgent pour bien qualifier le capital humain et le rendre capable de produire et de fournir des services répondant aux normes internationales de qualité.
A cet égard, l'enseignement technique a un rôle de pivot à jouer, sachant qu'il constitue l'un des principaux pourvoyeurs des entreprises en ressources humaines.
Pour échanger les expériences et les points de vue autour de la problématique de la qualité dans le système d'enseignement en général et dans l'enseignement technique tout particulièrement, un atelier a été organisé récemment à Rabat sur le thème "asseoir la qualité dans les systèmes d'éducation et de formation arabes : l'exemple de l'enseignement technique".
Cet atelier a eu lieu sous l'égide du ministère de l'Education Nationale, en collaboration avec l'Union Arabe de l'Enseignement Technique et l'Association Marocaine pour l'amélioration de la qualité d'enseignement (AMAQUEN), et a réuni un parterre de professionnels et d'experts de l'éducation du Maroc et de 11 pays du monde arabe.
"Aujourd'hui, la qualité de l'enseignement est fixée comme une priorité dans les politiques éducatives de la plupart des pays du monde", a indiqué la secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Latifa Al Abida, dans une allocution lue en son nom.
Cela répond, en effet, aux exigences du marché du travail, mais aussi aux directives des organisations internationales, notamment l'UNESCO, l'Organisation de la Coopération et du Développement Economique et l'Union Européenne. La secrétaire d'Etat a tenu, à cette occasion, à rappeler les recommandations de la conférence mondiale de l'éducation tenue à Dakar en 2000, qui projettent d'améliorer la qualité de l'enseignement à l'horizon de 2015.
Ceci dit, la qualité dans les systèmes d'éducation et de formation ne suscite pas le même intérêt d'un pays à l'autre. Alors que les pays occidentaux font de grands pas sur ce chemin, les Etats arabes se situent encore en queue du peloton mondial.
Malgré certaines initiatives timides pour promouvoir la qualité dans le système d'enseignement, la situation n'a pas beaucoup évolué, et pour cause, les décideurs politiques continuent à privilégier la quantité à la qualité pour ce qui est de la gestion du secteur éducatif.
Devant une telle situation, Miftah Cherif Journi, le secrétaire général de l'Union Arabe de l'Enseignement Technique considère qu'il est d'une extrême urgence de mettre en place un système de la qualité dans chaque pays membre de l'Union.
"Un tel système permettra de s'assurer de la réalisation ou non des objectifs ciblés par les investissements dans le secteur de l'éducation, ainsi que de rentabiliser le processus de formation des ressources humaines", explique-t-il.
En ce qui concerne le Maroc, plusieurs démarches ont été entreprises pour améliorer la qualité de l'enseignement, affirme Abdennasser Naji, président de l'Association Marocaine pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement.
Il s'agit notamment de la promotion de la recherche scientifique portant sur le concept de la qualité de l'éducation et de la formation, ainsi que sur les expériences pionnières de certains pays dans ce domaine.
Dans l'esprit d'encourager la culture de la qualité dans le secteur d'éducation et de formation, le prix El Mehdi Elmandjra récompense annuellement les établissements qui réalisent les meilleures performances.
L'organisation de conférences et d'ateliers traitant de la problématique de la qualité d'enseignement constitue, elle aussi, une avancée de taille permettant de dresser l'état des lieux et d'identifier des pistes d'actions.
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