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Il va en effet construire une nouvelle cimenterie dans la région de Kirène, située à 60 km au sud-est de Dakar, pour un montant d'environ 11.000.000 euros. Ce projet sera réalisé pour le compte d'un des fleurons de l'industrie sénégalaise, la société « Les ciments du Sahel ». « Les premiers éléments sont déjà en phase de fabrication dans les ateliers d'Ain Sebaâ (Casablanca) et de Tit Mellil », précise-t-on auprès de DLM. Le Début de livraison des pièces est prévu pour le mois en cours date à laquelle commencera l'installation des équipements. DLM construira, entre autres, le filtre principal, le concasseur, la charpente métallique et réalisera le montage d'une nouvelle unité de broyage du clinker, matière première indispensable à la fabrication du ciment que beaucoup de pays de la sous région importent de l'étranger. Au total, cette commande atteindra les 2 000 tonnes d'acier. D'une capacité de production de 7200 tonnes/jour de ciments, l'entrée en production de cette nouvelle cimenterie est prévue pour le deuxième semestre de l'année 2009. La nouvelle usine dont les travaux préliminaires ont démarré au Sénégal depuis six mois occupera 80 hectares et sera une cimenterie complète utilisant un système de contrôle commande de très haute technologie avec une supervision automatisée.
Cette opération a été soutenue, selon le PDG des Ciments du Sahel Latfallah Layousse, par des partenaires financiers internationaux, tels que l'Agence Française de Développement (AFD), la Coopération allemande (D.E.G), la Banque ouest africaine de développement (BOAF) et des banques locales, notamment, la Société générale de banque du Sénégal (SGBS). Les résultats attendus de ce projet d'extension de la société «Les ciments du Sahel », ajoute L. Layousse, sont doubles : d'abord et avant tout, satisfaire la demande nationale sans cesse croissante pour permettre à chaque sénégalais de pouvoir acquérir la tonne de ciment à un prix raisonnable et ensuite reconquérir le marché africain en général et particulièrement celui de la sous région ouest africaine et des pays comme le Mali. Conscient de l'importance de ce marché et « afin de répondre au mieux aux attentes des partenaires, la société Delattre Levivier Maroc s'installe au Sénégal en ouvrant une succursale à Dakar » a fait savoir Eric Cecconello, Directeur général de DLM.
Reste à préciser que Delattre Levivier Maroc est leader dans la construction métallique lourde. Avec un effectif de 1100 personnes, elle intervient sur les marchés des mines et chimie, des infrastructures et grands travaux, du ciment, du pétrole et gaz, de l'énergie, et des constructions d'équipements pour le pétrole offshore. DLM est cotée à la Bourse de Casablanca depuis avril 2008.
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Ce segment représente près de 30 % de notre activité
Parlez-nous de votre présence en Afrique ?
L'export représente actuellement plus de 25% de notre carnet de commandes avec la quasi-totalité comme destination finale l'Afrique (Sénégal, Congo, Angola, Niger…).
Qu'est-ce qui a incité la société « Les ciments du Sahel » à faire appel à vous et pas aux concurrents ?
Nous avons une grande expérience dans la construction des cimenteries au Maroc puisque nous avons participé à la construction de toutes celles existantes dans le Royaume. Nous travaillons actuellement avec Lafarge à Tétouan, avec Ciments du Maroc à Ait Baha et bientôt avec Ciments de l'Atlas à Beni Mellal. Historiquement, en moyenne sur plusieurs années, le secteur des cimenteries représente près de 30% de notre activité. Cela étant, les entreprises marocaines sont performantes sur ce segment d'activités puisque d'autres lots ont également été attribués par Ciments du Sahel à des sociétés marocaines concurrentes.
À votre avis, quel sera l'impact de cette opération sur l'attractivité de votre titre coté à la Bourse de Casablanca ?
Nous avons inscrit l'export comme axe de développement stratégique dans le business plan présenté lors de notre introduction en bourse. Ce contrat s'inscrit pleinement dans notre stratégie et notre modèle économique présentés au marché. En conséquence, il n'y a pas de raison pour que cette opération n'impacte pas positivement le titre.
Concrètement, pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir une succursale à Dakar ?
Le contrat prévoit des travaux sur site rémunérés en partie en Francs CFA. L'existence d'une succursale ou d'une filiale est nécessaire pour se conformer aux lois fiscales. On peut également noter qu'il existe une convention fiscale entre le Maroc et le Sénégal.
Cette opération a été soutenue, selon le PDG des Ciments du Sahel Latfallah Layousse, par des partenaires financiers internationaux, tels que l'Agence Française de Développement (AFD), la Coopération allemande (D.E.G), la Banque ouest africaine de développement (BOAF) et des banques locales, notamment, la Société générale de banque du Sénégal (SGBS). Les résultats attendus de ce projet d'extension de la société «Les ciments du Sahel », ajoute L. Layousse, sont doubles : d'abord et avant tout, satisfaire la demande nationale sans cesse croissante pour permettre à chaque sénégalais de pouvoir acquérir la tonne de ciment à un prix raisonnable et ensuite reconquérir le marché africain en général et particulièrement celui de la sous région ouest africaine et des pays comme le Mali. Conscient de l'importance de ce marché et « afin de répondre au mieux aux attentes des partenaires, la société Delattre Levivier Maroc s'installe au Sénégal en ouvrant une succursale à Dakar » a fait savoir Eric Cecconello, Directeur général de DLM.
Reste à préciser que Delattre Levivier Maroc est leader dans la construction métallique lourde. Avec un effectif de 1100 personnes, elle intervient sur les marchés des mines et chimie, des infrastructures et grands travaux, du ciment, du pétrole et gaz, de l'énergie, et des constructions d'équipements pour le pétrole offshore. DLM est cotée à la Bourse de Casablanca depuis avril 2008.
«Une grande expérience dans la construction des cimenteries au Maroc»
Interview • Eric CecconelloCe segment représente près de 30 % de notre activité
Parlez-nous de votre présence en Afrique ?
L'export représente actuellement plus de 25% de notre carnet de commandes avec la quasi-totalité comme destination finale l'Afrique (Sénégal, Congo, Angola, Niger…).
Qu'est-ce qui a incité la société « Les ciments du Sahel » à faire appel à vous et pas aux concurrents ?
Nous avons une grande expérience dans la construction des cimenteries au Maroc puisque nous avons participé à la construction de toutes celles existantes dans le Royaume. Nous travaillons actuellement avec Lafarge à Tétouan, avec Ciments du Maroc à Ait Baha et bientôt avec Ciments de l'Atlas à Beni Mellal. Historiquement, en moyenne sur plusieurs années, le secteur des cimenteries représente près de 30% de notre activité. Cela étant, les entreprises marocaines sont performantes sur ce segment d'activités puisque d'autres lots ont également été attribués par Ciments du Sahel à des sociétés marocaines concurrentes.
À votre avis, quel sera l'impact de cette opération sur l'attractivité de votre titre coté à la Bourse de Casablanca ?
Nous avons inscrit l'export comme axe de développement stratégique dans le business plan présenté lors de notre introduction en bourse. Ce contrat s'inscrit pleinement dans notre stratégie et notre modèle économique présentés au marché. En conséquence, il n'y a pas de raison pour que cette opération n'impacte pas positivement le titre.
Concrètement, pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir une succursale à Dakar ?
Le contrat prévoit des travaux sur site rémunérés en partie en Francs CFA. L'existence d'une succursale ou d'une filiale est nécessaire pour se conformer aux lois fiscales. On peut également noter qu'il existe une convention fiscale entre le Maroc et le Sénégal.
