Dr Amine Biadillah est l'un des médecins qui la pratiquent au Maroc. Il nous parle de cette technique, ses indications, ses effets secondaires et son avenir.
LE MATIN : En tant que médecin marocain qui pratique la mésothérapie, que pouvez-vous nous dire sur cette discipline médicale au Maroc ?
Dr Ahmed Amine Biadillah : La mésothérapie est une discipline médicale pratiquée au Maroc depuis plusieurs années mais par de très peu de médecins, et de ce fait, elle reste pratiquement inconnue des patients, mais aussi de nombreux médecins. C'est une technique de traitement reconnue dans de nombreux pays, notamment en Europe et aux États Unis où elle est courante dans de nombreux Centres hospitaliers universitaires, cliniques et cabinets médicaux. Je rappelle aussi qu'elle est enseignée dans plusieurs Facultés de médecine françaises et qu'elle est reconnue par l'Ordre national des médecins français (pour ne citer que la France).
En quoi consiste-t-elle ?
Sa méthode consiste à administrer sur ou dans la peau, des substances en très faibles quantités en regard de la zone à traiter, ce qui permet d'avoir un maximum d'efficacité. Elle constitue une nouvelle alternative thérapeutique avec une meilleure tolérance aux médicaments du fait des micro doses utilisées et de leur quasi-non diffusion dans le corps, contrairement au traitement pris par voie orale. Elle a une action rapide et durable. Les injections se font en technique manuelle ou à l'aide d'un injecteur électronique spécifique, avec du matériel à usage unique.
Les médicaments utilisés sont ceux de la médecine allopathique ou homéopathique. La mésothérapie est proposée après un examen médical et peut nécessiter plusieurs séances selon les pathologies et leur évolution.
Quelle est la relation des Marocains avec cette nouvelle alternative thérapeutique ?
La mésothérapie reste majoritairement méconnue du «grand public».
Les personnes qui sont demandeuses, pour la plupart, ont soit bénéficié de cette thérapeutique à l'étranger, soit en ont eu des échos sur Internet ou dans des magazines de santé. Les autres sont des patients à qui on propose la mésothérapie et qui y adhèrent.
Quelles sont les indications de la mésothérapie?
Les indications de la mésothérapie sont très nombreuses, dominées en médecine générale par toutes les pathologies douloureuses, surtout résistantes au traitement classique ou nécessitant une polymédication, que ce soit en médecine générale (arthrose, sciatique, lumbago, torticolis, migraines, névralgies…) ou en médecine du sport (entorses, traumatismes musculaires…). Elle a également des indications en médecine morphologique et anti-âge.
Justement, la mésothérapie serait bénéfique en cas de cellulite, de surpoids… des problèmes qui préoccupent la femme marocaine. Pouvez-vous nous en parler ?
Comme je l'ai dit, la mésothérapie a des indications en médecine morphologique et anti-âge, pour le surpoids, la cellulite mais aussi les chutes de cheveux, le traitement des rides, des vergetures et certaines cicatrices. Je rappelle qu'elle ne concerne pas uniquement la femme puisque les hommes consultent également pour surpoids ou obésité.
Quels sont les effets secondaires de la mésothérapie ?
Il peut y avoir, en fonction des patients et lors des premières séances une légère douleur ou un hématome liés à la poncture. Concernant les médicaments administrés (médicaments de la médecine allopathique ou homéopathique) et comme ils le sont sur ou dans la peau, le passage sanguin est très faible par rapport à la voie orale, leurs effets indésirables, quand ils existent, sont très minimes.
Cette technique a-t-elle un avenir au Maroc ?
Je pense que la mésothérapie, comme cela s'est fait dans d'autres pays, trouvera sa place, lentement mais sûrement parmi l'arsenal thérapeutique mis à la disposition des patients, en médecine générale comme en médecine esthétique.
LE MATIN : En tant que médecin marocain qui pratique la mésothérapie, que pouvez-vous nous dire sur cette discipline médicale au Maroc ?
Dr Ahmed Amine Biadillah : La mésothérapie est une discipline médicale pratiquée au Maroc depuis plusieurs années mais par de très peu de médecins, et de ce fait, elle reste pratiquement inconnue des patients, mais aussi de nombreux médecins. C'est une technique de traitement reconnue dans de nombreux pays, notamment en Europe et aux États Unis où elle est courante dans de nombreux Centres hospitaliers universitaires, cliniques et cabinets médicaux. Je rappelle aussi qu'elle est enseignée dans plusieurs Facultés de médecine françaises et qu'elle est reconnue par l'Ordre national des médecins français (pour ne citer que la France).
En quoi consiste-t-elle ?
Sa méthode consiste à administrer sur ou dans la peau, des substances en très faibles quantités en regard de la zone à traiter, ce qui permet d'avoir un maximum d'efficacité. Elle constitue une nouvelle alternative thérapeutique avec une meilleure tolérance aux médicaments du fait des micro doses utilisées et de leur quasi-non diffusion dans le corps, contrairement au traitement pris par voie orale. Elle a une action rapide et durable. Les injections se font en technique manuelle ou à l'aide d'un injecteur électronique spécifique, avec du matériel à usage unique.
Les médicaments utilisés sont ceux de la médecine allopathique ou homéopathique. La mésothérapie est proposée après un examen médical et peut nécessiter plusieurs séances selon les pathologies et leur évolution.
Quelle est la relation des Marocains avec cette nouvelle alternative thérapeutique ?
La mésothérapie reste majoritairement méconnue du «grand public».
Les personnes qui sont demandeuses, pour la plupart, ont soit bénéficié de cette thérapeutique à l'étranger, soit en ont eu des échos sur Internet ou dans des magazines de santé. Les autres sont des patients à qui on propose la mésothérapie et qui y adhèrent.
Quelles sont les indications de la mésothérapie?
Les indications de la mésothérapie sont très nombreuses, dominées en médecine générale par toutes les pathologies douloureuses, surtout résistantes au traitement classique ou nécessitant une polymédication, que ce soit en médecine générale (arthrose, sciatique, lumbago, torticolis, migraines, névralgies…) ou en médecine du sport (entorses, traumatismes musculaires…). Elle a également des indications en médecine morphologique et anti-âge.
Justement, la mésothérapie serait bénéfique en cas de cellulite, de surpoids… des problèmes qui préoccupent la femme marocaine. Pouvez-vous nous en parler ?
Comme je l'ai dit, la mésothérapie a des indications en médecine morphologique et anti-âge, pour le surpoids, la cellulite mais aussi les chutes de cheveux, le traitement des rides, des vergetures et certaines cicatrices. Je rappelle qu'elle ne concerne pas uniquement la femme puisque les hommes consultent également pour surpoids ou obésité.
Quels sont les effets secondaires de la mésothérapie ?
Il peut y avoir, en fonction des patients et lors des premières séances une légère douleur ou un hématome liés à la poncture. Concernant les médicaments administrés (médicaments de la médecine allopathique ou homéopathique) et comme ils le sont sur ou dans la peau, le passage sanguin est très faible par rapport à la voie orale, leurs effets indésirables, quand ils existent, sont très minimes.
Cette technique a-t-elle un avenir au Maroc ?
Je pense que la mésothérapie, comme cela s'est fait dans d'autres pays, trouvera sa place, lentement mais sûrement parmi l'arsenal thérapeutique mis à la disposition des patients, en médecine générale comme en médecine esthétique.