Le MATIN : Vous jouez le rôle principal dans «Heliopolis», le film qui représente l'Egypte en compétition officielle du FIFM. Que pouvez-vous nous en dire ?
Khaled Abounaga : Ce film reflète un peu la nouvelle vague dans le cinéma égyptien. J'y ai travaillé avec un groupe de jeunes talents et je pense que nous avons fait un bon travail tant au niveau de l'interprétation qu'à celui de la réalisation signée par Ahmed Abdallah qui sort ici son premier long métrage. La présence du film dans la compétition officielle du FIFM est en
elle-même une consécration pour nos efforts. J'espère qu'il aura de la chance même si on est déjà satisfait des échos que nous avons eus après sa projection.
Khaled Abounaga est acteur et présentateur en même temps. Comment gérez-vous tout cela ? Ne pensez-vous pas que votre présence sur les petit et grand écrans risque de ternir votre image auprès du public ?
Je ne pense pas. J'essaie de garder les limites entre ma carrière de présentateur TV et d'acteur. Je ne dépasse jamais une émission pas an, donc, je pense que cela ne fait pas beaucoup.
En plus, le travail à la télévision est un autre exercice d'interprétation, même si au fond, ce sont deux choses différentes et chaque discipline garde ses avantages et son public. Je tiens tout de même que je sois plus consacré au cinéma.
Vous représentez la nouvelle génération d'acteurs égyptiens. Comment voyez-vous le cinéma actuellement, surtout que cet art tend de plus en plus à donner des films commerciaux ?
C'est vrai que le cinéma égyptien produit de plus en plus des films commerciaux, c'est pour cela que de nombreux cinéastes et acteurs appartenant à la nouvelle génération tentent de faire changer les choses autour d'eux. Pour Heliopolis par exemple, nous avons voulu faire un film qui a d'abord l'objectif de refléter du bon et du vrai cinéma, sans se soucier des revenus.
Cela ne veut pas dire que c'est un film d'auteur ou un film destiné aux festivals. Car quelle que soit la nature du film, il réussit à attirer un public. D'ailleurs, cette distinction entre les films des festivals et les ceux du grand public est une invention des médias et je pense qu'on doit arrêter de catégoriser les films.
Depuis vos débuts, vous avez su garder une bonne image de vous à travers le bon choix de vos films. Quel est votre critère de sélection ?
Le plus important c'est de voir l'apport du film pour le public. Je pense qu'un bon film est celui qui transmet de bonnes valeurs et surtout de bonnes émotions, car finalement, notre rôle à nous, c'est de refléter les sentiments des personnages aux spectateurs.
Khaled Abounaga est un vértiable sex-symbol du cinéma égyptien. Est-ce que cela affecte votre vie privée et est-ce qu'il y a une femme dans votre cœur actuellement ?
J'essaie de garder ma vie privée loin des regards indiscrets des journalistes et des médias. C'est bien une vie privée non ? (Rires). Pour le mariage, personne ne sait si je suis marié ou pas… De toutes les façons, je ne suis pas contre et j'attends juste de trouver la bonne personne avec qui partager ma vie.
Vous avez été de nombreuses fois victime de rumeurs. Comment confrontez-vous ce problème ?
La meilleure façon de répondre à ces rumeurs, c'est de les ignorer. C'est comme ça que je fais. Sinon, je poursuis en justice les responsables, comme ça je gagne de grandes sommes d'argent qui me permettent de faire de bons films par la suite. (Rires)
Quels sont vos projets ?
Actuellement, je participe aux festivals arabes et internationaux, car c'est la saison…Après Marrakech, je me dirige directement à Dubaï pour participer au Festival international du film, avec le film «Un, zéro» . Ensuite, je commencerai à étudier de plus près un bon ensemble de projets qui m'ont été soumis.
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Khaled Abounaga : Ce film reflète un peu la nouvelle vague dans le cinéma égyptien. J'y ai travaillé avec un groupe de jeunes talents et je pense que nous avons fait un bon travail tant au niveau de l'interprétation qu'à celui de la réalisation signée par Ahmed Abdallah qui sort ici son premier long métrage. La présence du film dans la compétition officielle du FIFM est en
elle-même une consécration pour nos efforts. J'espère qu'il aura de la chance même si on est déjà satisfait des échos que nous avons eus après sa projection.
Khaled Abounaga est acteur et présentateur en même temps. Comment gérez-vous tout cela ? Ne pensez-vous pas que votre présence sur les petit et grand écrans risque de ternir votre image auprès du public ?
Je ne pense pas. J'essaie de garder les limites entre ma carrière de présentateur TV et d'acteur. Je ne dépasse jamais une émission pas an, donc, je pense que cela ne fait pas beaucoup.
En plus, le travail à la télévision est un autre exercice d'interprétation, même si au fond, ce sont deux choses différentes et chaque discipline garde ses avantages et son public. Je tiens tout de même que je sois plus consacré au cinéma.
Vous représentez la nouvelle génération d'acteurs égyptiens. Comment voyez-vous le cinéma actuellement, surtout que cet art tend de plus en plus à donner des films commerciaux ?
C'est vrai que le cinéma égyptien produit de plus en plus des films commerciaux, c'est pour cela que de nombreux cinéastes et acteurs appartenant à la nouvelle génération tentent de faire changer les choses autour d'eux. Pour Heliopolis par exemple, nous avons voulu faire un film qui a d'abord l'objectif de refléter du bon et du vrai cinéma, sans se soucier des revenus.
Cela ne veut pas dire que c'est un film d'auteur ou un film destiné aux festivals. Car quelle que soit la nature du film, il réussit à attirer un public. D'ailleurs, cette distinction entre les films des festivals et les ceux du grand public est une invention des médias et je pense qu'on doit arrêter de catégoriser les films.
Depuis vos débuts, vous avez su garder une bonne image de vous à travers le bon choix de vos films. Quel est votre critère de sélection ?
Le plus important c'est de voir l'apport du film pour le public. Je pense qu'un bon film est celui qui transmet de bonnes valeurs et surtout de bonnes émotions, car finalement, notre rôle à nous, c'est de refléter les sentiments des personnages aux spectateurs.
Khaled Abounaga est un vértiable sex-symbol du cinéma égyptien. Est-ce que cela affecte votre vie privée et est-ce qu'il y a une femme dans votre cœur actuellement ?
J'essaie de garder ma vie privée loin des regards indiscrets des journalistes et des médias. C'est bien une vie privée non ? (Rires). Pour le mariage, personne ne sait si je suis marié ou pas… De toutes les façons, je ne suis pas contre et j'attends juste de trouver la bonne personne avec qui partager ma vie.
Vous avez été de nombreuses fois victime de rumeurs. Comment confrontez-vous ce problème ?
La meilleure façon de répondre à ces rumeurs, c'est de les ignorer. C'est comme ça que je fais. Sinon, je poursuis en justice les responsables, comme ça je gagne de grandes sommes d'argent qui me permettent de faire de bons films par la suite. (Rires)
Quels sont vos projets ?
Actuellement, je participe aux festivals arabes et internationaux, car c'est la saison…Après Marrakech, je me dirige directement à Dubaï pour participer au Festival international du film, avec le film «Un, zéro» . Ensuite, je commencerai à étudier de plus près un bon ensemble de projets qui m'ont été soumis.
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