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LE MATIN : Les Marocains affichent de plus en plus leur amour pour les DJ internationaux, comment expliquez-vous ce grand engouement ?
Reda Zaghloul : Cela est dû à l'amour des Marocains à la musique électronique. Il faut dire que la culture même de la musique électronique est toute récente au Maroc. On peut dire qu'elle s'est fait connaître au début 2005. D'ailleurs le Pacha Marrakech était précurseur dans ce domaine avec des bookings de gros DJ chaque week-end, ce qui a permis de rendre accessible cette culture à un plus large public. La télévision et la radio ont aussi eu un très grand rôle. Maintenant tout les gros clubs et promoteurs invitent des DJ connus chaque semaine.
Quels sont vos critères du choix des artistes qui se produisent sur la scène nationale ?
Il n' y a pas de critères précis outre le professionnalisme de la personne et la qualité de ce qu'elle produit. Pour moi, j'ai appris à me concentrer sur trois ou quatre artistes que j'invite régulièrement au Maroc. En se limitant dans le travail, j'ai la possibilité de gérer leurs agendas ainsi que leur image au Maroc.
Comment vous êtes-vous spécialisé dans le management et le booking des artistes ?
Le choix était spontané, il y a huit ans maintenant, alors que j'étais étudiant à Montréal. A l'époque, j'organisais des évènements pour l'association des étudiants. C'est là où j'ai découvert ma passion pour l'évènementiel. Pour après, disons que j'ai rencontré les bonnes personnes au bon moment.
Le booking d'artistes se limite généralement aux DJ pour animer les soirées dans les clubs… Pourquoi cet aspect est-il le plus valorisé ?
C'est vrai que ça a longtemps fonctionné comme cela mais plus maintenant.
Un DJ tout seul n'est plus vendeur (à moins que ça soit une vedette). C'est pour cela que les soirées sont plus réussies quand elles sont tenues sous un thème précis et qu'elles sont animées par de nombreux invités dont des musiciens, des cracheurs de feu, danseurs et autres. Nous proposons différentes animations artistiques selon les sollicitations.
Vous ramenez des artistes canadiens au Maroc, est ce que vous avez pensé à envoyer des artistes marocains sur le sol canadien. Si oui, qui sont-ils ?
Je travaille avec deux catégories d'artistes marocains. Il y a d'abord ceux basés à l'étranger. Je peux citer Pro 7 de Toulouse) qui connaît un succès fou sur le net avec son titre "mi amor", Scream aka Othman d'Amsterdam), Mednas de Miami et Kayros de Londres. Ensuite, il y a les artistes marocains basés au Maroc comme DJ Costas (Pacha Marrakech), Amine K et Phenix Aka Omar (Actors Agadir). Malheureusement pour la deuxième catégorie, on trouve beaucoup de difficultés avec les histoires de visa et toutes les procédures administratives.
Quels sont vos projets ?
Pour l'instant, je me concentre sur deux projets différents mais qui se rejoignent sur un certain point, c'est-à-dire, développer une base de données d'artistes au Maroc et au Canada et continuer à gérer les dates de mes artistes. Je travaille également sur le management de carrière sportive et plus précisément dans le domaine des sports de combat notamment les MMA (Mixed Martial Arts) ou l'UFC (Ultimate Fighting Championship) qui connaissent un succès fou en Amérique et en Europe, j'aimerais développer cette discipline prochainement au Maroc.
Qu'est-ce que vous avez prévu pour les fêtes de fin d'année ?
Pour la fin d'année, nous avons quatre évènements de prévu dont deux au Maroc et deux à Montréal.
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« A l'époque, j'étais ouvert sur de nombreux horizons, je visais très loin. Mais après, j'ai préféré me concentrer sur le côté artistique de l'évènementiel », nous explique Reda. Cette décision lui a permis de travailler en collaboration et non en concurrence avec d'autres boîtes déjà existantes du marché.
Reda Zaghloul : Cela est dû à l'amour des Marocains à la musique électronique. Il faut dire que la culture même de la musique électronique est toute récente au Maroc. On peut dire qu'elle s'est fait connaître au début 2005. D'ailleurs le Pacha Marrakech était précurseur dans ce domaine avec des bookings de gros DJ chaque week-end, ce qui a permis de rendre accessible cette culture à un plus large public. La télévision et la radio ont aussi eu un très grand rôle. Maintenant tout les gros clubs et promoteurs invitent des DJ connus chaque semaine.
Quels sont vos critères du choix des artistes qui se produisent sur la scène nationale ?
Il n' y a pas de critères précis outre le professionnalisme de la personne et la qualité de ce qu'elle produit. Pour moi, j'ai appris à me concentrer sur trois ou quatre artistes que j'invite régulièrement au Maroc. En se limitant dans le travail, j'ai la possibilité de gérer leurs agendas ainsi que leur image au Maroc.
Comment vous êtes-vous spécialisé dans le management et le booking des artistes ?
Le choix était spontané, il y a huit ans maintenant, alors que j'étais étudiant à Montréal. A l'époque, j'organisais des évènements pour l'association des étudiants. C'est là où j'ai découvert ma passion pour l'évènementiel. Pour après, disons que j'ai rencontré les bonnes personnes au bon moment.
Le booking d'artistes se limite généralement aux DJ pour animer les soirées dans les clubs… Pourquoi cet aspect est-il le plus valorisé ?
C'est vrai que ça a longtemps fonctionné comme cela mais plus maintenant.
Un DJ tout seul n'est plus vendeur (à moins que ça soit une vedette). C'est pour cela que les soirées sont plus réussies quand elles sont tenues sous un thème précis et qu'elles sont animées par de nombreux invités dont des musiciens, des cracheurs de feu, danseurs et autres. Nous proposons différentes animations artistiques selon les sollicitations.
Vous ramenez des artistes canadiens au Maroc, est ce que vous avez pensé à envoyer des artistes marocains sur le sol canadien. Si oui, qui sont-ils ?
Je travaille avec deux catégories d'artistes marocains. Il y a d'abord ceux basés à l'étranger. Je peux citer Pro 7 de Toulouse) qui connaît un succès fou sur le net avec son titre "mi amor", Scream aka Othman d'Amsterdam), Mednas de Miami et Kayros de Londres. Ensuite, il y a les artistes marocains basés au Maroc comme DJ Costas (Pacha Marrakech), Amine K et Phenix Aka Omar (Actors Agadir). Malheureusement pour la deuxième catégorie, on trouve beaucoup de difficultés avec les histoires de visa et toutes les procédures administratives.
Quels sont vos projets ?
Pour l'instant, je me concentre sur deux projets différents mais qui se rejoignent sur un certain point, c'est-à-dire, développer une base de données d'artistes au Maroc et au Canada et continuer à gérer les dates de mes artistes. Je travaille également sur le management de carrière sportive et plus précisément dans le domaine des sports de combat notamment les MMA (Mixed Martial Arts) ou l'UFC (Ultimate Fighting Championship) qui connaissent un succès fou en Amérique et en Europe, j'aimerais développer cette discipline prochainement au Maroc.
Qu'est-ce que vous avez prévu pour les fêtes de fin d'année ?
Pour la fin d'année, nous avons quatre évènements de prévu dont deux au Maroc et deux à Montréal.
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Pour la promotion de l'art
Passionné par le booking des DJ, musiciens et artistes marocains et étrangers, Reda Zaghloul créé sa boîte qu'il nomme 212 Agency. Par la création de cette boîte, le jeune marocain établi à Montréal a eu pour but de produire des évènements de tout genre.« A l'époque, j'étais ouvert sur de nombreux horizons, je visais très loin. Mais après, j'ai préféré me concentrer sur le côté artistique de l'évènementiel », nous explique Reda. Cette décision lui a permis de travailler en collaboration et non en concurrence avec d'autres boîtes déjà existantes du marché.
