Le ministre de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a accusé explicitement l'organisation indépendantiste basque armée, responsable de la mort de 825 personnes en plus de 40 ans de violences pour l'indépendance du Pays Basque (nord), d'être l'auteur de cette nouvelle action. L'ETA a "réagi" à l'annonce, ces dernières heures, par la justice espagnole de l'interdiction de listes électorales proches de sa mouvance, avant les élections régionales basques du 1er mars, a affirmé M. Rubalcaba.
L'explosion, entendue dans tout le quartier selon des témoins, n'a pas fait de blessés, d'après la police. Elle a en revanche provoqué des dégâts importants avec plus de trente voitures endommagées et a laissé un cratère d'un mètre de profondeur dans le sol, selon un communiqué de la police. Plusieurs appels anonymes aux pompiers, au Samu ainsi qu'à la Croix rouge ont averti vers 06H30 GMT de l'explosion prochaine d'un véhicule utilitaire dans le quartier qui a été rapidement bouclé et évacué. Le véhicule avait été volé la veille dans la région de Madrid, a précisé le ministre de l'Intérieur. Toutefois le groupe armé, qui frappe ainsi la capitale pour la première fois depuis son puissant attentat à l'aéroport (deux morts) en décembre 2006, ne dispose a priori pas de structure permanente à Madrid, a ajouté le ministre. L'explosion s'est produite dans la rue Ribera del Loira près des locaux d'une filiale du groupe de construction espagnol Ferrovial qui travaille au chantier du TGV basque, projet qui figure depuis quelques mois parmi les cibles de l'ETA.
Dernière victime tuée par l'ETA, le responsable d'une entreprise travaillant sur ce projet avait été abattu par un commando le 3 décembre à Azpeitia, au Pays Basque (nord). Depuis Bilbao (nord), le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, a condamné l'attentat de la manière "la plus énergique" et demandé à l'ETA de "disparaître une bonne fois pour toute". L'ETA avait commis un attentat dans ce même quartier madrilène, il y a quatre ans jour pour jour, faisant exploser une voiture remplie de 30 kg d'explosif. Cette action commise quelques semaines avant les précédentes élections basques avait fait une quarantaine de blessés. L'attentat d'hier a été perpétré quelques heures après l'interdiction par le Tribunal suprême espagnol des listes électorales de deux partis indépendantistes radicaux, D3M et Askatasuna, considérés comme des prête-noms du bras politique interdit de l'ETA, Batasuna.
L'ETA a repris ses attentats à la fin 2006 après l'échec de négociations de paix avec le gouvernement socialiste espagnol. "Lorsque je suis arrivé au bureau à 8h25 (7h25 GMT), la police était partout (...). On nous a dit qu'il y avait une alerte à la bombe, qu'on devait être loin des fenêtres. Et tout d'un coup "boom". On a vu les fenêtres bouger", a raconté à l'AFP, Simon, un Français de 29 ans qui travaille dans le quartier. "Dans une autre partie des bureaux, tout est tombé. Cela s'est passé vers 9h05 (8h05 GMT). Ensuite, on nous a dit de nous diriger plus à l'intérieur du bâtiment, loin des fenêtres" par crainte d'une seconde bombe, a-t-il ajouté.
-----------------------------------------------------
L'explosion, entendue dans tout le quartier selon des témoins, n'a pas fait de blessés, d'après la police. Elle a en revanche provoqué des dégâts importants avec plus de trente voitures endommagées et a laissé un cratère d'un mètre de profondeur dans le sol, selon un communiqué de la police. Plusieurs appels anonymes aux pompiers, au Samu ainsi qu'à la Croix rouge ont averti vers 06H30 GMT de l'explosion prochaine d'un véhicule utilitaire dans le quartier qui a été rapidement bouclé et évacué. Le véhicule avait été volé la veille dans la région de Madrid, a précisé le ministre de l'Intérieur. Toutefois le groupe armé, qui frappe ainsi la capitale pour la première fois depuis son puissant attentat à l'aéroport (deux morts) en décembre 2006, ne dispose a priori pas de structure permanente à Madrid, a ajouté le ministre. L'explosion s'est produite dans la rue Ribera del Loira près des locaux d'une filiale du groupe de construction espagnol Ferrovial qui travaille au chantier du TGV basque, projet qui figure depuis quelques mois parmi les cibles de l'ETA.
Dernière victime tuée par l'ETA, le responsable d'une entreprise travaillant sur ce projet avait été abattu par un commando le 3 décembre à Azpeitia, au Pays Basque (nord). Depuis Bilbao (nord), le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, a condamné l'attentat de la manière "la plus énergique" et demandé à l'ETA de "disparaître une bonne fois pour toute". L'ETA avait commis un attentat dans ce même quartier madrilène, il y a quatre ans jour pour jour, faisant exploser une voiture remplie de 30 kg d'explosif. Cette action commise quelques semaines avant les précédentes élections basques avait fait une quarantaine de blessés. L'attentat d'hier a été perpétré quelques heures après l'interdiction par le Tribunal suprême espagnol des listes électorales de deux partis indépendantistes radicaux, D3M et Askatasuna, considérés comme des prête-noms du bras politique interdit de l'ETA, Batasuna.
L'ETA a repris ses attentats à la fin 2006 après l'échec de négociations de paix avec le gouvernement socialiste espagnol. "Lorsque je suis arrivé au bureau à 8h25 (7h25 GMT), la police était partout (...). On nous a dit qu'il y avait une alerte à la bombe, qu'on devait être loin des fenêtres. Et tout d'un coup "boom". On a vu les fenêtres bouger", a raconté à l'AFP, Simon, un Français de 29 ans qui travaille dans le quartier. "Dans une autre partie des bureaux, tout est tombé. Cela s'est passé vers 9h05 (8h05 GMT). Ensuite, on nous a dit de nous diriger plus à l'intérieur du bâtiment, loin des fenêtres" par crainte d'une seconde bombe, a-t-il ajouté.
-----------------------------------------------------