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En cette période de l'année, il revient avec plein de promesses. Une invitation au voyage, à l'évasion et surtout à la découverte d'une région qui scelle la rencontre de la mer et du désert, de sa nature splendide mais surtout de sa culture et de ses traditions ancestrales. Un menu alliant sport et musique comblera les amateurs des deux genres. Bien qu'encore jeune, le festival de Dakhla a su au fil des éditions enrichir sa programmation en l'ouvrant à différentes tendances en vu de toucher un plus grand public. Car l'enjeu de cet événement est de taille. Son impact sur le développement social et économique de la ville pousse cette manifestation à toujours aller plus loin. Sa mise sur les rails a été accompagnée par le renforcement des structures hôtelières existantes pour pouvoir accueillir un public toujours plus nombreux. Miser sur une animation de qualité était donc le défi à relever par les initiateurs de ce projet d'envergure.
Aussi, l'édition 2009 verra la participation d'artistes de renommée nationale et internationale. Si les habitants de la région ont encore en mémoire les moments inoubliables qu'ils gardent encore des éditions précédentes, ils ne seront pas prêts d'oublier ceux qui les attendent du 27 février au 1er mars prochains. Chaâbi, raï, rock, salsa, électro rock oriental, reggae… toutes ces couleurs musicales seront de la fête.
Les amateurs de la guitare apprécieront certainement les mélodies psychédéliques que leur interprétera Doueh, un adepte de Jimi Hendrix et de James Brown qui revisite le répertoire traditionnel sahraoui. Son frère, Selmou, lui, est l'une des principales figures de la nouvelle chanson hassanie, défenseur d'une actualisation de sa tradition musicale. Son groupe éponyme interprète du Word hassani. Toujours de la région, Zghailina, qui signifie la tout petite en hassani, est déjà une grande artiste. Elle met en chanson des textes vieux de plus d'un demi-siècle.
Dans le volet « musique chaâbi », les âmes assoiffées de musique rythmée seront bien servies. Najat Atabou les emportera avec ses mélodies envoûtantes et ses chansons qui sentent bon le terroir. Chantant en tamazight et en arabe dialectal, la lionne de l'Atlas a foulé de ses pieds les scènes les plus prestigieuses. Son talent n'est plus à prouver. Autre virtuose du chaâbi, Abdelaziz Stati sera aussi de la partie. Ce fils de la région Al Aounat est en même temps chanteur et violoniste.
Autre genre, autre star. Le Raï sera représenté par Faudel, jeune beur algérien qui a séduit des générations d'amateurs de genre. D'un album à l'autre, le jeune artiste a confirmé son talent et enchaîné les succès.
Les férus de la salsa seront quant à eux enchantés par le prince de la salsa lui-même. Entendez Yuri Buenaventura. Originaire de Colombie, c'est en France qu'il fait l'apprentissage des percussions pour faire ses premières scènes au métro. Mais cette période est bien loin. Aujourd'hui, notre salsero compte parmi les valeurs sûres de cette musique latino-américaine à laquelle il a réussi à insuffler un nouveau souffle. Le jeune public, plus porté sur la musique moderne et indergroud, n'a pas été oublié par les organisateurs. Des formations aussi douées que talentueuses feront vibrer les foules. Il y aura de la Fusion avec le groupe « Mayara Band». Les standards gnawa sont le fondement de la fusion de « Mayara» mais les musiciens du groupe n'hésitent pas à repousser les limites et s'aventurent dans tous les recoins musicaux : funk, ragga, raï, dub, reggae ou encore flamenco…. « Hoba hoba spirit » qu'on ne présente plus seront présents avec leur « Hayha Music ». Il est, incontestablement, le précurseur de fusion-reggae afro-marocain. Du côté des internationaux, Winston Macanuff, surnommé Electric Dread, le plus parisien des chanteurs jamaïcains d'aujourd'hui, mettra le feu à la scène.
Non moins frénétique, Mehdi Haddab, luthiste kabyle virtuose, conduit sa caravane électrique à la vitesse du son et chasse les idées préconçues des défenseurs de chapelles. Sa formation porte bien son nom « Speed Caravan ». Et pour bien mixer tous ces genres, « DJ Malik » se fera un plaisir de faire montre de son savoir-faire à travers une compilation entre chaâbi marocain, bled-raï et raï'n'b.
Quant aux artistes invités de cette édition, la liste est longue et tout aussi intéressante. Elle comprend des noms comme Idriss El Mehdi & The Bladi Band, «Troy Von Balthazar», «DJ Key» et «DJ Grace Kelly». Et pour donner à cette manifestation les dimensions d'une réelle rencontre avec tout ce qu'elle entend en terme d'échange, une résidence d'artiste sera organisée autour de Mohamed Abdennour, luthiste virtuose, fondateur du groupe Djelsa et prodige de Gnawa Diffusion. A côté d'artistes venus de France, d'Algérie, d'Espagne et du Maroc, il mènera une recherche collective pour réaliser une création originale que les festivaliers auront le plaisir de découvrir en clôture du Festival de Dakhla. Le tout dans une ambiance qui récrée la tradition locale, à savoir les veillées des nomades sous le ciel étoilé du Sahara.
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sports de glisse : costumes régionaux, cuisine saharienne, mode de vie local et arts traditionnels…
Aussi, l'édition 2009 verra la participation d'artistes de renommée nationale et internationale. Si les habitants de la région ont encore en mémoire les moments inoubliables qu'ils gardent encore des éditions précédentes, ils ne seront pas prêts d'oublier ceux qui les attendent du 27 février au 1er mars prochains. Chaâbi, raï, rock, salsa, électro rock oriental, reggae… toutes ces couleurs musicales seront de la fête.
Les amateurs de la guitare apprécieront certainement les mélodies psychédéliques que leur interprétera Doueh, un adepte de Jimi Hendrix et de James Brown qui revisite le répertoire traditionnel sahraoui. Son frère, Selmou, lui, est l'une des principales figures de la nouvelle chanson hassanie, défenseur d'une actualisation de sa tradition musicale. Son groupe éponyme interprète du Word hassani. Toujours de la région, Zghailina, qui signifie la tout petite en hassani, est déjà une grande artiste. Elle met en chanson des textes vieux de plus d'un demi-siècle.
Dans le volet « musique chaâbi », les âmes assoiffées de musique rythmée seront bien servies. Najat Atabou les emportera avec ses mélodies envoûtantes et ses chansons qui sentent bon le terroir. Chantant en tamazight et en arabe dialectal, la lionne de l'Atlas a foulé de ses pieds les scènes les plus prestigieuses. Son talent n'est plus à prouver. Autre virtuose du chaâbi, Abdelaziz Stati sera aussi de la partie. Ce fils de la région Al Aounat est en même temps chanteur et violoniste.
Autre genre, autre star. Le Raï sera représenté par Faudel, jeune beur algérien qui a séduit des générations d'amateurs de genre. D'un album à l'autre, le jeune artiste a confirmé son talent et enchaîné les succès.
Les férus de la salsa seront quant à eux enchantés par le prince de la salsa lui-même. Entendez Yuri Buenaventura. Originaire de Colombie, c'est en France qu'il fait l'apprentissage des percussions pour faire ses premières scènes au métro. Mais cette période est bien loin. Aujourd'hui, notre salsero compte parmi les valeurs sûres de cette musique latino-américaine à laquelle il a réussi à insuffler un nouveau souffle. Le jeune public, plus porté sur la musique moderne et indergroud, n'a pas été oublié par les organisateurs. Des formations aussi douées que talentueuses feront vibrer les foules. Il y aura de la Fusion avec le groupe « Mayara Band». Les standards gnawa sont le fondement de la fusion de « Mayara» mais les musiciens du groupe n'hésitent pas à repousser les limites et s'aventurent dans tous les recoins musicaux : funk, ragga, raï, dub, reggae ou encore flamenco…. « Hoba hoba spirit » qu'on ne présente plus seront présents avec leur « Hayha Music ». Il est, incontestablement, le précurseur de fusion-reggae afro-marocain. Du côté des internationaux, Winston Macanuff, surnommé Electric Dread, le plus parisien des chanteurs jamaïcains d'aujourd'hui, mettra le feu à la scène.
Non moins frénétique, Mehdi Haddab, luthiste kabyle virtuose, conduit sa caravane électrique à la vitesse du son et chasse les idées préconçues des défenseurs de chapelles. Sa formation porte bien son nom « Speed Caravan ». Et pour bien mixer tous ces genres, « DJ Malik » se fera un plaisir de faire montre de son savoir-faire à travers une compilation entre chaâbi marocain, bled-raï et raï'n'b.
Quant aux artistes invités de cette édition, la liste est longue et tout aussi intéressante. Elle comprend des noms comme Idriss El Mehdi & The Bladi Band, «Troy Von Balthazar», «DJ Key» et «DJ Grace Kelly». Et pour donner à cette manifestation les dimensions d'une réelle rencontre avec tout ce qu'elle entend en terme d'échange, une résidence d'artiste sera organisée autour de Mohamed Abdennour, luthiste virtuose, fondateur du groupe Djelsa et prodige de Gnawa Diffusion. A côté d'artistes venus de France, d'Algérie, d'Espagne et du Maroc, il mènera une recherche collective pour réaliser une création originale que les festivaliers auront le plaisir de découvrir en clôture du Festival de Dakhla. Le tout dans une ambiance qui récrée la tradition locale, à savoir les veillées des nomades sous le ciel étoilé du Sahara.
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Échange au féminin
Pour cette édition 2009, le Festival de Dakhla a souhaité mettre l'accent sur la dimension sociale de la manifestation en parrainant un événement spécialement dédié aux femmes : «Femmes d'ici et d'ailleurs », une rencontre originale entre les jeunes Sahraouies et les championnes de kite, wind et surf. Cet espace réservé aux femmes leur permettra le temps d'un festival, d'être à l'écoute de l'autre, de découvrir sa culture, de donner et de recevoir. Au programme : immersion dans la culture sahraouie pour les unes et découverte de l'univers du sport pour les autres. Les artistes tout comme les représentantes féminines de la presse sont chaleureusement conviées à cette manifestation inédite. Les jeunes rideuses et sahraouies seront invitées à passer un moment unique avec les artistes présents à Dakhla et à découvrir leur passion et leur expérience musicale. Pour terminer cette rencontre en beauté, les jeunes filles sahraouies dévoileront les charmes de leur culture à nos championnes dessports de glisse : costumes régionaux, cuisine saharienne, mode de vie local et arts traditionnels…
