Très attendu, le grand défilé Caftan qui s'est tenu samedi dernier à Marrakech et qui a réuni onze stylistes de belle renommée a déçu plus d'un. Si la qualité du travail remarquable des créateurs est indiscutable, l'organisation par contre a laissé trop à désirer. Dommage, vu que tous les ingrédients nécessaires étaient là pour réussir cette 13e édition placée sous le thème de l'innovation et du renouveau. Nouveau sang avec l'arrivée de la fraîchement nommée directrice de publication du magazine «Femmes du Maroc», Myriem Jebbour et l'implication en tant que directeur artistique du fameux chorégraphe de Star Academy Kamel Ouali. Ceci sans compter les belles signatures qui ont participé à cette nouvelle édition et qui ont présenté des collections majestueuses témoignant du talent et de la créativité des couturiers marocains.
Samedi, vers 19h00, après une longue attente en dehors de la salle destinée au défilé, le public venu très nombreux pour y assister a pu enfin accéder au lieu du spectacle. Impatients, les spectateurs ont commencé à prendre place. Mauvaise surprise pour certains (parmi eux les représentants des médias), la disposition «classique» des chaises au devant du podium trop «court» ne laisse rien voir surtout avec la petite scène investie par les photographes et autres cameramen.
Une autre heure d'attente avant que le show ne «go on» dans une sorte de petit chaos causé par les allées et venues des gens «sans places»,
de ceux qui n'arrivent pas à voir le show et se mettent debout en causant la colère des autres privés ainsi du spectacle. Bref, c'était la loi du plus proche !!! Placé cette année sous un thème triptyque «Afrique-Orient-Occident», Caftan a pris des allures gracieuses se teintant à chaque fois par les couleurs des différentes cultures. Après une courte prestation des danseurs de Kamel Ouali annonçant le thème oriental, la troupe laisse place aux mannequins étrangers et marocains pour présenter les belles tenues de Madiha Bennani. Tissus fluides, couleurs chaudes rouge, rose, jaune et orange donnent un avant goût de toute la grâce qui va s'ensuivre. Khadija Benmlih pour «Molato» propose elle une collection basée sur le choix des étoffes et leur mariage magique. Quant à Dahab Ben Aboud, la gardienne de la tradition, elle puise son inspiration dans la corrida, plus précisément dans le costume velouté du matador.
Domptant les jolies couleurs, elle a servi une collection majestueuse ornée de fils d'or. Amina Boussayri de son côté a cherché son inspiration dans les beaux jardins orientaux pleins de jasmins et de roses. Ses belles tenues sont ainsi sublimées par le travail minutieux de talentueux mâalem. Broderies fleuries et coupes féminines fluides sont les signes distinctifs de sa collection. Sur un autre registre, Nabil Dahani toujours friand de modernisation, puise son inspiration dans une Asie lointaine et nous sert un caftan aux allures de kimono japonais. Le résultat est féminin, innovateur et surtout surprenant. Une autre jeune styliste qui brille par son sens du détail, Siham El Habti a placé sa collection sous le thème du thé et de sa grande présence dans les habitudes quotidiennes marocaines.
La revenante Samira Hadouchi a imaginé une femme orientale au charme irrésistible majestueusement habillée en brocard laminé, dentelle et skalli doré. Vient alors le tour de Simohamed Lakhdar, l'éternel curieux et de sa collection inspirée directement de l'univers fascinant des Maharadjahs de l'Inde.
Et c'est là qu'intervient une grande faute technique qui va provoquer la colère du styliste et de toute sa famille présente sur les lieux. En fait, la collection de Lakhdar a été annoncée sur les écrans comme étant celle de Zineb Lyoubi Idrissi. D'après une amie proche du styliste, les organisateurs auraient refusé de rectifier le tir immédiatement et lui auraient demandé de patienter jusqu'à la diffusion du défilé sur 2M le 9 mai pour lui restituer son droit d'auteur. Une solution qui n'était apparemment pas du goût de Lakhdar qui a piqué une colère noire et qui s'est retiré de la salle escorté par l'ensemble de sa famille.
On ne le reverra qu'après la fin du défilé, sur le podium à l'heure de saluer le public en compagnie des autres stylistes. Un incident qui n'est pas passé inaperçu côté de l'assistance qui s'est détournée du podium le temps de suivre l'évolution des événements. Un note négative qui va être vite oubliée après l'apparition surprise de Sofia Saïdi qui est venue chanter l'amour accompagnée par les danseurs de Ouali. Une belle voix servie par une présence charismatique et gracieuse… mais encore une fois le charme sera rompu à cause d'une autre faute technique. La voix de la chanteuse a été coupée au milieu de sa prestation et pour le reste de la chanson. Essayant de sauver la mise en dansant et en continuant de chanter, Sofia finit par céder et par quitter la scène sous les applaudissements encourageants d'une assistance compatissante.
Avec cette nouvelle édition, Caftan vient de souffler sa treizième bougie. Un anniversaire qui aurait pu se passer dans de meilleures conditions et offrir des moments inoubliables de beauté et de grâce. Malheureusement, les fautes techniques ont sapé le succès de cette édition au numéro porte malheur.
Le large public venu découvrir les nouvelles collections des stylistes ne cachait pas sa grande curiosité quant à la mise en scène concoctée par le chorégraphe de Star Academy et le créateur de «Cléopâtre». Axé sur une scène tournante, le show d'Ouali se passe sur trois temps avec à chaque fois une scénographie spécifique et une bande son rappelant les trois thèmes de cette édition à savoir l'Afrique, l'Orient et l'ccident.
Les chorégraphies interprétées par les danseurs de Kamel Ouali servent ainsi d'entracte assurant une transition toute en fluidité. Pour enfin entreprendre un tour à 360°, une sorte de tour du monde dansé.
Samedi, vers 19h00, après une longue attente en dehors de la salle destinée au défilé, le public venu très nombreux pour y assister a pu enfin accéder au lieu du spectacle. Impatients, les spectateurs ont commencé à prendre place. Mauvaise surprise pour certains (parmi eux les représentants des médias), la disposition «classique» des chaises au devant du podium trop «court» ne laisse rien voir surtout avec la petite scène investie par les photographes et autres cameramen.
Une autre heure d'attente avant que le show ne «go on» dans une sorte de petit chaos causé par les allées et venues des gens «sans places»,
de ceux qui n'arrivent pas à voir le show et se mettent debout en causant la colère des autres privés ainsi du spectacle. Bref, c'était la loi du plus proche !!! Placé cette année sous un thème triptyque «Afrique-Orient-Occident», Caftan a pris des allures gracieuses se teintant à chaque fois par les couleurs des différentes cultures. Après une courte prestation des danseurs de Kamel Ouali annonçant le thème oriental, la troupe laisse place aux mannequins étrangers et marocains pour présenter les belles tenues de Madiha Bennani. Tissus fluides, couleurs chaudes rouge, rose, jaune et orange donnent un avant goût de toute la grâce qui va s'ensuivre. Khadija Benmlih pour «Molato» propose elle une collection basée sur le choix des étoffes et leur mariage magique. Quant à Dahab Ben Aboud, la gardienne de la tradition, elle puise son inspiration dans la corrida, plus précisément dans le costume velouté du matador.
Domptant les jolies couleurs, elle a servi une collection majestueuse ornée de fils d'or. Amina Boussayri de son côté a cherché son inspiration dans les beaux jardins orientaux pleins de jasmins et de roses. Ses belles tenues sont ainsi sublimées par le travail minutieux de talentueux mâalem. Broderies fleuries et coupes féminines fluides sont les signes distinctifs de sa collection. Sur un autre registre, Nabil Dahani toujours friand de modernisation, puise son inspiration dans une Asie lointaine et nous sert un caftan aux allures de kimono japonais. Le résultat est féminin, innovateur et surtout surprenant. Une autre jeune styliste qui brille par son sens du détail, Siham El Habti a placé sa collection sous le thème du thé et de sa grande présence dans les habitudes quotidiennes marocaines.
La revenante Samira Hadouchi a imaginé une femme orientale au charme irrésistible majestueusement habillée en brocard laminé, dentelle et skalli doré. Vient alors le tour de Simohamed Lakhdar, l'éternel curieux et de sa collection inspirée directement de l'univers fascinant des Maharadjahs de l'Inde.
Et c'est là qu'intervient une grande faute technique qui va provoquer la colère du styliste et de toute sa famille présente sur les lieux. En fait, la collection de Lakhdar a été annoncée sur les écrans comme étant celle de Zineb Lyoubi Idrissi. D'après une amie proche du styliste, les organisateurs auraient refusé de rectifier le tir immédiatement et lui auraient demandé de patienter jusqu'à la diffusion du défilé sur 2M le 9 mai pour lui restituer son droit d'auteur. Une solution qui n'était apparemment pas du goût de Lakhdar qui a piqué une colère noire et qui s'est retiré de la salle escorté par l'ensemble de sa famille.
On ne le reverra qu'après la fin du défilé, sur le podium à l'heure de saluer le public en compagnie des autres stylistes. Un incident qui n'est pas passé inaperçu côté de l'assistance qui s'est détournée du podium le temps de suivre l'évolution des événements. Un note négative qui va être vite oubliée après l'apparition surprise de Sofia Saïdi qui est venue chanter l'amour accompagnée par les danseurs de Ouali. Une belle voix servie par une présence charismatique et gracieuse… mais encore une fois le charme sera rompu à cause d'une autre faute technique. La voix de la chanteuse a été coupée au milieu de sa prestation et pour le reste de la chanson. Essayant de sauver la mise en dansant et en continuant de chanter, Sofia finit par céder et par quitter la scène sous les applaudissements encourageants d'une assistance compatissante.
Avec cette nouvelle édition, Caftan vient de souffler sa treizième bougie. Un anniversaire qui aurait pu se passer dans de meilleures conditions et offrir des moments inoubliables de beauté et de grâce. Malheureusement, les fautes techniques ont sapé le succès de cette édition au numéro porte malheur.
La promesse de Kamel Ouali
Pour Kamel Ouali, sa participation à Caftan est un véritable défi. C'est ce qu'il a annoncé auparavant dans des interviews, lors des deux conférences de presse de Caftan. Avec sa prestation du 2 mai au Palmerai Golf Palace, il a essayé d'honorer ses promesses d'innovation.Le large public venu découvrir les nouvelles collections des stylistes ne cachait pas sa grande curiosité quant à la mise en scène concoctée par le chorégraphe de Star Academy et le créateur de «Cléopâtre». Axé sur une scène tournante, le show d'Ouali se passe sur trois temps avec à chaque fois une scénographie spécifique et une bande son rappelant les trois thèmes de cette édition à savoir l'Afrique, l'Orient et l'ccident.
Les chorégraphies interprétées par les danseurs de Kamel Ouali servent ainsi d'entracte assurant une transition toute en fluidité. Pour enfin entreprendre un tour à 360°, une sorte de tour du monde dansé.
