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Une marche contre la «coronaire»

Les maladies cardiovasculaires touchent plus les populations vivant dans le stress et la pollution. Un constat assez caractéristique pour que la lutte contre cette pandémie soit assez intense et significative dans la métropole.

Une marche contre la «coronaire»
A part la corniche, les Casablancais n'ont pas d'autres places où aller pour respirer. Ph. Mechouary
«Le mode de vie casablancais constitue un facteur de risque. Il est confirmé que le manque d'exercice physique combiné au stress fera malgré nous de nouveaux atteints de la maladie coronaire», explique le docteur Mohamed Saadaoui, président de la Société marocaine de cardiologie (SMC). En effet, la SMC a planté sa tente en plein Ain Diab pour lancer un appel de sensibilisation. Cet appel a été accentué par une marche symbolique effectuée entre 10h et 11h du matin dans une partie de la corniche. Ils ont été nombreux à rejoindre ce mouvement pour sensibiliser à l'importance de l'exercice physique pour lutter contre la faiblesse du cœur. Les habitués de la corniche ont suit de très près le test révélateur du diabète, le dépistage du tabagisme… sur place des médecins se sont chargés de mesurer la pression de quelques personnes et de distribuer des médicaments. De fait, cette marche rentre dans le cadre des objectifs tracés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a fixé parmi ses priorités les opérations de sensibilisation et de prévention.

Il s'agit d'une marche qui essaye de faire connaître l'importance du mouvement, de l'exercice pour un cœur sein. «Surtout pour des personnes qui ont des emplois de temps chargés et qui restent longtemps dans leurs bureaux pour une longue durée», déclare Mohamed Saadaoui. Ce dernier dit qu'il faut aménager plus d'espaces et de parcs pour avoir un cadre de vie serein. Et d'ajouter, «le thème choisi par l'OMS est "Travail et bien-être", ce qu'on veut c'est inciter les employeurs à créer des espaces réservés aux employés pour qu'ils puissent être mieux dans leur lieu de travail».

La pression de travail est l'un des importants facteurs de risque». Dans ce cadre, ce ne sont pas les médecins réunis au cours de cette journée qui diront le contraire, «à part la corniche, les Casablancais n'ont pas où aller pour respirer de l'air frais». Cette marche est une occasion pour renouveler l'appel aux autorités locales. Il faut focaliser les efforts sur les espaces verts, les parcs et les jardins. Les personnes ayant pris part à cette marche partagent la même conviction : des efforts doivent être déployés pour aménager des espaces verts et des espaces de détente. Ces lieux ne sont plus un luxe mais une exigence. Les traitements de nouveaux malades cardio-vasculaires coûteront certainement plus qu'un projet tel que le récent aménagement de la corniche de Casablanca. Particulièrement si l'on sache que les maladies cardiovasculaires ont un lourd fardeau pour les économies nationales. Par ailleurs, la corniche demeure l'un des rarissimes endroits agréables de la métropole. Joliment requalifiée, elle est la destinée hebdomadaire d'une multitude de Casablancais. L'endroit offre une vue panoramique sur l'océan et permet de fuir le bruit de la métropole.
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Les maladies cardiovasculaires

Ces maladies touchent plus certaines catégories de population tels les ouvriers, les personnes exposées à certaines pollutions, les victimes d'obésité.
L'OMS chiffre à environ 1/3 des décès dans le monde ceux causés par les maladies cardiovasculaires.
La réduction des facteurs de risque cardiovasculaire est la meilleure prise en charge thérapeutique. Leur cause la plus courante est la constitution d'un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d'un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.
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