Connexion
«Découvrir les secrets du globe terrestre, explorer l'espace, percer les mystères du jour et de la nuit, comprendre le visible et l'invisible, ce programme que poursuit l'être humain depuis la nuit des temps embrasse un domaine de définition illimité allant de moins l'infini à plus l'infini», affirme l'artiste peintre, Mohammed Cherkaoui en parlant de son œuvre et de sa démarche. En contemplant de près les tableaux de cet homme, c'est cette volonté de percer les mystères de l'univers qui s'en dégage et anime notre homme. A travers les couleurs et les formes qu'il couche sur ses œuvres, il exorcise son obsession des merveilles du cosmos. Et cela donne lieu à un éclatement de couleurs et de lumières envoûtant.
Après s'être penché sur l'étude des astres et sur le mouvement des planètes, Cherkaoui ne s'est pas contenté de reproduire les images que nous renvoient ces corps célestes. Ses tableaux, hauts en couleurs, offrent des formes, des traits et des ondulations qui ne correspondent pas forcément aux cartes réelles. «Les tableaux des objets cosmiques sont beaucoup plus des compositions que des tableaux peints d'après des photographies », précise le peintre. Le temps de la production d'une toile, l'artiste émerge de l'immense univers qui l'habite pour en décrire quelques fragments.
Les images qu'il renvoie de ses multiples voyages imaginaires ne correspondent pas fidèlement à ce qui existe dans la réalité. Elles sont teintées de cette touche personnelle qui dit tout de sa fascination devant la beauté des galaxies. On l'imagine encore émerveillé devant le big bang qui a marqué le commencement d'un manège qui continue de lui faire tourner la tête. Galaxies, planètes, amas d'étoiles, phénomènes lumineux et nébuleuses ont droit d'asile dans ses toiles. Déclinées en une combinaison de trois couleurs fondamentales (Bleu, rouge, jaune), les formes qui peuplent ses œuvres se présentent en cercle, en rectangle et en triangle. Ces trois représentations donnent lieu, selon lui, à trois jugements de valeur : mauvais, beau et sublime. Et Cherkaoui de renchérir : « Les travaux que j'ai effectués jusqu'à présent s'inscrivent dans cet univers illimité de couleurs et de formes combinant des essais dans divers domaines : pyrogravure, tableaux superposés, peinture sur Plexiglas, peinture sur verre, assemblage, peinture abstraite. Les travaux que j'exécute constituent des essais cristallisant des instants de liberté, instants où je me suis libéré des contraintes. L'œuvre d'art pourrait être constituée par l'ensemble de ces essais».
L'empreinte de l'artiste est donc bel et bien présente dans ses œuvres. Il n y a pas lieu de comparer sa démarche à celle d'un simple photographe. Feu Abdelkébir Khatibi, qui s'est penché sur ce point, a écrit dans la préface du catalogue de notre peintre :«Depuis l'invention de la photographie, les peintres ne cessent d'en débattre. Est-ce un art, une technique ou un pur aide-mémoire ? Comment s'en servir? Mohammed Cherkaoui s'en sert comme un médiateur onirique. Il produit ses tableaux à partir d'une reproduction analogique du réel. Ce médiateur onirique lui permet de fixer les cartes du ciel (étoiles, galaxies, constellations…) avant de graviter avec son travail. L'image photographique lui permet aussi de s'initier à sa rêverie éveillée, c'est-à-dire active, fascinée par les mystères du cosmos et son silence sidéral. Il prélève des signes, agence couleurs et formes, se met lui-même en mouvement dans une peinture gestuelle. C'est comme après un vertige, on ne perçoit que des éclairs, des étincelles qui brillent et s'éteignent». L'exposition dédiée à ce fou des astres se déroulera du 1er au 10 juillet à la galerie «La découverte».
-------------------------------------------------------------
Après s'être penché sur l'étude des astres et sur le mouvement des planètes, Cherkaoui ne s'est pas contenté de reproduire les images que nous renvoient ces corps célestes. Ses tableaux, hauts en couleurs, offrent des formes, des traits et des ondulations qui ne correspondent pas forcément aux cartes réelles. «Les tableaux des objets cosmiques sont beaucoup plus des compositions que des tableaux peints d'après des photographies », précise le peintre. Le temps de la production d'une toile, l'artiste émerge de l'immense univers qui l'habite pour en décrire quelques fragments.
Les images qu'il renvoie de ses multiples voyages imaginaires ne correspondent pas fidèlement à ce qui existe dans la réalité. Elles sont teintées de cette touche personnelle qui dit tout de sa fascination devant la beauté des galaxies. On l'imagine encore émerveillé devant le big bang qui a marqué le commencement d'un manège qui continue de lui faire tourner la tête. Galaxies, planètes, amas d'étoiles, phénomènes lumineux et nébuleuses ont droit d'asile dans ses toiles. Déclinées en une combinaison de trois couleurs fondamentales (Bleu, rouge, jaune), les formes qui peuplent ses œuvres se présentent en cercle, en rectangle et en triangle. Ces trois représentations donnent lieu, selon lui, à trois jugements de valeur : mauvais, beau et sublime. Et Cherkaoui de renchérir : « Les travaux que j'ai effectués jusqu'à présent s'inscrivent dans cet univers illimité de couleurs et de formes combinant des essais dans divers domaines : pyrogravure, tableaux superposés, peinture sur Plexiglas, peinture sur verre, assemblage, peinture abstraite. Les travaux que j'exécute constituent des essais cristallisant des instants de liberté, instants où je me suis libéré des contraintes. L'œuvre d'art pourrait être constituée par l'ensemble de ces essais».
L'empreinte de l'artiste est donc bel et bien présente dans ses œuvres. Il n y a pas lieu de comparer sa démarche à celle d'un simple photographe. Feu Abdelkébir Khatibi, qui s'est penché sur ce point, a écrit dans la préface du catalogue de notre peintre :«Depuis l'invention de la photographie, les peintres ne cessent d'en débattre. Est-ce un art, une technique ou un pur aide-mémoire ? Comment s'en servir? Mohammed Cherkaoui s'en sert comme un médiateur onirique. Il produit ses tableaux à partir d'une reproduction analogique du réel. Ce médiateur onirique lui permet de fixer les cartes du ciel (étoiles, galaxies, constellations…) avant de graviter avec son travail. L'image photographique lui permet aussi de s'initier à sa rêverie éveillée, c'est-à-dire active, fascinée par les mystères du cosmos et son silence sidéral. Il prélève des signes, agence couleurs et formes, se met lui-même en mouvement dans une peinture gestuelle. C'est comme après un vertige, on ne perçoit que des éclairs, des étincelles qui brillent et s'éteignent». L'exposition dédiée à ce fou des astres se déroulera du 1er au 10 juillet à la galerie «La découverte».
-------------------------------------------------------------
