Ils sont reportés à une date ultérieure alors que les étudiants reprennent leurs études à partir du 23 février selon Farissi Serghini, doyen de la Faculté, en attendant de trouver une solution au bras de fer qui oppose un groupe d'étudiants appartenant au mouvement appelé des basistes « kaidiine ».
« Nous avons toujours essayé d'ouvrir le débat avec ce groupuscule. Nous avons aussi fait beaucoup de concessions pour éviter ce genre de situation, mais en vain. Ils ont refusé de passer les examens le 12 février et interdit aussi bien aux étudiants qu'aux professeurs l'accès à la Faculté en barrant la route et usant de tous les moyens pour les terroriser en s'appuyant notamment sur leurs amis étrangers à la Faculté.Résultat, aujourd'hui, l'examen n'a pas eu lieu et nous subissons la pression d'une minorité d'étudiants qui impose ses idées et ses choix à près de 16 mille étudiants que compte la Faculté », ajoute Farissi. A l'origine de cette situation, des étudiants appartenant au courant dit des basistes revendiquent la suppression du seuil minimum de la note pour avoir droit au rattrapage et qui est la moyenne de 5 sur 20 par module contenant deux à trois matières.
« Depuis l'année 2005, nous n'avons pas cessé de répondre à leurs revendications. Nous avons déjà répondu à près de 90% de leurs réclamations. Ils nous imposent l'inscription des bacheliers en dehors de la période des inscriptions malgré les moyens limités de la Faculté et sa capacité d'accueil qui est de 5.000 à 6.000 étudiants. Nous avons aussi annulé sur leur demande le contrôle continu, la présence obligatoire, supprimé la note éliminatoire 0 de l'élément module et opté pour la compensation après le rattrapage. Aujourd'hui, à cause de ces concessions, la réforme est vidée de son contenu et c'est ce qu'ils cherchent », explique le doyen de la Faculté. Cette situation critique crée par ailleurs un malaise aussi bien chez les étudiants que chez les enseignants. « Je suis apolitique, je n'ai pas de couleur politique et pourtant je me retrouve entraînée comme beaucoup de mes camarades dans des revendications, que nous désapprouvons, d'un petit groupe qui veut imposer sa loi et avoir la mainmise sur la Faculté, alors que nous sommes là pour étudier et réussir. Ce groupe de kaidiine est d'ailleurs tellement dangereux qu'il est capable d'aller très loin pour atteindre ses objectifs. Le jour de l'examen, ses membres se sont «bagarrés » avec d'autres étudiants notamment des originaires de pays africains qui veulent passer leurs examens et ils ont même agressé une fille qui a essayé de leur tenir tête », témoigne une étudiante sous le seau de l'anonymat de peur des représailles éventuelles des membres de ce groupe.
Chez les enseignants de la Faculté des sciences juridiques, c'est également le ras-le-bol. Ils se retrouvent comme les étudiants et la direction à la merci d'une minorité qui veut imposer ses points de vue et ses positions. La section locale du syndicat national de l'enseignement supérieur a tenu le 13 février une assemblée générale pour dénoncer l'interdiction des examens de la session d'automne aux étudiants par le groupuscule des kaidiine et la violence subit par les enseignants. « Nous tenons au respect des normes pédagogiques et au niveau scientifique requis pour passer les examens et avoir des diplômes, et ce, pour la crédibilité et la qualité de l'enseignement ainsi que pour l'intérêt de l'étudiant. Nous déplorons aussi fortement toute sorte de violence de la part d'une minorité d'étudiants et qui perturbe aussi bien le déroulement des cours que le passage des examens. Nous tenons aussi au respect de la programmation prévue par le Conseil de la Faculté concernant aussi bien les dates des examens que la reprise des cours pour la session du printemps et nous refusons toute sorte de concessions, voire de chantage qui touche la qualité de l'enseignement », indique Thami Benhbech, enseignant à la Faculté des sciences juridiques.
Pour lui, il est important aujourd'hui de créer les bonnes conditions à l'enseignant pour l'exercice de sa mission. Le Conseil de la Faculté ne doit pas céder à ce groupe d'agitateurs qui ne cherchent qu'à vider la réforme universitaire de son contenu, loin de toute analyse logique. « Un enseignant a été victime d'agression de la part de ces étudiants parce qu'il a essayé de faire son travail. Nous déplorons ce type de comportement qui est devenu monnaie courante à la Faculté depuis quelques années alors que la relation entre les étudiants et les enseignants doit être basée sur le respect mutuel. Nous essayons d'ailleurs malgré ces agissements qui portent atteinte à notre mission de ne pas rompre avec les étudiants par ce que nous constatons que la majorité espère suivre tranquillement ses études et réussir sans perdre trop de temps. Nous faisons d'ailleurs tout pour leur éviter une session blanche», ajoute-t-il.
Du même avis, les fonctionnaires de la Faculté des sciences juridiques relevant du Syndicat national de l'enseignement « le bureau universitaire », déplorent dans un communiqué la situation malsaine qui prévaut au sein de la Faculté à cause des pratiques souvent violentes des membres du groupuscule des kaidiine et qui impactent de près ou de loin leur travail. Ils appellent les autorités compétentes, notamment le président de l'Université et le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique à intervenir d'urgence pour mettre fin à cette situation anormale et prendre les dispositions adéquates pour le bon déroulement des études au sein de la Faculté. A noter que les différentes facultés relevant de l'Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, sont réputées depuis de longues années par la forte présence de groupuscules de différents courants qui commencent souvent l'année universitaire par des mouvements de contestations, de grèves et de sit-in. Ces mouvements connaissent leurs moments de pic avec notamment des pratiques violentes pendant la période des examens pour faire plus de pression sur les directions des facultés et répondre à leurs revendications. Et ce, malgré les interventions musclées des forces de l'ordre. En attendant, le spectre d'une session blanche se profile dans les horizons si les basistes campent toujours sur leurs positions et continuent de bloquer les examens et la reprise normale des cours.
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Où en est aujourd'hui la réforme de l'université à la Faculté ?
La forte concentration des étudiants au campus Dhar Mehraz constitue la pierre d'achoppement sur laquelle bute l'application de la réforme et révèle des difficultés quotidiennes handicapant le fonctionnement normal de la Faculté de droit. Ce campus avec ses trois établissements concentre près de 79% des effectifs contre seulement 20,9% au campus Saiss. Cette situation s'explique par le fait que tous les établissements du campus Dhar Mehraz sont à accès ouvert, l'existence de la cité universitaire au milieu du campus et donc le flux des étudiants à l'intérieur de la cité échappe à tout contrôle. C'est un territoire de non droit et non loi.
Il est prisé par les différentes factions actives sur le campus. Certains considèrent même la cité Dhar Mehraz comme le laboratoire national d'où partent les étincelles.
Et quels sont les autres facteurs de blocage à la bonne gouvernance ?
Il y a le non-respect de la période des inscriptions qui se prolonge souvent jusqu'aux dates des examens du 1 er semestre sous des pressions violentes qui vont jusqu'à l'arrêt des cours pendant des semaines, voire la dégénérescence en troubles. Et de fait un climat de fortes tensions règne sur tout le campus avec son cortège de confrontations épisodiques, de stress permanent pour les enseignants, le personnel administratif ainsi que pour la grande masse des étudiants, otages aux mains de quelques groupuscules. L'existence aussi des disparités dans le traitement pédagogique et administratif entre les trois facultés de la cité Dhar El Mehraz pousse les groupuscules à faire jouer au maximum la tactique de la surenchère pour semer le trouble et le désordre. Et dès qu'un établissement cède à l'un, les autres réagissent en revendiquant plus, d'où la spirale concession-revendication. C'est une vraie guerre de positions et de leadership qui prévaut dans ce campus. Chaque groupuscule cherche dès le début de l'année universitaire à renforcer au maximum ces rangs par la constitution des listes qui n'en finissent pas, sachant que nous n'avons pas affaire qu'à de nouveaux bacheliers mais surtout à de très anciens. Résultat, par exemple, sur un total de 4 329 nouveaux inscrits pour 2007-2OO8, à la Faculté de droit, 1 489 sont inscrits entre le 19 septembre et le 9 novembre 2007 sachant que la période officielle étant du 3 au 13 septembre. En réalité, ces inscriptions obéissent à des mobiles sociaux qui confèrent une simple carte à son détenteur : carte de bus, carte de restauration, carte nationale ou passeport et attestation universitaire. Nous nous retrouvons avec une masse d'étudiants fantômes puisque le taux de présence aux examens ne dépasse pas souvent 50% des inscrits. En deuxième semestre, la situation se renverse un peu en faveur de l'administration mais au prix d'une année universitaire qui s'étire jusqu'au début du mois d'août et au prix d'un épuisement moral et physique des enseignants et du personnel administratif.
Et la solution à votre avis ?
Il ne faut plus céder aux pressions de ces groupuscules et surtout on doit accélérer l'entrée en application du système APOGEE (Application pour gérer les enseignements et les étudiants) pour arrêter définitivement ce laisser-aller dans les inscriptions à Dhar Mehraz. C'est un outil qui permettra en temps réel à la présidence de coordonner et de réguler au niveau central les inscriptions évitant ainsi aux établissements de céder aux pressions de tous genres. Il faudrait fixer avant le début de l'année, d'une manière collégiale, présidents et chefs d'établissements, le nombre de nouveaux inscrits pour chaque établissement compte tenu de la capacité d'accueil, des objectifs d'équilibre des effectifs et de la progression des nouveaux bacheliers. C'est une gestion informatisée des structures d'accueil de l'Université et de ses établissements dont il s'agit au fond pour sauver l'université qui demeure l'espoir de milliers d'étudiants pour un avenir meilleur.
« Nous avons toujours essayé d'ouvrir le débat avec ce groupuscule. Nous avons aussi fait beaucoup de concessions pour éviter ce genre de situation, mais en vain. Ils ont refusé de passer les examens le 12 février et interdit aussi bien aux étudiants qu'aux professeurs l'accès à la Faculté en barrant la route et usant de tous les moyens pour les terroriser en s'appuyant notamment sur leurs amis étrangers à la Faculté.Résultat, aujourd'hui, l'examen n'a pas eu lieu et nous subissons la pression d'une minorité d'étudiants qui impose ses idées et ses choix à près de 16 mille étudiants que compte la Faculté », ajoute Farissi. A l'origine de cette situation, des étudiants appartenant au courant dit des basistes revendiquent la suppression du seuil minimum de la note pour avoir droit au rattrapage et qui est la moyenne de 5 sur 20 par module contenant deux à trois matières.
« Depuis l'année 2005, nous n'avons pas cessé de répondre à leurs revendications. Nous avons déjà répondu à près de 90% de leurs réclamations. Ils nous imposent l'inscription des bacheliers en dehors de la période des inscriptions malgré les moyens limités de la Faculté et sa capacité d'accueil qui est de 5.000 à 6.000 étudiants. Nous avons aussi annulé sur leur demande le contrôle continu, la présence obligatoire, supprimé la note éliminatoire 0 de l'élément module et opté pour la compensation après le rattrapage. Aujourd'hui, à cause de ces concessions, la réforme est vidée de son contenu et c'est ce qu'ils cherchent », explique le doyen de la Faculté. Cette situation critique crée par ailleurs un malaise aussi bien chez les étudiants que chez les enseignants. « Je suis apolitique, je n'ai pas de couleur politique et pourtant je me retrouve entraînée comme beaucoup de mes camarades dans des revendications, que nous désapprouvons, d'un petit groupe qui veut imposer sa loi et avoir la mainmise sur la Faculté, alors que nous sommes là pour étudier et réussir. Ce groupe de kaidiine est d'ailleurs tellement dangereux qu'il est capable d'aller très loin pour atteindre ses objectifs. Le jour de l'examen, ses membres se sont «bagarrés » avec d'autres étudiants notamment des originaires de pays africains qui veulent passer leurs examens et ils ont même agressé une fille qui a essayé de leur tenir tête », témoigne une étudiante sous le seau de l'anonymat de peur des représailles éventuelles des membres de ce groupe.
Chez les enseignants de la Faculté des sciences juridiques, c'est également le ras-le-bol. Ils se retrouvent comme les étudiants et la direction à la merci d'une minorité qui veut imposer ses points de vue et ses positions. La section locale du syndicat national de l'enseignement supérieur a tenu le 13 février une assemblée générale pour dénoncer l'interdiction des examens de la session d'automne aux étudiants par le groupuscule des kaidiine et la violence subit par les enseignants. « Nous tenons au respect des normes pédagogiques et au niveau scientifique requis pour passer les examens et avoir des diplômes, et ce, pour la crédibilité et la qualité de l'enseignement ainsi que pour l'intérêt de l'étudiant. Nous déplorons aussi fortement toute sorte de violence de la part d'une minorité d'étudiants et qui perturbe aussi bien le déroulement des cours que le passage des examens. Nous tenons aussi au respect de la programmation prévue par le Conseil de la Faculté concernant aussi bien les dates des examens que la reprise des cours pour la session du printemps et nous refusons toute sorte de concessions, voire de chantage qui touche la qualité de l'enseignement », indique Thami Benhbech, enseignant à la Faculté des sciences juridiques.
Pour lui, il est important aujourd'hui de créer les bonnes conditions à l'enseignant pour l'exercice de sa mission. Le Conseil de la Faculté ne doit pas céder à ce groupe d'agitateurs qui ne cherchent qu'à vider la réforme universitaire de son contenu, loin de toute analyse logique. « Un enseignant a été victime d'agression de la part de ces étudiants parce qu'il a essayé de faire son travail. Nous déplorons ce type de comportement qui est devenu monnaie courante à la Faculté depuis quelques années alors que la relation entre les étudiants et les enseignants doit être basée sur le respect mutuel. Nous essayons d'ailleurs malgré ces agissements qui portent atteinte à notre mission de ne pas rompre avec les étudiants par ce que nous constatons que la majorité espère suivre tranquillement ses études et réussir sans perdre trop de temps. Nous faisons d'ailleurs tout pour leur éviter une session blanche», ajoute-t-il.
Du même avis, les fonctionnaires de la Faculté des sciences juridiques relevant du Syndicat national de l'enseignement « le bureau universitaire », déplorent dans un communiqué la situation malsaine qui prévaut au sein de la Faculté à cause des pratiques souvent violentes des membres du groupuscule des kaidiine et qui impactent de près ou de loin leur travail. Ils appellent les autorités compétentes, notamment le président de l'Université et le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique à intervenir d'urgence pour mettre fin à cette situation anormale et prendre les dispositions adéquates pour le bon déroulement des études au sein de la Faculté. A noter que les différentes facultés relevant de l'Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, sont réputées depuis de longues années par la forte présence de groupuscules de différents courants qui commencent souvent l'année universitaire par des mouvements de contestations, de grèves et de sit-in. Ces mouvements connaissent leurs moments de pic avec notamment des pratiques violentes pendant la période des examens pour faire plus de pression sur les directions des facultés et répondre à leurs revendications. Et ce, malgré les interventions musclées des forces de l'ordre. En attendant, le spectre d'une session blanche se profile dans les horizons si les basistes campent toujours sur leurs positions et continuent de bloquer les examens et la reprise normale des cours.
«Une vraie guerre de positions et de leadership prévaut dans le campus universitaire»
Interview • ESSERGHINI FARISSI La situation à la Faculté de Dhar Mehraz-Fès reste tendueOù en est aujourd'hui la réforme de l'université à la Faculté ?
La forte concentration des étudiants au campus Dhar Mehraz constitue la pierre d'achoppement sur laquelle bute l'application de la réforme et révèle des difficultés quotidiennes handicapant le fonctionnement normal de la Faculté de droit. Ce campus avec ses trois établissements concentre près de 79% des effectifs contre seulement 20,9% au campus Saiss. Cette situation s'explique par le fait que tous les établissements du campus Dhar Mehraz sont à accès ouvert, l'existence de la cité universitaire au milieu du campus et donc le flux des étudiants à l'intérieur de la cité échappe à tout contrôle. C'est un territoire de non droit et non loi.
Il est prisé par les différentes factions actives sur le campus. Certains considèrent même la cité Dhar Mehraz comme le laboratoire national d'où partent les étincelles.
Et quels sont les autres facteurs de blocage à la bonne gouvernance ?
Il y a le non-respect de la période des inscriptions qui se prolonge souvent jusqu'aux dates des examens du 1 er semestre sous des pressions violentes qui vont jusqu'à l'arrêt des cours pendant des semaines, voire la dégénérescence en troubles. Et de fait un climat de fortes tensions règne sur tout le campus avec son cortège de confrontations épisodiques, de stress permanent pour les enseignants, le personnel administratif ainsi que pour la grande masse des étudiants, otages aux mains de quelques groupuscules. L'existence aussi des disparités dans le traitement pédagogique et administratif entre les trois facultés de la cité Dhar El Mehraz pousse les groupuscules à faire jouer au maximum la tactique de la surenchère pour semer le trouble et le désordre. Et dès qu'un établissement cède à l'un, les autres réagissent en revendiquant plus, d'où la spirale concession-revendication. C'est une vraie guerre de positions et de leadership qui prévaut dans ce campus. Chaque groupuscule cherche dès le début de l'année universitaire à renforcer au maximum ces rangs par la constitution des listes qui n'en finissent pas, sachant que nous n'avons pas affaire qu'à de nouveaux bacheliers mais surtout à de très anciens. Résultat, par exemple, sur un total de 4 329 nouveaux inscrits pour 2007-2OO8, à la Faculté de droit, 1 489 sont inscrits entre le 19 septembre et le 9 novembre 2007 sachant que la période officielle étant du 3 au 13 septembre. En réalité, ces inscriptions obéissent à des mobiles sociaux qui confèrent une simple carte à son détenteur : carte de bus, carte de restauration, carte nationale ou passeport et attestation universitaire. Nous nous retrouvons avec une masse d'étudiants fantômes puisque le taux de présence aux examens ne dépasse pas souvent 50% des inscrits. En deuxième semestre, la situation se renverse un peu en faveur de l'administration mais au prix d'une année universitaire qui s'étire jusqu'au début du mois d'août et au prix d'un épuisement moral et physique des enseignants et du personnel administratif.
Et la solution à votre avis ?
Il ne faut plus céder aux pressions de ces groupuscules et surtout on doit accélérer l'entrée en application du système APOGEE (Application pour gérer les enseignements et les étudiants) pour arrêter définitivement ce laisser-aller dans les inscriptions à Dhar Mehraz. C'est un outil qui permettra en temps réel à la présidence de coordonner et de réguler au niveau central les inscriptions évitant ainsi aux établissements de céder aux pressions de tous genres. Il faudrait fixer avant le début de l'année, d'une manière collégiale, présidents et chefs d'établissements, le nombre de nouveaux inscrits pour chaque établissement compte tenu de la capacité d'accueil, des objectifs d'équilibre des effectifs et de la progression des nouveaux bacheliers. C'est une gestion informatisée des structures d'accueil de l'Université et de ses établissements dont il s'agit au fond pour sauver l'université qui demeure l'espoir de milliers d'étudiants pour un avenir meilleur.
