Une musique servie chaude, arrosée de salsa made in Cuba qui a mis en joie tout le public venu en masse écouter ces pappys bon teint, tout à la fois fringants et nonchalants comme leur musique gaie, insouciante, inventive, dansante....comme si les soucis de la vie pouvaient se diluer dans le son. Au diable la morosité et les tristes sires ! Place à la joie avec Buena Vista ! Car ces vieux musiciens cubains ont la sérénité et la joie communicatives de leur musique. Danse alternée des uns et des autres sur la scène, quelques mots nostalgiques, poétiques égrenés par son éminent représentant et chanteur Eliades Ochoa, pour interpeller le public, et voilà la magie délicatement installée. Le Buena Vista Social Club, pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, n'est autre qu'un célèbre club de musique de la banlieue de La Havane, à Cuba, qui réunissait dans les années 40 les plus célèbres interprètes de musique cubaine. Le groupe a été ressuscité, d'une certaine manière, cinquante ans après la fermeture du club, sur une idée de Nick Gold de la maison de disque World Circuit et du guitariste américain Ry Cooder. Aussitôt dit aussitôt fait.
La vingtaine de musiciens «soneros» qui étaient de véritables légendes musicales des années 1930, 40 et 50 sont réunis autour d'un album en 1996, également nommé Buena Vista Social Club, en l'honneur de ce célèbre Club. Succès immédiat. Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Eliades Ochoa, Omara Portuondo... les artistes-vétérans, une vingtaine en tout, dont certains se sont malheureusement éteints aujourd'hui, comptaient déjà dans l'histoire musicale de l'île et ont réussi à faire un tabac dans le monde entier et à se tailler une renommée internationale. Le groupe fut incité à se produire sur scène à Amsterdam en 1998, suivi de plusieurs concerts au Carnegie Hall de New York.
Le public était aux anges comme celui avant-hier soir, conquis par ce groupe qui sait magistralement faire exulter les cuivres, les percussions, les guitares, les trompettistes autant que les voix, présentés comme un mode d'expression vital. Les musiques de l'île des caraïbes telles que la guajira, le bolero, le cha cha cha, la salsa, et autres conga, distillés avec brio durant 1 heure 30, par les grands maestros de la musique cubaine, ont créé dans le public une vague chaloupée d'une rare beauté. Impossible de se contenir face à la magie exotique de ces sons qui vous envahissent les oreilles mais surtout le corps. On est saisi d'une indicible émotion.
Pas de celle qui vous tire des larmes mais de celle qui vous fait vibrer car il se dégage une extraordinaire puissance de ces musiciens magnifiques comme de leur merveilleuse musique. Buena Vista Social, qu'on ne s'y trompe pas, rejoue les classiques cubains mais leur donnent une valeur intemporelle.
Les musiciens, tour à tour chanteurs, instrumentistes, apportent chacun une touche de magie à cette œuvre. Ruben Gonzales, qui est à la musique cubaine ce que Thelonious Monk est au jazz, le pianiste virtuose et Omara Portuondo de sa voix chaude et tout en émotion donnent une interprétation si vivante des fleurons de la musique cubaine que cela ne pouvait que ravir l'auditoire.
Le Buena vista social club a offert au public, avant-hier soir, une véritable invitation au voyage dans l'univers de la musique cubaine. Un authentique parfum d'Amérique latine, d'alizés et de sable blanc. Une soirée d'anthologie où salsa et son se confondent en une transe de rythmes et de voix chaudes où la frénésie du corps n'est plus que le maître mot. Une ambiance que l'on aimerait retrouver en fond musical lors d'une soirée entre amis et qui vous transporte inconsciemment sur les rivages d'une douceur exotique et chaude. Un concert dont on ressort enivré et « sonné».
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La vingtaine de musiciens «soneros» qui étaient de véritables légendes musicales des années 1930, 40 et 50 sont réunis autour d'un album en 1996, également nommé Buena Vista Social Club, en l'honneur de ce célèbre Club. Succès immédiat. Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Eliades Ochoa, Omara Portuondo... les artistes-vétérans, une vingtaine en tout, dont certains se sont malheureusement éteints aujourd'hui, comptaient déjà dans l'histoire musicale de l'île et ont réussi à faire un tabac dans le monde entier et à se tailler une renommée internationale. Le groupe fut incité à se produire sur scène à Amsterdam en 1998, suivi de plusieurs concerts au Carnegie Hall de New York.
Le public était aux anges comme celui avant-hier soir, conquis par ce groupe qui sait magistralement faire exulter les cuivres, les percussions, les guitares, les trompettistes autant que les voix, présentés comme un mode d'expression vital. Les musiques de l'île des caraïbes telles que la guajira, le bolero, le cha cha cha, la salsa, et autres conga, distillés avec brio durant 1 heure 30, par les grands maestros de la musique cubaine, ont créé dans le public une vague chaloupée d'une rare beauté. Impossible de se contenir face à la magie exotique de ces sons qui vous envahissent les oreilles mais surtout le corps. On est saisi d'une indicible émotion.
Pas de celle qui vous tire des larmes mais de celle qui vous fait vibrer car il se dégage une extraordinaire puissance de ces musiciens magnifiques comme de leur merveilleuse musique. Buena Vista Social, qu'on ne s'y trompe pas, rejoue les classiques cubains mais leur donnent une valeur intemporelle.
Les musiciens, tour à tour chanteurs, instrumentistes, apportent chacun une touche de magie à cette œuvre. Ruben Gonzales, qui est à la musique cubaine ce que Thelonious Monk est au jazz, le pianiste virtuose et Omara Portuondo de sa voix chaude et tout en émotion donnent une interprétation si vivante des fleurons de la musique cubaine que cela ne pouvait que ravir l'auditoire.
Le Buena vista social club a offert au public, avant-hier soir, une véritable invitation au voyage dans l'univers de la musique cubaine. Un authentique parfum d'Amérique latine, d'alizés et de sable blanc. Une soirée d'anthologie où salsa et son se confondent en une transe de rythmes et de voix chaudes où la frénésie du corps n'est plus que le maître mot. Une ambiance que l'on aimerait retrouver en fond musical lors d'une soirée entre amis et qui vous transporte inconsciemment sur les rivages d'une douceur exotique et chaude. Un concert dont on ressort enivré et « sonné».
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