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Warda Al Jazairiya relève le ton de Mawazine-2009

La soirée de Warda fut un franc succès. Celle-ci a émerveillé avec ses meilleurs tubes que ses fans ont eu le plaisir de chanter avec elle en une seule voix tel un choeur d'église.

Warda Al Jazairiya relève le ton de Mawazine-2009
Par étonnant de la part d'une artiste qui, depuis le début de sa carrière, a vu grand en choisissant de belles poésies et en+ s'adressant aux talentueux compositeurs et créateurs de la chanson. C'est d'un succès à l'autre qu'elle a bâti sa majestueuse pyramide. Ce qui lui a valu, ce samedi 16 mai et plus précisément au Festival international Mawazine, un vibrant hommage Royal, de la part de S.M. le Roi Mohammed VI, la gratifiant d'un Wissam Alaouite et d'une attestation de reconnaissance, présentés par son conseiller Mohamed Moâtassim. Un moment très émouvant pour l'artiste qui n'a pas trouvé de mots pour exprimer sa gratitude pour cette grande bienveillance dont S.M. l'a entourée. Mais, ce n'est pas tout, puisque notre invitée a eu le privilège de recevoir les Clés de Rabat des mains du Wali, Hassan Amrani, puis les Portes de la capitale offertes par le maire Omar Bahraoui. Des moments inoubliables aussi bien pour la grande diva que pour le public très nombreux de la scène Nahda, très enthousiasmé aussi par cette consécration.

«C'est une pyramide de la chanson arabe qui a un brillant parcours derrière elle. Elle mérite amplement cet honneur qu'on lui a réservé», témoigne un spectateur. En effet, son long parcours compte, depuis le début de sa carrière, plusieurs rencontres avec les grands créateurs et bâtisseurs de la chanson arabe tels Mohammad Abdelwahab, Riyad Soumbati, Mohammed El Mouji, Sayed Mekkaoui, Balgh Hadi et bien d'autres. «En arrivant en Egypte, j'ai été très honorée d'être reçue par le grand compositeur Riyad Soumbati. C'était pour moi une chance inouïe pour adhérer à la scène des grands», nous dit-elle lors de la conférence de presse qui a drainé tous les médias accrédités, arabes et étrangers, dénotant de sa célébrité et notoriété qui a franchi toute les frontières. «Pour un premier point de presse, nous avons la chance d'accueillir une grande artiste qui a marqué son temps», souligne Mahmoud Lemseffer qui s'occupe de la programmation arabe. Une rencontre où nous avons été surpris par une photo dénichée par un journaliste arabophone. Celle-ci montre Warda, toute jeune, chantant devant le prince Moulay Hassan (feu Hassan II) accompagnée d'un orchestre composé par des musiciens égyptien et marocains, et ce au temps de feu Mohammed V.

Ceci souligne les multiples beaux souvenirs et grandes rencontres qu'elle garde de notre pays, ainsi que la chaleur avec laquelle elle a toujours été accueillie. Sa vie artistique est une grande expérience, de longues années de travail et un large répertoire, dont elle a chanté ce soir-là quelques-uns de ses multiples succès immortels, ayant séduit et emporté tous ceux qui se sont déplacés pour elle. «J'aime le public qui vient pour moi». Son palmarès a été, également, marqué par des rôles principaux dans des films de cinéma et des séries de télévision. Chose qu'elle ne veut plus exercer pour se consacrer uniquement à la chanson qui reste son univers le plus cher et à travers lequel elle s'épanouit. «L'art est mon oxygène que je respire», souligne cette artiste qui regorge, d'amour, de passion et de simplicité.
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Le parcours d'une étoile

Née dans la région de Paris (Puteaux) en 1940, «La rose d'Algérie, comme on la surnomme, possède, dans son répertoire, plus de 300 chansons, toutes sélectionnées minutieusement. Devenue très tôt star de la chanson arabe, Warda Al Jazairiya n'a jamais cessé de tourner dans le monde avec ses succès choisis auprès de grands compositeurs. C'est à l'âge de 11 ans que Warda a débuté sa carrière en tant que présentatrice et chanteuse dans l'émission enfantine d'Ahmed Achelaf de la chaîne RTF, avant que sa famille ne quitte la France pour le Liban (Beyrouth) où elle a fait ses premiers pas sur scène. Sa rencontre avec Mohammad Abdelwahab, devenu son parrain, lui a été d'un grand soutien moral et artistique. Ainsi, son séjour à Beyrouth n'a pas manqué d'être marqué par d'importantes apparitions, dont celle aux côtés de Najat Essaghira, Sabah, Chadia et Abdelhalim Hafed. Mais, son rêve le plus cher était de chanter en Egypte. Un souhait qui fut concrétisé en 1972 où elle s'envole pour le Caire et devient l'une des chanteuses les plus célèbres du monde arabe. Ce qui lui a valu plusieurs distinctions et consécrations.
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