Le groupe "Lemchaheb", figure emblématique de la musique populaire marocaine, a ainsi enflammé le site historique de Bab Boujloud par ses célèbres chansons qui font preuve d'une certaine charge morale mais aussi d'une grande sensibilité.
Considéré comme le premier groupe de pop-music marocain, Lemchaheb a débuté sur scène en 1974 et a continué son aventure jusqu'à ce jour. Les membres du groupe ont été les premiers à jouer de la musique pop à l'aide d'instruments occidentaux et ils ont par conséquent instauré les premières règles dans ce genre. Les morceaux tels "Khiala", "Dawini", "Denia Allah", "Khayi", étaient sur toutes les lèvres à la fin des années 70. Lemchaheb était connu par son engagement pour la cause panarabe, mais son répertoire (plus d'une centaine de disques) compte aussi des chansons à vocation universelle "Mon compagnon" "Bosnie" et d'autres à tendance sociale. Par ailleurs, le public du site Aït Skatou a apprécié la brillante prestation du jeune artiste Barry qui s'est illustré avec son groupe en particulier dans les festivals d'Essaouira et de Tanger.
"Barry ou l'anti-star attitude, loin des paillettes et des chants de sirènes de la célébrité facile, privilégie la scène et l'interactivité avec le public. Il écrit, compose et répète, Reggae, Gnaoua, Chaâbi, Latino, tout se mélange en une seule voix".
A Dar Tazi, les mélomanes ont été au rendez-vous avec le groupe Haoussa qui, de l'avis des organisateurs, a réussi à faire sentir plus violemment, ce qu'il y a de plus beau, de plus chaud et de plus tendre dans l'âme humaine, à travers notamment une démarche mystique souvent traduite par la soif d'amour, la joie des retrouvailles, les douces plaintes et les vives exaltations. La première vie de Haoussa a commencé en 2002. Créé autour de deux musiciens amis, Khalid Mokdar et Nadir Hajji, le groupe qui rassemblait alors huit musiciens, a fait l'effet d'un ovni à sa première apparition, sur la scène du Tremplin L'Boulevard et a remporté le premier prix. Précurseur d'un punk marocain, le groupe Haoussa chante le chaos avec poésie, enfante un son brutal et déjanté et se déplace sur scène avec une folle énergie contagieuse.
En 2008, le bureau d'export de la musique africaine (BEMA) sélectionne "Lwadae", un titre du groupe, pour faire partie de la compilation annuelle produite par le Bureau (tirée à 5.000 exemplaires) et distribuée auprès des professionnels du secteur de la musique dans le monde. Le festival dans la ville, qui se poursuivra sur différents sites publics jusqu'au 7 juin, s'inscrit dans le cadre des événements marquants du Festival de Fès des musiques sacrées du monde qui souffle cette année sa 15e bougie sous le signe "L'arbre de vie".
Considéré comme le premier groupe de pop-music marocain, Lemchaheb a débuté sur scène en 1974 et a continué son aventure jusqu'à ce jour. Les membres du groupe ont été les premiers à jouer de la musique pop à l'aide d'instruments occidentaux et ils ont par conséquent instauré les premières règles dans ce genre. Les morceaux tels "Khiala", "Dawini", "Denia Allah", "Khayi", étaient sur toutes les lèvres à la fin des années 70. Lemchaheb était connu par son engagement pour la cause panarabe, mais son répertoire (plus d'une centaine de disques) compte aussi des chansons à vocation universelle "Mon compagnon" "Bosnie" et d'autres à tendance sociale. Par ailleurs, le public du site Aït Skatou a apprécié la brillante prestation du jeune artiste Barry qui s'est illustré avec son groupe en particulier dans les festivals d'Essaouira et de Tanger.
"Barry ou l'anti-star attitude, loin des paillettes et des chants de sirènes de la célébrité facile, privilégie la scène et l'interactivité avec le public. Il écrit, compose et répète, Reggae, Gnaoua, Chaâbi, Latino, tout se mélange en une seule voix".
A Dar Tazi, les mélomanes ont été au rendez-vous avec le groupe Haoussa qui, de l'avis des organisateurs, a réussi à faire sentir plus violemment, ce qu'il y a de plus beau, de plus chaud et de plus tendre dans l'âme humaine, à travers notamment une démarche mystique souvent traduite par la soif d'amour, la joie des retrouvailles, les douces plaintes et les vives exaltations. La première vie de Haoussa a commencé en 2002. Créé autour de deux musiciens amis, Khalid Mokdar et Nadir Hajji, le groupe qui rassemblait alors huit musiciens, a fait l'effet d'un ovni à sa première apparition, sur la scène du Tremplin L'Boulevard et a remporté le premier prix. Précurseur d'un punk marocain, le groupe Haoussa chante le chaos avec poésie, enfante un son brutal et déjanté et se déplace sur scène avec une folle énergie contagieuse.
En 2008, le bureau d'export de la musique africaine (BEMA) sélectionne "Lwadae", un titre du groupe, pour faire partie de la compilation annuelle produite par le Bureau (tirée à 5.000 exemplaires) et distribuée auprès des professionnels du secteur de la musique dans le monde. Le festival dans la ville, qui se poursuivra sur différents sites publics jusqu'au 7 juin, s'inscrit dans le cadre des événements marquants du Festival de Fès des musiques sacrées du monde qui souffle cette année sa 15e bougie sous le signe "L'arbre de vie".
