Le festival s'appelle Arabesque, il fête les arts et les cultures du monde arabe à Washington, DC. A l'origine de cette manifestation de grande envergure, le Centre Kennedy de son vrai nom Kennedy Center for the performing arts en collaboration avec la Ligue Arabe. Les deux institutions ont déjà organisé de nombreuses activités qui mettent en avant les pays arabes. «Arabesque est cependant le premier Festival des arts arabes de cette importance aux Etats-Unis », indique Michael Kaiser, président du Kennedy Center dans un communiqué de presse.
Mais comment est né Arabesque ? Alicia Adams, vice-présidente du centre nous répond « Cela fait des années que nous rêvons d'organiser ce festival.
Une fois que Kaiser a pris les commandes du centre, il a réalisé notre rêve. Depuis environ deux ans, j'ai voyagé dans différents pays de la région, pour rencontrer les personnes du domaine artistique et sélectionner ainsi les compagnies et les artistes participants. Nous sommes fiers d'accueillir tous ces artistes».
Kaiser continue en déclarant que « l'art favorise la paix et constitue un pont de dialogue, de compréhension et d'amour entre les différentes nations».
Pour construire ce pont, les organisateurs ont invité dans la capitale des Etats-Unis quelque 800 artistes venus des 22 pays arabes. Du Golfe jusqu'en Afrique du Sud, la région arabe, berceau de la civilisation humaine, dévoilera la richesse de son patrimoine à travers son art et sa culture. Pour les habitants de la ville et ses visiteurs, les artistes arabes présenteront des performances de musique, de danse, de théâtre ainsi que des expositions d'arts plastiques, de photographie et de sculpture. Des défilés de mode ainsi que des démonstrations de cuisine montreront également cette diversité devant les milliers de spectateurs attendus.
La Compagnie Caracala du Liban, Marcel Khalifa de Palestine, Soulayman Al Bassem Theater du Kuwaït, la troupe des derviches tourneurs d'Alep, Ensemble Al Kindi du Syria, l'Orchestre philharmonique du Qatar, Iraq Maqam Ensemble, les chevaliers du Oud de Bahreïn, la chorale al-Farah de Damas…sont autant de groupes qui seront de la fête arabe made in USA.
Le Maroc sera représenté par la troupe Cie 2 K Far qui jouera encore une fois son fameux Smala BB. Déjà présentée dans de nombreux festivals nationaux et internationaux, cette chorégraphie pensée par Khalid Benghrib est une création en conception duale autour des travaux du peintre Jérôme Bosh.
Au-delà de sa portée et de ses techniques artistiques, il y a la réflexion sur les problèmes existentiels dont souffre l'homme. Dans son contenu psychologique et philosophique interpellant, la chorégraphie propose une plongée initiatique dans le couple paradis/enfer, monde intérieur onirique et cauchemardesque dans lequel les formes semblent hésiter et se modifier sans cesse. La musique urbaine marocaine sera également au rendez-vous avec les « fusioneurs» casablancais du groupe Hoba Hoba Spirit. Ceux qui ont fait le tour du monde avec leur Hayha music mettront sans doute le feu lors de leur premier concert aux Etats-Unis. D'autres noms se joignent à l'équipe marocaine. On cite, entre autres, The Master Musicians of Jajouka qui œuvre pour le rapprochement des cultures orientales et occidentales, l'orchestre de musique andalouse, Mohamed Bajeddoub et Bahae Ronda, ainsi que la formation féminine Bnet Houariyat. Ils prendront tous part à ce grand évènement qui, selon Kaiser, va agir comme un catalyseur dans la réalisation de la paix entre le monde arabe et occidental.
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Quels sont les objectifs du festival?
Le Kennedy Center a, depuis longtemps, organisé des festivals internationaux pour présenter et mettre en valeur un pays ou une région. Je cite par exemple le festival du Japon et le festival de la Chine que nous avons organisés l'année dernière. ''Arabesque'' est un festival sans précédent vu sa taille, sa durée et sa portée. Nous avons voulu mettre en évidence l'importante contribution culturelle des pays arabes. Cette région du monde est le berceau de la civilisation, elle présente une diversité extraordinaire dans la géographie, les traditions, la religion, les paysages et l'esthétique contemporaine.
Qu'en est-il de votre cible?
''Arabesque'' a un large public, il sera sans doute apprécié par un grand nombre de spectateurs. Le Kennedy Center sera totalement transformé pour l'occasion, nous avons choisi des spectacles qui correspondent à tous les goûts. Certaines performances seront gratuites, tandis que d'autres seront payantes mais à des prix très raisonnables. Tout cela fait du festival un endroit où les familles et leurs enfants de tous horizons viendront découvrir la culture arabe avec toute sa diversité et sa richesse.
Quelles sont vos attentes par rapport à cette manifestation?
Nous pensons que beaucoup de spectacles susciteront l'intérêt non seulement de la communauté arabe installée à Washington mais celui de toute la population de la ville ainsi que ses visiteurs. Le Kennedy Center est connu pour son niveau d'excellence dans la présentation des meilleurs artistes à travers le monde. Je pense que plusieurs spectacles seront reçus avec enthousiasme.
Mais comment est né Arabesque ? Alicia Adams, vice-présidente du centre nous répond « Cela fait des années que nous rêvons d'organiser ce festival.
Une fois que Kaiser a pris les commandes du centre, il a réalisé notre rêve. Depuis environ deux ans, j'ai voyagé dans différents pays de la région, pour rencontrer les personnes du domaine artistique et sélectionner ainsi les compagnies et les artistes participants. Nous sommes fiers d'accueillir tous ces artistes».
Kaiser continue en déclarant que « l'art favorise la paix et constitue un pont de dialogue, de compréhension et d'amour entre les différentes nations».
Pour construire ce pont, les organisateurs ont invité dans la capitale des Etats-Unis quelque 800 artistes venus des 22 pays arabes. Du Golfe jusqu'en Afrique du Sud, la région arabe, berceau de la civilisation humaine, dévoilera la richesse de son patrimoine à travers son art et sa culture. Pour les habitants de la ville et ses visiteurs, les artistes arabes présenteront des performances de musique, de danse, de théâtre ainsi que des expositions d'arts plastiques, de photographie et de sculpture. Des défilés de mode ainsi que des démonstrations de cuisine montreront également cette diversité devant les milliers de spectateurs attendus.
La Compagnie Caracala du Liban, Marcel Khalifa de Palestine, Soulayman Al Bassem Theater du Kuwaït, la troupe des derviches tourneurs d'Alep, Ensemble Al Kindi du Syria, l'Orchestre philharmonique du Qatar, Iraq Maqam Ensemble, les chevaliers du Oud de Bahreïn, la chorale al-Farah de Damas…sont autant de groupes qui seront de la fête arabe made in USA.
Le Maroc sera représenté par la troupe Cie 2 K Far qui jouera encore une fois son fameux Smala BB. Déjà présentée dans de nombreux festivals nationaux et internationaux, cette chorégraphie pensée par Khalid Benghrib est une création en conception duale autour des travaux du peintre Jérôme Bosh.
Au-delà de sa portée et de ses techniques artistiques, il y a la réflexion sur les problèmes existentiels dont souffre l'homme. Dans son contenu psychologique et philosophique interpellant, la chorégraphie propose une plongée initiatique dans le couple paradis/enfer, monde intérieur onirique et cauchemardesque dans lequel les formes semblent hésiter et se modifier sans cesse. La musique urbaine marocaine sera également au rendez-vous avec les « fusioneurs» casablancais du groupe Hoba Hoba Spirit. Ceux qui ont fait le tour du monde avec leur Hayha music mettront sans doute le feu lors de leur premier concert aux Etats-Unis. D'autres noms se joignent à l'équipe marocaine. On cite, entre autres, The Master Musicians of Jajouka qui œuvre pour le rapprochement des cultures orientales et occidentales, l'orchestre de musique andalouse, Mohamed Bajeddoub et Bahae Ronda, ainsi que la formation féminine Bnet Houariyat. Ils prendront tous part à ce grand évènement qui, selon Kaiser, va agir comme un catalyseur dans la réalisation de la paix entre le monde arabe et occidental.
«Une diversité extraordinaire dans la culture et l'esthétique contemporaine»
Interview • Alicia Adams Vice-présidente du Kennedy CenterQuels sont les objectifs du festival?
Le Kennedy Center a, depuis longtemps, organisé des festivals internationaux pour présenter et mettre en valeur un pays ou une région. Je cite par exemple le festival du Japon et le festival de la Chine que nous avons organisés l'année dernière. ''Arabesque'' est un festival sans précédent vu sa taille, sa durée et sa portée. Nous avons voulu mettre en évidence l'importante contribution culturelle des pays arabes. Cette région du monde est le berceau de la civilisation, elle présente une diversité extraordinaire dans la géographie, les traditions, la religion, les paysages et l'esthétique contemporaine.
Qu'en est-il de votre cible?
''Arabesque'' a un large public, il sera sans doute apprécié par un grand nombre de spectateurs. Le Kennedy Center sera totalement transformé pour l'occasion, nous avons choisi des spectacles qui correspondent à tous les goûts. Certaines performances seront gratuites, tandis que d'autres seront payantes mais à des prix très raisonnables. Tout cela fait du festival un endroit où les familles et leurs enfants de tous horizons viendront découvrir la culture arabe avec toute sa diversité et sa richesse.
Quelles sont vos attentes par rapport à cette manifestation?
Nous pensons que beaucoup de spectacles susciteront l'intérêt non seulement de la communauté arabe installée à Washington mais celui de toute la population de la ville ainsi que ses visiteurs. Le Kennedy Center est connu pour son niveau d'excellence dans la présentation des meilleurs artistes à travers le monde. Je pense que plusieurs spectacles seront reçus avec enthousiasme.
