Avec cinq victoires en six courses, le Britannique Jenson Button, sur Brawn GP, écrase le Championnat 2009 de Formule 1 à un tel point que ses adversaires le voient déjà sacré s'il décroche un sixième succès dimanche au Grand Prix de Turquie à Istanbul. "Pour le titre pilote, ça commence à être vraiment dur. (...) Si une Brawn GP gagne ici ce week-end, ça sera légèrement fini", a ironisé Nico Rosberg, qui a qualifié d'"irréaliste" ses propres chances de lutter pour un podium, bien que sa Williams soit "en mesure de finir dans les points à chaque course".
"Il est possible que, si Jenson continue à gagner, le Championnat soit terminé mathématiquement après 12 ou 13 courses", a de son côté pronostiqué l'Espagnol Fernando Alonso, ajoutant que pour Renault, il le serait "bien plus tôt que ça, malheureusement". Button, avec 51 points sur 55 possibles, détient une avance confortable sur ses poursuivants. Son plus grand rival est son coéquipier, le Brésilien Rubens Barrichello (35 points), avec qui il a réalisé trois doublés. Sebastian Vettel (Red Bull) est troisième, à 28 points du Britannique.
"C'est bien pour lui, évidemment, mais c'est dommage, parce qu'il était beau de voir les deux derniers Championnats se jouer à la dernière course. C'était bon pour le sport, les spectateurs. Cette année, je ne dirais pas que c'est ennuyeux, mais bon ...", a commenté Alonso. Favori des pilotes, Button est aussi plébiscité par les statistiques.
Quatre pilotes ont gagné cinq des six premières courses avant lui : Jim Clark (1965), James Stewart (1969), Nigel Mansell (1992) et Michael Schumacher (1994 et 2004. En 2002, il avait gagné les six premières. Tous sont alors devenus champions.
Mais tous ont aussi été sacrés prématurément. Seule exception, Schumacher, en 1994, avait dû attendre la dernière course pour remporter le titre, acquis lors d'un accident avec son second au Championnat, le Britannique Damon Hill. La prophétie d'Alonso prend tout son sens. "Ils ont la meilleure voiture, il n'y a pas de doute. Elle est très bonne au niveau aérodynamique, mécanique. Ils ont aussi une bonne adhérence, pour attaquer les courbes. Et leur monoplace est très solide. Ils ont fini toutes les courses avec leurs deux voitures", a analysé Alonso. "Ils font en plus de très bons départs. Ils n'ont pas de point faible en ce moment. Il est très difficile de les battre pour cette raison.
Ils sont les meilleurs dans chaque secteur. C'est assez impressionnant", a ajouté l'Espagnol, aussi envieux que frustré. Button et sa Brawn GP semblent sans rivaux sérieux, de l'aveu de tous. "Les seuls qui ont vraiment la possibilité de le rattraper sont les Red Bull", a remarqué Rosberg.
Vu leur début de saison, "ils ne peuvent qu'être moins bons", s'est réconforté Mark Webber (Red Bull). "Ils ont gagné toutes les courses sur le sec. Nous allons faire le maximum pour les empêcher de gagner une sixième fois. Mais cela va être serré", a reconnu l'Australien. Ferrari, malgré ses gros progrès, devrait avoir du mal à tenir la cadence. "J'ai déjà gagné trois fois ici. Je m'y sens comme à la maison. Mais gagner une quatrième fois sera plus difficile.
Nous n'arrivons pas avec la meilleure voiture", a expliqué Felipe Massa. Interrogé sur ses propres performances, Button s'est montré peu perpétrée. Rappelons son début de saison "fantastique", il a simplement expliqué vouloir "marquer le maximum de points". Même avec une forte avance, la langue de bois reste de rigueur en Formule 1.
Le Polonais Robert Kubica pointe le museau de sa BMW-Sauber en troisième position, un honneur qu'il a rarement connu, même en essais libres cette saison, où sa monoplace s'est souvent montrée au moins aussi lente qu'en course.
Le Japonais Kazuki Nakajima (Williams) est quatrième, devant l'Allemand Sebastian Vettel qui n'a effectué que quatre tours de piste, ce qui démontre la compétitivité de sa Red Bull.
"Il est possible que, si Jenson continue à gagner, le Championnat soit terminé mathématiquement après 12 ou 13 courses", a de son côté pronostiqué l'Espagnol Fernando Alonso, ajoutant que pour Renault, il le serait "bien plus tôt que ça, malheureusement". Button, avec 51 points sur 55 possibles, détient une avance confortable sur ses poursuivants. Son plus grand rival est son coéquipier, le Brésilien Rubens Barrichello (35 points), avec qui il a réalisé trois doublés. Sebastian Vettel (Red Bull) est troisième, à 28 points du Britannique.
"C'est bien pour lui, évidemment, mais c'est dommage, parce qu'il était beau de voir les deux derniers Championnats se jouer à la dernière course. C'était bon pour le sport, les spectateurs. Cette année, je ne dirais pas que c'est ennuyeux, mais bon ...", a commenté Alonso. Favori des pilotes, Button est aussi plébiscité par les statistiques.
Quatre pilotes ont gagné cinq des six premières courses avant lui : Jim Clark (1965), James Stewart (1969), Nigel Mansell (1992) et Michael Schumacher (1994 et 2004. En 2002, il avait gagné les six premières. Tous sont alors devenus champions.
Mais tous ont aussi été sacrés prématurément. Seule exception, Schumacher, en 1994, avait dû attendre la dernière course pour remporter le titre, acquis lors d'un accident avec son second au Championnat, le Britannique Damon Hill. La prophétie d'Alonso prend tout son sens. "Ils ont la meilleure voiture, il n'y a pas de doute. Elle est très bonne au niveau aérodynamique, mécanique. Ils ont aussi une bonne adhérence, pour attaquer les courbes. Et leur monoplace est très solide. Ils ont fini toutes les courses avec leurs deux voitures", a analysé Alonso. "Ils font en plus de très bons départs. Ils n'ont pas de point faible en ce moment. Il est très difficile de les battre pour cette raison.
Ils sont les meilleurs dans chaque secteur. C'est assez impressionnant", a ajouté l'Espagnol, aussi envieux que frustré. Button et sa Brawn GP semblent sans rivaux sérieux, de l'aveu de tous. "Les seuls qui ont vraiment la possibilité de le rattraper sont les Red Bull", a remarqué Rosberg.
Vu leur début de saison, "ils ne peuvent qu'être moins bons", s'est réconforté Mark Webber (Red Bull). "Ils ont gagné toutes les courses sur le sec. Nous allons faire le maximum pour les empêcher de gagner une sixième fois. Mais cela va être serré", a reconnu l'Australien. Ferrari, malgré ses gros progrès, devrait avoir du mal à tenir la cadence. "J'ai déjà gagné trois fois ici. Je m'y sens comme à la maison. Mais gagner une quatrième fois sera plus difficile.
Nous n'arrivons pas avec la meilleure voiture", a expliqué Felipe Massa. Interrogé sur ses propres performances, Button s'est montré peu perpétrée. Rappelons son début de saison "fantastique", il a simplement expliqué vouloir "marquer le maximum de points". Même avec une forte avance, la langue de bois reste de rigueur en Formule 1.
Kovalainen : meilleur temps
Le Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres vendredi à Istanbul, où se courra dimanche le Grand Prix de Turquie. Avec un chrono de 1 min 28 sec 841/1000, Kovalainen devance de 6/1000 le double champion du monde, l'Espagnol Fernando Alonso, pourtant déçu depuis le début de la saison par sa Renault.Le Polonais Robert Kubica pointe le museau de sa BMW-Sauber en troisième position, un honneur qu'il a rarement connu, même en essais libres cette saison, où sa monoplace s'est souvent montrée au moins aussi lente qu'en course.
Le Japonais Kazuki Nakajima (Williams) est quatrième, devant l'Allemand Sebastian Vettel qui n'a effectué que quatre tours de piste, ce qui démontre la compétitivité de sa Red Bull.
