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Du 25 au 29 juillet 2008 a eu lieu le premier Forum mondial de cette confrérie soufie dans les villes de Tanger et Tétouan et au Jbel Alem (province de Larache).
Cette année encore, le Forum organisera la deuxième édition de cette grand-messe spirituelle pour réunir dans un même espace des sommités spirituelles et intellectuelles du Maroc et du monde entier. A partir du 1er juillet, donc, l'esprit de Moulay Abdessalam Ibn Mashish, fondateur de la Tariqa Shadhiliya et père spirituel de plusieurs courants soufis de par le monde, règnera sur Jbel Al Alam et baignera les milliers d'adeptes dans un bain mystique dont tout le monde sortira les idées plus claires et la tête plus légère. Côte à côte avec les Chorfas alamiyines, des milliers de pèlerins, de fidèles et de disciples des quatre coins du monde viendront se recueillir sur la tombe du saint homme pour rendre grâce à Dieu. Cette année, cette fête de la spiritualité sera rehaussée par la présence d'une grande délégation des provinces du Sud constituée principalement des Chorfas Rguibates Laaroussiyines et Ahl Sheikh Maa Oulainines, ainsi que les Taqna, Ouled dlim, Oulad tidrarin et Ait Oussa. Une participation hautement symbolique de la symbiose qui existe entre le Nord et le Sud du Royaume.
C'est également ensemble, main dans la main, que les différents disciples du pôle du soufisme Moulay Abdessalam Ibn Mashish et son disciple Abou Al Hassan Al-Shadhili emprunteront les voies du «tasawwouf». La commémoration de l'action du saint homme est à l'image de son étendu à travers le globe. Le soufisme a, en effet, traversé les différentes contrées pour s'imposer comme la principale voie de la sagesse et le chemin le plus court pour se rapprocher de Dieu.
Un système qui se situe au cœur même de l'Islam et qui a la capacité de s'adapter aux hommes pour les toucher au plus profond d'eux-mêmes. A ce propos, Nabil Braka, directeur du Forum mondial de la Mashishiya-Shadhiliya précise: «J'aimerais bien rappeler ce que disait Eric "Younès" Geoffroy, maître de conférence à l'université de Strasbourg : « La Shadhiliyya nous concerne donc à divers titres, car elle n'est pas une confrérie exotique. Elle conserve son actualité spirituelle (…) et elle possède une certaine universalité, par son extension spatiale (Balkans, Afrique saharienne, océan Indien, Asie du sud-est, Chine...et aujourd'hui l'Europe et les États-Unis), mais aussi par les modalités diverses qu'elle a assumées : plutôt que d'un "ordre", il faut parler d'une école spirituelle et initiatique au rayonnement diffus. ».
Aussi, le temps d'un moussem, les grands débats sur la place de la spiritualité dans la vie de l'homme d'aujourd'hui seront actualisés et le soufisme remis au goût du jour. Et pour cause, le besoin de se réconcilier avec soi et avec la nature se fait ressentir, plus que jamais, en cette époque où les valeurs humaines et spirituelles s'étiolent, jetant ainsi l'homme dans les abîmes d'un matérialisme ravageur dicté par la mondialisation rampante. Chants sacrés de "dikr et Samaa", évocation collective des noms de Dieu ponctueront cette rencontre et contribueront à purifier les âmes des fidèles en quête de paix intérieure.
Chercher à fusionner avec l'esprit divin et à s'y fondre tel est la finalité de cet exercice cathartique qui permet de voir plus clair dans son cœur et d'atteindre les plus hautes sphères de la plénitude. Dans cet espace de recueillement et cette ambiance de renonciation à soi, toutes les différences s'estompent. Ne subsiste alors que l'être humain dans ce qu'il a de plus pur.
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Cette année encore, le Forum organisera la deuxième édition de cette grand-messe spirituelle pour réunir dans un même espace des sommités spirituelles et intellectuelles du Maroc et du monde entier. A partir du 1er juillet, donc, l'esprit de Moulay Abdessalam Ibn Mashish, fondateur de la Tariqa Shadhiliya et père spirituel de plusieurs courants soufis de par le monde, règnera sur Jbel Al Alam et baignera les milliers d'adeptes dans un bain mystique dont tout le monde sortira les idées plus claires et la tête plus légère. Côte à côte avec les Chorfas alamiyines, des milliers de pèlerins, de fidèles et de disciples des quatre coins du monde viendront se recueillir sur la tombe du saint homme pour rendre grâce à Dieu. Cette année, cette fête de la spiritualité sera rehaussée par la présence d'une grande délégation des provinces du Sud constituée principalement des Chorfas Rguibates Laaroussiyines et Ahl Sheikh Maa Oulainines, ainsi que les Taqna, Ouled dlim, Oulad tidrarin et Ait Oussa. Une participation hautement symbolique de la symbiose qui existe entre le Nord et le Sud du Royaume.
C'est également ensemble, main dans la main, que les différents disciples du pôle du soufisme Moulay Abdessalam Ibn Mashish et son disciple Abou Al Hassan Al-Shadhili emprunteront les voies du «tasawwouf». La commémoration de l'action du saint homme est à l'image de son étendu à travers le globe. Le soufisme a, en effet, traversé les différentes contrées pour s'imposer comme la principale voie de la sagesse et le chemin le plus court pour se rapprocher de Dieu.
Un système qui se situe au cœur même de l'Islam et qui a la capacité de s'adapter aux hommes pour les toucher au plus profond d'eux-mêmes. A ce propos, Nabil Braka, directeur du Forum mondial de la Mashishiya-Shadhiliya précise: «J'aimerais bien rappeler ce que disait Eric "Younès" Geoffroy, maître de conférence à l'université de Strasbourg : « La Shadhiliyya nous concerne donc à divers titres, car elle n'est pas une confrérie exotique. Elle conserve son actualité spirituelle (…) et elle possède une certaine universalité, par son extension spatiale (Balkans, Afrique saharienne, océan Indien, Asie du sud-est, Chine...et aujourd'hui l'Europe et les États-Unis), mais aussi par les modalités diverses qu'elle a assumées : plutôt que d'un "ordre", il faut parler d'une école spirituelle et initiatique au rayonnement diffus. ».
Aussi, le temps d'un moussem, les grands débats sur la place de la spiritualité dans la vie de l'homme d'aujourd'hui seront actualisés et le soufisme remis au goût du jour. Et pour cause, le besoin de se réconcilier avec soi et avec la nature se fait ressentir, plus que jamais, en cette époque où les valeurs humaines et spirituelles s'étiolent, jetant ainsi l'homme dans les abîmes d'un matérialisme ravageur dicté par la mondialisation rampante. Chants sacrés de "dikr et Samaa", évocation collective des noms de Dieu ponctueront cette rencontre et contribueront à purifier les âmes des fidèles en quête de paix intérieure.
Chercher à fusionner avec l'esprit divin et à s'y fondre tel est la finalité de cet exercice cathartique qui permet de voir plus clair dans son cœur et d'atteindre les plus hautes sphères de la plénitude. Dans cet espace de recueillement et cette ambiance de renonciation à soi, toutes les différences s'estompent. Ne subsiste alors que l'être humain dans ce qu'il a de plus pur.
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