La diplomatie parlementaire est mobilisée en faveur de la cause nationale. La visite du président des Représentants Mustapha Mansouri à Bruxelles a été on ne peut plus déterminante. En effet, il a pu corriger bon nombre d'erreurs contenues dans le projet de rapport de la délégation d'eurodéputés qui a fait l'objet de fuites malintentionnées dans certains médias espagnols. Lors d'un point de presse, mercredi après-midi à Rabat, le ton de M.Mansouri est ferme. «Il n'est nullement question de laisser les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc réussir leurs manœuvres et leurs machinations», ne cesse-t-il de répéter.
Sa rencontre avec le président du Parlement européen Hans Gert Pottering lui a permis d'organiser une réunion avec les membres de la délégation qui a élaboré le rapport «tendancieux qui a été diffusé pour des raisons purement politiciennes car les élections européennes sont proches». Aussi, a-t-il pu éclairer les députés sur plusieurs points qui n'ont rien à voir avec la réalité. La mouture préliminaire citait et reconnaissait «la pseudo république du polisario» alors que ni l'Union européenne ni les Nations unies ne lui accordent ce statut. Ainsi, cette reconnaissance a été supprimée du rapport.
Ce dernier fait référence également à une visite de trois jours aux camps de Tindouf alors qu'en réalité il ne s'agit que d'une seule journée qui n'avait pas permis aux membres de la délégation de vérifier la réalité désastreuse que vivent les réfugiés sur le terrain. Le président de la Chambre des représentants a tenu à souligner que le document a omis le rapport du Programme Alimentaire Mondial relatif au détournement de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf. «Une réalité divulguée aussi par de nombreuses ONG internationales qui ont constaté les violations des droits de l'Homme commises par le polisario. » Un seul point fait encore l'objet de divergence. « Il a trait à la recommandation relative à l'accompagnement du MINURSO d'une délégation des droits de l'Homme», note Mustapha Mansouri qui a pu rajouter à ce point la condition de «l'acceptation de toutes les parties».
Il se désole que le document qui est parvenu à la presse espagnole ne fait pas référence aux avancées du Maroc en matière des droits de l'homme ainsi que de l'initiative marocaine d'autonomie qualifiée par le Conseil de sécurité de «sérieuse et crédible» pour parvenir à un règlement de la question du Sahara. Strictement mandatée à produire un rapport sur la situation des droits de l'homme, la délégation du Parlement européen a émis des jugements « tendancieux et erronés». «Elle n'avait aucunement le droit de porter un jugement politique sur la question du Sahara, qui est du ressort des Nations unies», dit-il.
Le sujet sera débattu par les élus de la Nation pour décider des mesures que le Maroc devra entreprendre à l'avenir pour contrecarrer les manœuvres visant l'atteinte à l'intégrité territoriale. En tout cas, les choses semblent, à présent, être redressées. Le rapport ne sera final qu'après l'adoption définitive par la conférence des présidents du Parlement européen.
Sa rencontre avec le président du Parlement européen Hans Gert Pottering lui a permis d'organiser une réunion avec les membres de la délégation qui a élaboré le rapport «tendancieux qui a été diffusé pour des raisons purement politiciennes car les élections européennes sont proches». Aussi, a-t-il pu éclairer les députés sur plusieurs points qui n'ont rien à voir avec la réalité. La mouture préliminaire citait et reconnaissait «la pseudo république du polisario» alors que ni l'Union européenne ni les Nations unies ne lui accordent ce statut. Ainsi, cette reconnaissance a été supprimée du rapport.
Ce dernier fait référence également à une visite de trois jours aux camps de Tindouf alors qu'en réalité il ne s'agit que d'une seule journée qui n'avait pas permis aux membres de la délégation de vérifier la réalité désastreuse que vivent les réfugiés sur le terrain. Le président de la Chambre des représentants a tenu à souligner que le document a omis le rapport du Programme Alimentaire Mondial relatif au détournement de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf. «Une réalité divulguée aussi par de nombreuses ONG internationales qui ont constaté les violations des droits de l'Homme commises par le polisario. » Un seul point fait encore l'objet de divergence. « Il a trait à la recommandation relative à l'accompagnement du MINURSO d'une délégation des droits de l'Homme», note Mustapha Mansouri qui a pu rajouter à ce point la condition de «l'acceptation de toutes les parties».
Il se désole que le document qui est parvenu à la presse espagnole ne fait pas référence aux avancées du Maroc en matière des droits de l'homme ainsi que de l'initiative marocaine d'autonomie qualifiée par le Conseil de sécurité de «sérieuse et crédible» pour parvenir à un règlement de la question du Sahara. Strictement mandatée à produire un rapport sur la situation des droits de l'homme, la délégation du Parlement européen a émis des jugements « tendancieux et erronés». «Elle n'avait aucunement le droit de porter un jugement politique sur la question du Sahara, qui est du ressort des Nations unies», dit-il.
Le sujet sera débattu par les élus de la Nation pour décider des mesures que le Maroc devra entreprendre à l'avenir pour contrecarrer les manœuvres visant l'atteinte à l'intégrité territoriale. En tout cas, les choses semblent, à présent, être redressées. Le rapport ne sera final qu'après l'adoption définitive par la conférence des présidents du Parlement européen.
