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La question, d'ailleurs, qui revient est celle tendant à démythifier une réalité en vue de sortir les éléments de compréhension des faits. L'idée, on l'aurait compris, étant de dégager les paradigmes de la crise pour mieux en cerner les syntagmes constitutifs. Sachant aussi que, en définitive, la compréhension est doublement intéressante. D'abord, parce qu'il est important de démanteler le système des occurrences événementielles pour mieux en saisir les mécanismes de fonctionnement. Et, ensuite, parce qu'il est tout autant important de s'animer par la perspective de pouvoir éviter les raisons qui ont conduit aux conséquences que l'on sait, pour prémunir l'avenir. Or, c'est dans ce grand exercice de poste-analyse qu'entre la contribution de Jacques Attali dans la crise et après ?». Certes, le livre est sorti en 2008, mais il vient d'être actualisé dans une édition 2009.
Question de le mettre, un peu, au goût du jour et suite aux évolutions qu'a connues l'univers économique sous l'effet de la crise. A la manière Attali, l'auteur commence par l'interrogation majeure qui s'est imposée d'elle-même dans le flot de la panique généralisée : «Comment en est-on arrivé là?» En plantant le décor, l'auteur repasse, très vite, le film de la situation où tout va bien dans le meilleur des mondes. «Et voilà que, sans préavis nous sommes à l'aube d'une dépression planétaire, la plus grave depuis quatre-vingts ans. » L'objet du livre est simple et compliqué à la fois. En voici les termes de la problématique posée par le conseiller de François Mitterrand : « expliquer ce mystère aussi simplement que possible, de prévoir où il nous mène, de sorte que l'on ne nous y reprenne plus.»
La démarche est toute trouvée. En pédagogue, féru des remontées dans les archéologies des événements, Attali replace les « événements dans leur contexte historique…(et) donner une lecture neuve de cette crise et de ce qui nous attend. » Ainsi, outre le repositionnement de la crise en tant que fait vécu, l'auteur remonte l'histoire des leçons des crises passées. Et nous voilà au 17e, puis au 18e, au 19e et au 20e siècles. Un siècle, une crise, voire plus. avec en toile de fond, des soubassements politiques, économiques et financiers. Un exercice des plus instructifs puisque l'analyste arrive à dévoiler la quintessence des événements pour en dégager la matrice. En sept chapitres, sur pratiquement 200 pages, Attali s'attaque aux faits, évoque différentes pistes de réflexion, tout en se projetant dans l'avenir. Un intéressant processus de restitution doublé d'une mise en perspective. S'il n'est pas le seul, cette contribution constitue, à coup sûr, un élément d'éclairage d'une crise dont on ne cessera pas de parler de sitôt.
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Question de le mettre, un peu, au goût du jour et suite aux évolutions qu'a connues l'univers économique sous l'effet de la crise. A la manière Attali, l'auteur commence par l'interrogation majeure qui s'est imposée d'elle-même dans le flot de la panique généralisée : «Comment en est-on arrivé là?» En plantant le décor, l'auteur repasse, très vite, le film de la situation où tout va bien dans le meilleur des mondes. «Et voilà que, sans préavis nous sommes à l'aube d'une dépression planétaire, la plus grave depuis quatre-vingts ans. » L'objet du livre est simple et compliqué à la fois. En voici les termes de la problématique posée par le conseiller de François Mitterrand : « expliquer ce mystère aussi simplement que possible, de prévoir où il nous mène, de sorte que l'on ne nous y reprenne plus.»
La démarche est toute trouvée. En pédagogue, féru des remontées dans les archéologies des événements, Attali replace les « événements dans leur contexte historique…(et) donner une lecture neuve de cette crise et de ce qui nous attend. » Ainsi, outre le repositionnement de la crise en tant que fait vécu, l'auteur remonte l'histoire des leçons des crises passées. Et nous voilà au 17e, puis au 18e, au 19e et au 20e siècles. Un siècle, une crise, voire plus. avec en toile de fond, des soubassements politiques, économiques et financiers. Un exercice des plus instructifs puisque l'analyste arrive à dévoiler la quintessence des événements pour en dégager la matrice. En sept chapitres, sur pratiquement 200 pages, Attali s'attaque aux faits, évoque différentes pistes de réflexion, tout en se projetant dans l'avenir. Un intéressant processus de restitution doublé d'une mise en perspective. S'il n'est pas le seul, cette contribution constitue, à coup sûr, un élément d'éclairage d'une crise dont on ne cessera pas de parler de sitôt.
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